Vous pouvez par exemple lui fournir une alimentation à base de foin (d'herbe) mélangée avec des granulés de luzerne. Sous forme de granulés -que vous pouvez également tremper-, il n'y a aucun danger à donner de la luzerne à votre animal, tant que vous respectez la dose recommandée bien entendu.
La moitié des chevaux a reçu une ration classique « courses » foin (8 kg/j) + avoine (4 kg/j), et l'autre moitié une ration foin (8 kg/j) + luzerne (4 kg/j) + avoine (1 kg/j). Les deux rations apportaient la même quantité d'énergie.
La luzerne est une plante vivace utilisée depuis des millénaires pour nourrir le bétail. Dans l'alimentation humaine, on consomme généralement ses graines germées crues, très rafraîchissantes dans un sandwich ou une salade.
La luzerne est souvent mise en avant pour son fort pouvoir tampon en raison de sa richesse en protéines et en calcium, mais cette vertu est parfois controversée dans les études. Elle pourrait également avoir un effet bénéfique sur la flore digestive et contribuer à une bonne santé digestive du cheval.
Aujourd'hui, les fabricants de suppléments de luzerne (parties aériennes) vantent ses propriétés antifatigue reliées à sa richesse en protéines, en vitamines et en minéraux (calcium, notamment), ainsi que ses effets anticholestérol et diurétiques.
Tout d'abord, les graines nécessitent 6 heures de trempage, puis 1 à 2 rinçages tous les jours. Après environ seulement 5 jours, tu obtiendras de belles pousses de luzerne délicieuses. Celles-ci vont se conserver 4 à 7 jours dans un contenant muni de trou au réfrigérateur.
Comparativement au foin ou aux aliments concentrés (tels que des céréales ou du muesli par exemple), la luzerne contient beaucoup moins de sucre et d'amidon. Cela implique que sa teneur énergétique est plus faible.
Le cheval est un herbivore, il mange : De l'herbe pâturée, potentiellement de 50 à 100 kg bruts par jour si elle est disponible et en fonction de ses besoins physiologiques. Des fourrages conservés (foin, enrubannage et ensilage, paille)
Ce qu'il faut retenir :
Un cheval de 500 kg devrait être nourri avec un fourrage de 7,5 à 10kg en augmentant de 20% pour un jeune cheval en croissance. Pour les chevaux soupçonnés d'avoir des ulcères, il est recommandé de faire diagnostiquer le problème par un vétérinaire et de traiter.
Avantages : salissement moindre, récolte en foin facilitée (moins de pertes en feuilles, moins de contact avec la terre), conservation en ensilage plus facile (apport de sucres solubles par les graminées) autres que le dactyle, amélioration de la digestibilité globale du mélange (valeur UF), pâturage facilité.
Les variétés Dentelle, Occitane et Etincelle sont celles qui obtiennent à la fois un bon rendement et un taux de protéines élevé. Le mélange luzerne + trèfle violet a un taux de protéines en moyenne de 19,4 % contre 18,7 % pour la variété Etincelle en pure.
Conditionnement en balles rondes de 330 kg ou rectangulaires de 400 kg, départ ferme in de prés in de luzerne 95 €/tonne 135 €/tonne rubannage : sur le prix du foin en tenant compte des matière sèche.
Le foin ou l'herbe est un aliment indispensable pour votre cheval, c'est la base de son alimentation ! Il en a vitalement besoin. L'idéal est de le mettre au foin à volonté.
Le cheval va prendre du poids. Il faudra restreindre les apports à 11 kg brut de fourrage, dont 2 kg de paille, pour limiter l'apport énergétique tout en maintenant une proportion et une quantité de fourrage correspondant à ses besoins en matière sèche (entre 9 et 11,5 kg de MS) (Ration A).
Lors de la fauche, la coupe de la luzerne doit être franche et ne doit jamais descendre en dessous de 7 cm. Il faut compter entre 40 à 50 jours de repousse pour viser de la qualité tout en ayant du rendement. Les deux premières coupes peuvent repré- senter près des 2/3 du rendement annuel.
Augmenter le temps de pâturage de votre cheval
Il est important de donner des quantités illimitées de fourrage à un cheval maigre. Le cheval pourra manger toute la journée et donc prendre du poids plus rapidement. L'accès au pâturage permettra de mettre à disposition de votre cheval une fibre de meilleure qualité.
Travail sur les pentes : La marche en main ou en selle en montant et descendant des côtes permet de renforcer le dos et les postérieurs. Travail avec des barres : L'utilisation de barres au sol à la longe ou en selle est un moyen stimulant de faire travailler les muscles de la ligne du dos.
La première règle pour mettre, ou remettre, un cheval en condition physique est de fractionner le travail. C'est à dire alterner entre les temps d'efforts et les temps de récupération. Au cours d'une même séance, on peut demander 3 ou 4 séries d'efforts entrecoupés de temps de pause rênes longues.
Les aliments suivants sont à bannir : le pain, le chocolat, les produits laitiers, la tomate. Les chevaux sont des herbivores, ils ne peuvent donc pas manger de viande : leur système digestif n'est absolument pas conçu pour en ingérer.
De nombreuses friandises pour le cheval sont adaptées pour le récompenser. Les chevaux apprécient particulièrement les pommes, les poires, les carottes, le pain dur ou les morceaux de sucre. Veillez à donner fruits secs, gateaux et autres gourmandises en faible quantité et occasionnellement à votre monture.
1/ avec sa forme rouge et son jus, la pomme est sans contestation l'un des fruits les plus appréciés par nos amis. 2/ Aussi très juteux et sucré, le melon, une fois épluché, est un fruit qui ravit un grand nombre de nos pensionnaires équins.
Idéalement, il faut faucher la luzerne lorsque 5 à 10 % des plantes sont en fleur (premières fleurs). À ce moment, plus de la moitié des plantes doivent avoir une nouvelle pousse sortant du collet. Si l'on vise une qualité maximale, la coupe a lieu au stade pré-floraison ou de la fin du bourgeonnement.
Globalement, le foin que vous donnez aux chevaux est un mélange de graminées- brome, dactyle, mil, etc. - et de légumineuses - luzerne, trèfle -, en proportions variables. Dans tous les cas, quel que soit le type de cheval, son alimentation devra comporter assez de fourrage pour lui éviter des problèmes digestifs.
En France, selon les zones plus ou moins séchantes, la date limite s'étale du 20 janvier (dans le Sud) au 20 avril (extrémité nord), en veillant à éviter l'effet néfaste du gel tardif. Cette période d'implantation qui est généralement la plus sûre, limite la récolte en première année à la moitié du plein potentiel.