Désormais, les refuges proposent presque systématiquement des couettes ou des couvertures. Cela dispense de trimballer son sac de couchage, mais il faudra, en revanche, se munir d'un sac à viande. Quand vous pénétrez dans le dortoir à votre arrivée, disposez vos affaires pour dormir près de votre couche.
1 veste chaude (type doudoune légère) 1 veste imperméable/cape de pluie. 1 petite pharmacie (crème solaire pansements, savon) 1 bonnet - 1 paire de gants - 1 tour de cou.
Un sac de couchage 0° confort accompagné de quelques couches de vêtements chauds font le plus souvent l'affaire. Comptez entre 750 g pour les sacs les plus légers à 1,5 kg pour les plus lours. Les modèles que nous prêtons pèsent 900 g et sont en isolant synthétique.
Pour avoir chaud en bivouac, les extrémités, pieds, mains, tête doivent être protégés en priorité. Pour isoler tes pieds de la fraîcheur du sol et ainsi garder cette partie du corps bien au chaud, tu peux simplement les glisser, avec ton sac de bivouac, à l'intérieur de ton sac à dos.
Les refuges sont situés en altitude et éloignés de toutes commodités : l'eau vient de la pluie ou de sources parfois limitées, et l'électricité, de générateurs, de panneaux solaires ou de mini-centrales hydrauliques. Le gardien assure souvent seul l'accueil des randonneurs et le service.
S'il ne nous est pas toujours possible d'avoir accès à une douche ou à un point d'eau sur le lieu de notre bivouac, on va tout de même pouvoir se laver en se faisant une toilette du corps. Dans ce cas, l'utilisation d'un gant de toilette, d'une éponge ou d'un tissus va être très utile pour se laver le corps.
Dormir sur un haut sommet face aux étoiles colle avec l'esprit « bivouac sans tente ». On sera par ailleurs plus à même de choisir son emplacement et d'exploiter de petits espaces. En cas d'hésitation, on pourrait se passer de la petite doudoune au sommet en utilisant son sac de couchage.
L'idéal est de creuser un « trou de chat » (avec son pied, une pierre ou une petite pelle rétractable). Rien ne sert de creuser profond : les enzymes les plus efficaces à la dégradation des déjections se situent dans les 25 premiers centimètres de profondeur. POINT SUR LE PAPIER : attention à ne pas le brûler !
– Installez un tapis de sol étanche pour éviter de dormir directement par terre et prévenir de la rosée du matin ce qui vous évitera de connaître l'expérience désagréable de vous réveiller sur un matelas et dans un sac de couchage humides !
Sea To Summit Spark SpII : une étincelle dans la nuit
Idéal pour effectuer un GR20 de juin jusqu'à septembre, sa température de confort est de 9°C.
En hiver, -15°C et -25°C/-35°C sont des minimums respectivement pour la moyenne et haute montagne. Concernant le choix du garnissage, le synthétique haut de gamme tient encore la route pour la belle saison. Mais avec la tente (et tout le matériel de bivouac !)
Si malgré tout vous avez des doutes ou peur d'avoir froid, enfilez des sous-vêtements en laine mérinos. Fins, près du corps et bénéficiant des capacités thermorégulantes de la laine, ils seront parfaits pour vous apporter de la chaleur ou pour l'évacuer si nécessaire.
Privilégiez des tissus respirants et confortables
Si vous aimez dormir habillé(e), optez pour des vêtements amples et souples qui ne vous compriment pas et ne restreignent pas vos mouvements pendant la nuit.
→ Pour rappel, on estime que le sac à dos que vous aurez pour votre traversée des montagnes Corses ne doit pas dépasser 15 à 20% de votre poids de corps. Soit environ 12 kg (eau comprise) pour une femme de 60 kg et 14 kg (eau comprise) pour un homme de 70 kg.
Mieux vaut donc déposer votre polaire ouverte sur votre sac de couchage et porter des sous-vêtements thermiques en guise de pyjama. · Si la nuit s'annonce très froide, vous pouvez toujours remplir votre gourde d'eau chaude et l'utiliser comme bouillotte pour réchauffer votre sac de couchage.
Le sommeil en altitude
Cette perturbation du contrôle de la ventilation induit une instabilité du sommeil et de l'oxygénation artérielle nocturne lors de nuits à des altitudes supérieures à 2500 m.
Inévitables apnées du sommeil
Ce qui induit d'abord un mauvais sommeil en montagne est un phénomène indépendant de notre volonté. À partir de 2 300 m d'altitude en moyenne, nous sommes tous soumis à l'hypoxie, c'est-à-dire la moindre disponibilité de l'oxygène dans l'air.
Même si des études ont démontré que le sommeil au-dessus de 2000 mètres d'altitude pouvait être moins reposant en raison du manque d'oxygène, il semblerait que les locaux se soient bien habitués à dormir perchés là-haut sur la montagne.