Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu. Ils dorment très peu. Il y a tout le temps du bruit (fusillade).
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Trous d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
À l'occasion du 11-Novembre, l'animateur se demande pourquoi les soldats qui se battaient dans les tranchées en 1914-1918 sont appelés "les Poilus".
Ils vivent avec des cadavres en décomposition autour d'eux. Les soldats dorment dans des casemates, souvent protégées sous d'importantes masses de terre, où l'atmosphère est souvent humide et insalubre. Dans les zones de combat, les hommes n'ont pas le temps d'organiser leur tranchée.
Une tranchée est composée de plusieurs lignes distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux pour éviter les tirs d'enfilades. Elle est creusée à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontée d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Une tranchée est souvent protégé par des sacs de sables ou encore des barbelées si ces tout ce que tu voulais savoir.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Le soldat reste en contact à l'arrière par les lettres qu'il envoie et reçoit de sa famille. 5) Les combats sont extrêmes meurtriers. Près de 300 000 soldats sont tombés durant la bataille de Verdun ; près de 400 000 ont été blessés.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
Travaux publics
Les tranchées sont réalisées par excavation à l'aide de pelles mécaniques de différentes tailles selon l'importance des travaux et le lieu où il s'agit de creuser, de tractopelle, d'excavatrices par aspirations, ou de trancheuses.
5 ) En dehors des combats, c'est le manque de sommeil, les poux, les odeurs, les camarades morts ou blessés... 6 ) Le soldat reste en contact avec l'arrière car on lui permet, parfois, de se reposer dans un village, il reçoit aussi du courrier et peut écrire entre deux assauts.
Gaz moutarde de la Première Guerre mondiale: pourquoi cette appellation ? Reconnaissable par sa couleur jaunâtre, le gaz moutarde de la Première Guerre mondiale tient son appellation de son odeur semblable à celle de la moutarde. Ce gaz a été utilisé pour la toute première fois le 12 juillet 1917 en Belgique.