Formules interrogatives ce que et qu'est-ce que. Qu'est-ce que et qu'est-ce qui s'utilisent dans des phrases interrogatives directes, qui se terminent par un point d'interrogation. Les interrogations indirectes emploient quant à elles ce que et ce qui, et se terminent par un simple point.
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
On construit une phrase interrogative avec « est-ce que », ne le faisant précéder d'un mot interrogatif tel que « qui, lequel, où » si besoin est.
Le pronom interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question qui n'est pas dans une phrase interrogative. Le pronom interrogatif a alors le rôle de subordonnant et il introduit une subordonnée complétive. Il se demande quel serait le chemin le plus court.
L'interrogation directe totale amène une réponse claire et courte par « oui » ou « non ». L'interrogation directe partielle porte sur un élément précis et amène une réponse autre que « oui » ou « non ».
INTERROGATION DIRECTE OU « TYPE INTERROGATIF »
On distingue deux sortes de phrases de type interrogatif : la phrase avec interroga- tion totale et celle avec interrogation partielle. Elles se terminent toujours par un point d'interrogation.
Discours direct : Lila dit : “Viens chez moi !” Discours indirect : Lila lui dit de venir chez elle. Lila lui dit qu'elle vienne chez elle.
Le passage du style direct au style indirect entraîne des changements de mode, de temps et de personne. Philippe a dit : "Je pars bientôt." Philippe a dit qu'il partait bientôt. On passe du présent à l'imparfait, et de la première à la troisième personne.
— le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met au plus-que-parfait ; Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. » ► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.
Discours direct : Les paroles sont rapportées telles quelles, sans être modifiées. On remarque la présence des guillemets précédés de 2 points et de verbes introducteurs comme (demander ou répondre, dire…). On peut également trouver des points d'interrogation ou d'exclamation…
Quand la phrase interrogative est construite avec les mots interrogatifs « qu'est-ce que », « que » « quoi », on utilise « ce que » et quand il y a « qu'est-ce qui », on utilise « ce qui » au discours indirect. Paul te demande : « Qu'est-ce que tu vas faire ce matin ? »
on emploie l'interrogation directe/le discours direct/le style direct. À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation. À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets (« ... ») ou un tiret (−). La maman dit : « Paul mérite-t-il une récompense ? »
Phrases interrogatives
Exemple : J'ai demandé : « Comment était-elle ? » → J'ai demandé comment elle était. Dans le cas d'une interrogation totale (réponse par oui ou non), la question indirecte est introduite par si.
Les paroles rapportées indirectement : le discours indirect
Le narrateur intègre les paroles des personnages au récit , sous forme de propositions subordonnées , ou de groupes verbaux à l'infinitif (Il demande à la voir ).
Les caractéristiques du discours indirect libre
Du discours indirect, il possède la transposition des temps, des déictiques et des personnes ; comme lui, il n'est marqué ni par des guillemets ni par des tirets.
Ex : Il lui dit qu'il vienne chez lui. On applique la concordance des temps. => Imparfait dans le discours indirect Ex : Il a dit qu'il voulait boire. Ex : Il a dit qu'il s'était trompé.
On a le choix entre le discours direct et le discours indirect. Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets.
la phrase déclarative qui énonce un fait ; la phrase exclamative qui exprime un sentiment fort ; la phrase impérative qui exprime un ordre ; la phrase interrogative qui pose une question.