Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
La terreur nocturne se manifeste en début de nuit, pendant le sommeil, et pendant le sommeil lent et profond. - Se redresse, - Ouvre les yeux. - Il se met à hurler, à pleurer, à sangloter, à pousser des cris perçants (on parle de hurlement Hitchcockien !)
Le premier cauchemar peut se produire vers 2 ans mais parfois plus tard. Les terreurs nocturnes peuvent commencer vers 4 ou 5 ans mais perdurer jusqu'à environ 12 ans. Votre enfant peut se réveiller en pleurs et terrorisé à cause du cauchemar.
Une terreur nocturne est une parasomnie consistant en un trouble paroxystique et spectaculaire du sommeil survenant en début de nuit et en phase de sommeil lent profond. Le sujet a ensuite une amnésie complète de l'épisode. La terreur nocturne se rapproche du somnambulisme.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
Vers l'âge d'un an, bébé fait bien ses nuits depuis longtemps. Il a un rythme de sommeil régulier et ne s'éveille pas la nuit. Mais à cet âge apparaissent les premiers cauchemars.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Habituellement, il n'est pas nécessaire de consulter un médecin pour des terreurs nocturnes qui se produisent de temps à autre. Généralement, les enfants n'expérimentent plus de terreurs nocturnes dès qu'ils sont adolescents.
Comme le fait de réveiller un enfant qui a des terreurs nocturnes peut le rendre plus effrayé ou agité, il est généralement préférable de s'assurer simplement qu'il est en sécurité et de le laisser se rendormir une fois que c'est terminé.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Ce peut être parce qu'il a trop froid ou trop chaud, faim, parce que sa couche est sale, parce qu'il est trop fatigué et a besoin de dormir alors qu'il se trouve dans un environnement bruyant…
Des pleurs excessifs, qui surviennent le plus souvent en fin de journée et en début de nuit, sont souvent dus à la colique du nourrisson. Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Reconnaître un rêve prémonitoire
Les rêves prémonitoires semblent plus vivaces que les rêves ordinaires. L'individu s'en souvient clairement au réveil et y attache un intérêt plus marqué qu'à l'ordinaire : il peut donc le raconter, le noter, le commenter.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Deux armes anti-cauchemars essentielles : le doudou et la veilleuse. "Son doudou est ce qui le réconforte le plus. Si un jour il part dormir chez ses grands-parents sans, ce sont les cauchemars assurés pendant la nuit", met en garde la psychologue.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
La valériane calme l'agitation nerveuse et les problèmes d'insomie. L'escholtzia favorise l'endormissement et permet de lutter contre les réveils nocturnes et les cauchemars. La mélisse, une herbe à forte odeur de citronnelle, atténue l'agitation et les troubles du sommeil."