Montesquieu : "La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent" Si chacun pouvait désobéir à la loi, plus personne ne serait libre, puisque chacun suivrait sa volonté sans règle commune. Explications. On s'imagine souvent qu'être libre, c'est pouvoir faire ce que l'on veut.
Ce sont les Modernes, à partir de Kierkegaard, puis Heidegger et Sartre, qui ont fait de la liberté une réflexion centrale de la philosophie, comme en témoignent les citations célèbres sur la liberté.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Locke pense donc que la seule véritable liberté est une « liberté civile » (cive = le citoyen) càd garantie par des lois. Il s'oppose ici aussi à l'opinion courante : la loi ne consiste pas, dit-il à « limiter » l'action comme on le dit souvent. Elle ne doit pas être perçue comme « une contrainte » (cf.
Arendt rétablit ainsi l'équilibre de l'équation : la liberté est pouvoir de penser et d'agir ensemble de façon concertée. Ainsi peut-on dire que la liberté fonde l'humanité même des hommes en tant qu'ils peuvent apparaître les uns aux autres, partager leurs doutes et interroger le sens de leurs actions.
Dans La crise de la culture ainsi que dans Essai sur la révolution, Arendt pose une distinction capitale pour la compréhension de son concept de liberté en tant qu'il est fondamentalement lié à celui d'action. Elle distingue, en effet, la liberté en tant que don et la liberté en tant que virtuosité.
Locke est l'un des premiers auteurs à être parti sur les bases du sensualisme. Locke imaginera le contrat social pour faire une théorie libérale. Hobbes quant à lui imaginera le contrat social pour faire une doctrine absolutiste.
Pour Locke, une personne est « un être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui se peut consulter soi-même comme le même, comme une même chose qui pense en différents temps et lieu ». Selon lui, c'est la « conscience qui fait l'unité de la personne ».
La loi est bien un frein sinon un obstacle à la liberté puisqu'à ma volonté. Ainsi la loi comme ce qui s'impose à tous est d'abord un empêchement d'agir pour chacun. Cependant dans le cadre d'une vie en société il y a nécessairement des règles qui doivent s'imposer afin de rendre l'existence ensemble possible.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
La liberté est une notion clé en philosophie. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
Ainsi, le seul obstacle à sa liberté serait de ne pas la reconnaître, de vouloir y renoncer par lâcheté. Mais alors, ce n'est même pas à la liberté que l'on renonce (puisqu'on y est condamné), mais à sa jouissance. En ce sens, être libre serait non pas éviter les obstacles mais au contraire s'y confronter.
La liberté est un droit sacré et imprescriptible que possèdent tous les êtres humains. C'est la faculté d'agir selon sa volonté, tout en respectant la loi et les droits d'autrui.
Intuitivement, la liberté s'expérimente comme absence de contraintes : on se sent libre quand on ne subit ni contrainte physique, ni interdiction morale, ni pression psychologique. Le sentiment de liberté naît alors du fait que le principe de l'action est en nous et n'est pas déterminé par un principe extérieur.
Adam Smith a théorisé deux idées très importantes : la division du travail et la main invisible. Adam Smith considère que les individus doivent être libres de choisir leur métier. En effet, si chacun s'occupe ce qu'il sait le mieux faire, tout le monde en sortira gagnant.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
LA DOCTRINE LIBÉRALE DE MONTESQUIEU (1702-1785)
L'auteur développe sa pensée politique, à savoir l'existence de trois types de gouvernement (la république, la monarchie et le despotisme) ainsi que la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) comme garantie de la démocratie.
Dans Du contrat social, Rousseau soutient la thèse selon laquelle une organisation sociale « juste » repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
Les « idées » constituent la pierre angulaire de la théorie de la connaissance chez Locke. Selon lui, la connaissance est la « perception d'une liaison » de concordance ou de discordance entre les idées. L'idée est, pour lui, le matériau de notre connaissance.
BIOGRAPHIE DE LOCKE - Philosophe britannique, John Locke est l'un des fondateurs de l'empirisme philosophique et un précurseur du libéralisme politique. Il est notamment célèbre pour son oeuvre Essai sur l'entendement humain.
La crise de la culture caractérise selon Simmel la vie de l'homme moderne, qui n'arrive plus à réaliser une synthèse subjective soit des contenus objectifs de la culture soit des rôles sociaux qu'il exerce.