Les propositions subordonnées complétives sont COD du verbe qu'elles complètent. Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition. Ex : Je mange parce que j'ai faim.
Une subordonnée complétive occupe une place essentielle dans la phrase : sans elle, la phrase n'a pas de sens. (Elle est l'équivalent du complément essentiel dans une phrase simple). Sa fonction dans la phrase est généralement celle d'un C.O.D., mais elle peut aussi être sujet ou sujet réel.
La proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel est une proposition subordonnée, c'est-à-dire qu'elle dépend d'une proposition principale dont elle complète le sens. On l'appelle conjonctive, parce qu'elle est introduite par une conjonction de subordination, ou une locution conjonctive.
Il existe trois types de complétives : la proposition subordonnée conjonctive en que, la proposition subordonnée interrogative indirecte et la proposition subordonnée infinitive.
Une proposition subordonnée complétive a en général pour fonction d'être COD du verbe de la proposition principale. Elle fait donc partie du groupe verbal et ne peut pas être supprimée. On peut distinguer les propositions subordonnées conjonctives en que, les subordonnées interrogatives et les subordonnées infinitives.
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps est introduite par une conjonction de subordination exprimant le temps et est complément circonstanciel de temps de la proposition principale. Les feuilles tombent quand l'automne arrive.
La subordonnée circonstancielle de but permet d'exprimer un objectif, un résultat souhaité, une intention. Elles sont toujours suivies du subjonctif. Exemple : J'ai fermé les volets pour qu'il ne fasse pas trop chaud dans l'appartement.
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence peut être… introduite par les conjonctions : au point que, de sorte que, de façon que, si bien que ; Exemple : Bob est très intelligent [si bien qu'il réussit sans peine].
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Voici ses caractéristiques. Elle est introduite par un subordonnant (si, ce qui, ce que, etc.) ou par un marqueur interrogatif avec ou sans préposition (pourquoi, comment, de combien, à qui, etc.). Elle fait partie du groupe verbal.
La proposition subordonnée participiale est une proposition qui n'est introduite par aucun mot subordonnant. Elle est séparée du verbe de la proposition principale par un signe de ponctuation (virgule, tirets ou parenthèses). Par ailleurs, elle est mobile dans la phrase.
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien).
Une proposition est un groupe de mots qui s'organisent autour d'un verbe conjugué. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués. On peut s'aider de la ponctuation et des conjonctions pour délimiter les différentes propositions de la phrase complexe.
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but est introduite par pour que, afin que, de peur que. Ex. : Il s'adresse à un ami pour qu'il l'aide à trouver du travail. Il lui rappelle sa promesse de peur qu'il ne l'oublie.