Il convient donc de maîtriser l'apport quotidien d'avoine afin de ne pas dépasser les 200 g d'amidon/100 kg de poids par jour (soit 1000g d'amidon par jour pour un cheval de 500 kg), voire la moitié de cette dose pour un cheval particulièrement sensible [1]. Cette dose correspond en moyenne à 5,3 L d'avoine (1).
Effectivement, autrefois, la meilleure option pour faire prendre du poids aux chevaux était l'avoine, car il s'agit du seul grain que l'on peut servir non traité sans danger pour la santé du cheval. Cependant, l'avoine ne contient que peu de protéines et de minéraux et aucune vitamine.
L'avoine a un niveau de fibre plus élevée que l'orge. Elle contient aussi moins d'amidon. Le foin est la source PRINCIPALE d'énergie chez le cheval.
EN RÉSUMÉ L'utilisation des flocons est À PROSCRIRE chez les poulinières gestantes et chez les jeunes en croissance. Pour les chevaux de loisirs et de sport, l'utilisation est FORTEMENT DÉCONSEILLÉE, pour toutes les raisons évoquées ci-dessus.
Avoine, orge, blé et maïs : les classiques
Parmi celles-ci, l'avoine, l'orge, le maïs et le blé sont les plus connues et les plus populaires. On les trouve dans l'alimentation du cheval sous forme de graines à l'état naturel, ou sous forme d'aliments composés, comme les granulés ou le muesli.
Il convient donc de maîtriser l'apport quotidien d'avoine afin de ne pas dépasser les 200 g d'amidon/100 kg de poids par jour (soit 1000g d'amidon par jour pour un cheval de 500 kg), voire la moitié de cette dose pour un cheval particulièrement sensible [1]. Cette dose correspond en moyenne à 5,3 L d'avoine (1).
1 kg d'avoine contient moins de calories qu'1 kg d'orge. Le principe selon lequel l'avoine est plus «chauffante» que les autres céréales est un mythe, l'avoine ne contient aucunes substances chimiques qui pourrait expliquer ce phénomène.
A doses modérées, les pulpes présentent l'avantage de contribuer à augmenter la teneur en eau des crottins. C'est donc intéressant pour les chevaux constipés ou brûlés à l'avoine.
Un apport en minéraux (macro-éléments : calcium, phosphore, magnésium, sodium…et oligo-éléments : fer, cuivre, zinc, manganèse, iode, sélénium…) et vitamines ( A, B1, B2, PP, B5, B6, acide folique, B12, biotine, D, E, K) demeure indispensable .
Le maïs a tendance a engraisser sans donner de masse musculaire... donc aucun intérêt pour le cheval! De plus ça enveloppe les organes internes comme le coeur,les reins et le foin de graisse,c'est pour cette raison qu'on en donne aux volailles.
Fournir à mon cheval des aliments qui lui conviennent
Le cheval est un herbivore, il mange : De l'herbe pâturée, potentiellement de 50 à 100 kg bruts par jour si elle est disponible et en fonction de ses besoins physiologiques. Des fourrages conservés (foin, enrubannage et ensilage, paille)
Ce qui se passe alors, c'est que la consommation importante d'avoine par le cheval fait que ce dernier diminue la quantité de fourrage qu'il ingère. Or les fourrages ont la propriété de lester l'intestin et donc de favoriser le transit.
La luzerne déshydratée a une forte appétence et représente une source majeure de protéines de qualité. De plus, grâce à sa composition biochimique particulière elle porte des vertus pour le bien-être et la santé des chevaux et pourrait permettre de réduire les maladies d'origine alimentaire dans cette espèce.
Le calcul de ration est donc simple…
Ici, on voit donc que pour un cheval au travail « léger », les besoins totaux en UFC par jour seront de 4,1 UFC (entretien) + 3 UFC (production) = 7,1 UFC/j.
En général, c'est un aliment donné une fois par semaine, pendant le jour de repos du cheval. Cependant, il peut être donné tous les jours.
Votre cheval se nourrit à la fois d'herbe (s'il a la chance de disposer d'un pré), de fourrages (foin, paille…), d'aliments concentrés (grains de céréales en l'état ou aliments élaborés contenant céréales, tourteaux, co-produits, minéraux, vitamines…) et de certains fruits et légumes dont il est souvent très friand ( ...
Les choix judicieux sont : la luzerne, l'avoine verte, la paille d'orge, l'herbe et les granulés de minéraux avec du calcium et du phosphore dans le foin. Ce type d'alimentation libère l'énergie progressivement tout en donnant à votre cheval la résistance nécessaire.
L'huile d'onagre augmente la vitalité et les fonctions naturelles de la peau et du poil. L'huile de germe de blé favorise la digestion et permet au cheval d'avoir des sabots en bonne santé. L'huile de cumin noir est particulièrement reconnue pour ses bienfaits sur les défenses naturelles et les organes respiratoires.
Conseils d'utilisation : dose à ajouter à la ration de base d'un cheval adulte (550kg) : 80 à 150 g par jour.
C'est un aliment riche en énergie, comme l'herbe jeune ou les céréales. Il faut faire la ration et peser ce qu'on donne. Les betteraves sont particulièrement intéressantes pour les chevaux au boxe : c'est un aliment vivant et un anti colique car les crottins sont plus mous.
L'orge fournit davantage d'énergie digestible et de nutriments disponibles complets que l'avoine, mais un peu moins que le maïs. Sa teneur en protéines brutes, amidon et lysine se situe entre l'avoine et le maïs.
La prolamine du blé s'appelle la gliadine alors que la prolamine de l'avoine s'appelle l'avénine, la glutéline du blé est appelée gluténine tandis que celle de l'avoine est nommée avélanines. Bref : l'avoine contient du gluten mais un gluten différent de celui du blé avec des protéines spécifiques.
Mais la bonne manière de faire c'est mettre de l'eau, mélanger beaucoup s'il reste du son sec remettre de l'eau, mélanger... Ensuite ça dépend des chevaux la mienne ne mange pas s'il y a trop d'eau, d'autres vont quand même se jeter dessus.