S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
Dans la plupart des cas, la relation avec un psy se termine d'un commun accord: «La fin d'une analyse est l'aboutissement d'une créativité partagée», soutient Jean-Marc Chauvin, lui aussi psychanalyste à Genève. «A un moment du trajet analytique, on a l'impression, l'un et l'autre, que quelque chose a abouti.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
Un psy ne peut pas m'aider puisqu'il ne parle pas. Les analystes parlent peu et c'est assez déroutant au début. Pourquoi c'est un argument qui ne tient pas la route : un psychanalyste n'est pas un coach. S'il parle très peu, c'est pour laisser son patient s'exprimer et lui permettre de trouver ses propres solutions.
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Dialoguer avec son psychologue : poser des questions
Le psychologue ne parle que très peu, mais si vous avez des questions, quelles qu'elles soient, n'hésitez surtout pas à les poser.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
LE « FOND » D'UNE FIN DE THÉRAPIE
incertitude, cycle, tranche, plaisir, satisfaction, deuil, renoncement, espoir, lâcher, reste !, bilan, rupture, évaluation, responsabilisation, autonomie, remaniement, liberté, confiance/inquiétude, joie, voyage, place libre, perte de fric...
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
En principe, dans sa formation, le thérapeute a eu l'occasion d'éprouver lui-même l'amour de transfert et de réaliser qu'en aimant son psy il se trompait sur la personne. Cependant, les psys sont des êtres humains et éprouvent des sentiments divers pour leurs patients.
L'érotomanie est une forme de paranoïa qui peut être superficielle ou profondément structurelle et qui consiste à attribuer à l'autre nos propres intentions amoureuses.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Dans la cure psychanalytique, le contre-transfert (allemand : Gegenübertragung) désigne la disposition inconsciente de l'analyste en rapport au transfert de l'analysant au cours de l'analyse.
Si le transfert en psychanalyse est une projection émotionnelle de l'analysé sur la personne du thérapeute, le contre-transfert désigne la réaction inconsciente que ce dernier aura vis à vis de son patient et en réponse à ce transfert. Pour l'enfant, l'identification est la première forme d'attachement.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Revenir à soi et ses besoins pour sortir des transferts
La personne attend passivement d'être comblée ou exerce des pressions pour obtenir satisfaction, sans jamais dévoiler son besoin réel. De rupture en rupture, elle cherche à être comblée, mais passe de relations en relations identiques qui mènent à l'impasse.