Mais, au Moyen-Âge, on ne disait pas forcément "corvéable", mais on utilisait plutôt l'expression "taillable à merci".
À la fin du Moyen-Âge (XVe siècle), le mot deviendra plus précis encore dans l'acception de « dernières faveurs d'une dame ». Dès le XIIe siècle, ce substantif peut signifier « parole de remerciement ». Cette acception a produit l'expression granz mercis !, « merci beaucoup ! », qui sert à marquer sa reconnaissance.
( X e siècle) de l'ancien français mercit (881), issu du latin mercēdem , accusatif de merces « salaire, prix, récompense », tardivement « faveur, grâce ».
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie (joï en occitan) et le bonheur.
— Voire, sire, mes que il vous plais. — Sa, conpter, mon amy, et oste decy.
Car au XIIe siècle, le o de o il - que l'on écrit oïl - se prononce "ou" : on en est donc à ou-il. Au siècle suivant, le l final devient muet, comme dans gentil ou fusil (les linguistes parlent d'amuïssement). Notre "oui" est né.
Le latin est alors la langue maternelle de la majorité de la population de l'Empire d'Occident et partout la langue véhiculaire. Le latin écrit est partout le même, tandis que le latin parlé varie selon les provinces, sans que cela nuise à l'intercompréhension.
Quelqu'un vous fait la conversation ? Si la personne est excessivement bavarde et a tendance à parler longuement, elle est "garrulous".
Je vous remercie beaucoup / sincèrement / de tout mon cœur ! Tu es adorable. Tu es très gentil / généreux / attentionné. Je suis tellement content.
Voici quelques exemples : Permettez-moi de vous exprimer ma plus sincère et entière gratitude. Je vous adresse mes remerciements les plus sincères et les plus chaleureux. J'espère que vous serez heureux de recevoir mes sincères remerciements.
Au Moyen Age et jusqu'au XVIIe siècle, on ne s'offre pas encore de " cadeaux ", seulement des présents ou des étrennes.
Employé dès 881 en France sous la forme mercit, «miséricorde», le mot se parera au fil des siècles de diverses significations telles «pitié», «faveurs d'une dame» et «remerciement».
Les Mérovingiens, puis les Carolingiens sont bilingues ou trilingues: Clovis parlait gallo-roman et vieux bas francique et écrivait en latin classique, Charlemagne parlait gallo-roman et vieux haut francique et écrivait en latin médiéval; Hugues Capet ( X e siècle) qui était de mère saxonne, semble avoir été le premier ...
L'ancien français (parfois appelé le vieux français, ou le françoys en ancien français) est l'ensemble des langues régionales françaises parlées entre 842 (les Serments de Strasbourg puis la Séquence de sainte Eulalie) et 1339, quand il devient le moyen français, puis le français moderne.
L'anglais et le chinois mandarin occupent la première et deuxième marche du podium, avec respectivement 1,45 milliards et 1,12 milliards de locuteurs. L'hindi (602 millions de locuteurs), l'espagnol (548 millions de locuteurs) et le français (274 millions de locuteurs) viennent compléter le top 5.
On trouve le mot « dame » dans certaines expressions. Par exemple « Nostre-Dame » désigne la vierge Marie. « Ma dame » est une marque de respect dès le XIIIe siècle. Le sens s'affaiblit après le moyen-âge.
I. DAME n. f. XIe siècle, dama.
nom féminin. Histoire Suzeraine ; châtelaine. Le chevalier et sa dame (qui règne sur son cœur). vieux ou Histoire Femme de haute naissance.
Une communication digne de foi, c'est une parole qui dispose de descriptions vraies, des arguments justifiés, de recommandations raisonnables, de promesses responsables. On peut qualifier ce langage de noble.
Les trois ordres de la société médiévale
bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
On les appelle les serfs. D'autres sont des hommes libres, qui possèdent leur propre terre. Cependant, ces hommes libres doivent donner au seigneur une bonne partie de leurs récoltes en échange de la protection qu'il leur accorde. Ils sont donc presque aussi pauvres que les serfs.