Ce dernier leur demande ensuite de se « lier » : les deux premières lignes entrent en contact en se liant au niveau de la tête et des épaules. Les joueurs tiennent la position quand l'arbitre leur énonce ensuite le dernier commandement : « jeu ».
La mêlée est une phase statique qui permet la remise en jeu du ballon après une faute mineure ou un arrêt de jeu. Généralement, elle se déroule après un "en-avant'. Pour faire simple, lorsque l'équipe attaquante tombe le ballon au sol vers l'avant ou lorsqu'une passe est réalisée vers l'avant.
Le ballon ne peut être passé à un joueur hors jeu→ l'en- avant. Avancer: tant que je ne suis pas bloqué, je dois avancer avec le ballon pour aller marquer. Presser: en attaque: déséquilibrer la défense adverse (courir,passer). en défense: chercher à bloquer le PB le plus tôt possible, pour gagner du terrain.
Dès que la mêlée est stable, le demi de mêlée dépose le ballon au centre, toujours par la gauche : c'est l'introduction en mêlée. Les joueurs ne doivent pas pousser avant l'introduction sous peine de sanction.
On utilise pour cela le concept de "ligne d'avantage" : ligne imaginaire séparant les joueurs en deux collectifs équilibrés numériquement, ou, "ligne au-delà de laquelle une des équipes a plus de joueurs que l'autre en situation de jouer en avançant".
La pénalité est un geste technique au rugby à XV. Si une faute est bénigne, l'arbitre siffle un coup franc ou ordonne une mêlée. En cas de faute importante d'un joueur, l'arbitre siffle une pénalité au bénéfice de l'équipe adverse, qui se voit rendre le ballon.
La particularité première du rugby est que les joueurs ont l'interdiction de se passer le ballon à la main vers l'avant. Ils doivent donc le faire uniquement vers un partenaire situé derrière eux, ou sur la même ligne.
En rugby, mêlée ouverte où le ballon ne touche pas terre.
Le demi de mêlée (en maillot vert) introduit le ballon sous la mêlée, serré de près par le demi de mêlée de l'équipe adverse (en maillot rayé bleu et blanc) ; l'action est suivie par l'arbitre (en rouge).
Pour mémoire, lors d'une entrée en mêlée, l'arbitre décompose la séquence en trois commandements : « flexion », « liez », « jeu » (en anglais : « crouch », « bind », « set »).
Poteaux (de but) : ensemble de trois barres, deux verticales, une horizontale, formant un « H », disposé au centre des lignes de but. En faisant passer le ballon dans la partie supérieure du « H », on peut marquer deux (transformation) ou trois (pénalité, drop goal) points.
Définition : Coup franc qui ne peut être tentée ou tapée en touche et qui doit être obligatoirement jouée à la main.
Le ruck. Un ruck est formé lorsqu'un ou plusieurs joueurs de chaque équipe sur leurs pieds entourent le ballon au sol.
« Tous les joueurs peuvent talonner le ballon dans la mêlée », le pilier peut donc désormais talonner.
L'arbitre décide qu'une mêlée doit avoir lieu quand une petite faute a été commise, par exemple un en-avant. Ou quand le ballon est "enterré", c'est à dire qu'il n'est plus jouable. Chaque équipe forme alors un "bloc". Les 1re, 2e et 3e lignes "s'accrochent" et "rentrent" dans les avants de l'équipe adverse.
Plur. : des rugbymans (pluriel français) ou des rugbymen (pluriel à l'anglaise). recommandation : Préférer des rugbymans.
Qui est obtenu directement de la source originale, de la main de l'individu ayant le premier acheté, confectionné ou mis à la vente l'objet dont il est question.
Gratter le ballon consiste à récupérer le ballon dans un regroupement de manière régulière et en restant sur ses appuis. Dès qu'un ruck est déclaré par l'arbitre cela devient interdit. Un gratteur est joueur spécialisé dans la récupération des ballons dans les regroupements et les rucks.
Il y a maul lorsqu'un joueur portant le ballon est saisi par un ou plusieurs adversaires et qu'un ou plusieurs coéquipiers du porteur du ballon se lient à ce dernier. Un maul implique au moins trois joueurs, tous sur leurs pieds : le porteur du ballon et un joueur de chaque équipe.
Un match de rugby est composé de deux mi-temps de 40 minutes. Jusqu'à une date très récente, ces deux mi-temps n'étaient séparées que de quelques minutes de repos, prises sur le terrain. Maintenant, les joueurs rentrent au vestiaire pendant une dizaine de minutes.
C'est la première solution pour empêcher la formation d'un maul : contester le ballon avant la formation du ballon porté. Cette solution, adoptée par les équipes plus "aériennes" que tournées vers les obscures tâches du combat au sol, est une option à double tranchant.
La bien nommée. Elle offre un nouvel avantage à l'équipe en possession du ballon si celle-ci trouve depuis son camp (avant la ligne des 50 mètres) une touche indirecte dans les 22 mètres adverses. L'équipe dite attaquante récupèrera alors le lancer.
Ces inventions seraient dues à deux Anglais, tous deux prénommés William et habitant la ville de Rugby. Pour commencer, en 1823, William Webb Ellis aurait été le premier à traverser le terrain, ballon en mains… pour l'écraser dans l'en-but de l'équipe opposée.
Les joueurs peuvent, en plus des équipements obligatoires, porter des supports lavables en matériaux élastiques ou compressibles. Le protège-dents, s'il est fortement conseillé, n'est pas obligatoire non plus.