D'un côté, les termes « tous » et « toutes » sont suffisamment proches et « tous et toutes » semble parfaitement repérable dans l'abréviation « tou·tes », sans que cela entrave la fluidité de lecture.
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
Exemples d'utilisation
« Bonjour à tous·tes j'espère que vous allez bien ! » en inclusif. « Bonjour à toustes j'espère que vous allez bien ! » en neutre.
« Heureux·se·s les pauvres en esprit car le Royaume des Cieux est à elles et eux ; heureux·se·s les affligé·e·s, car elles et ils seront consolé·e·s ; heureux·se·s les doux·ces, car elles et ils possèderont la Terre ; heureux·se·s les affamé·e·s et les assoiffé·e·s de justice car elles et ils seront rassasié·e·s, etc. ...
Le groupe politique « Démocratie pour Aix » a décidé de ne pas appliquer la règle suivante : en cas de pluralité de genre, le masculin, utilisé pour le neutre, l'emporte sur le féminin. Il préfère donc accorder au masculin et au féminin chaque terme !
1. « Nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive ! Première recommandation : « nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive. Pas plus que « curieux·euses », « joyeux·euses », « nerveux·euses » ou encore « furieux·euses ».
En Français, le "neutre" n'existe pas, et à l'origine c'était plutôt masculin (preuve aussi que cela va devoir/pouvoir évoluer). Si vous ne voulez pas utiliser "Madame, Monsieur", alors il faudra certainement adapter au contexte voire à la personne, le plus facile étant "cher collègue" ou "cher(s) confrère(s)".
est correcte dans le cas où une seule femme est présente dans l'auditoire adressé.
Les personnes non binaires sont des personnes qui ne sont ni exclusivement des hommes, ni exclusivement des femmes. On ne peut pas déduire d'après l'apparence d'une personne qu'elle est non binaire (abrégé en NB / nb), on le sait suite à un coming out de sa part.
-> On utilise tout, quand ce qui suit est au singulier. -> On utilise tous, quand le nom qui suit est au pluriel. tout = adjectif féminin : toute, pluriel : tous, toutes.
Tous se prononce lorsqu'il n'est pas suivi d'un nom. Tous signifie alors tout le monde. Ils sont tous venus. Merci à tous d'être là.
Tout avec un t est utilisé quand ce qui suit est au singulier. Tous avec un s est utilisé quand ce qui suit est au pluriel.
L'inclusif se forme actuellement avec un tiret, un point (.), un point médian (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content. e, content•e, content'e, contentE).
Ainsi, au lieu d'écrire «chères collègues et chers collègues», on peut préférer «chèr·e·s collègues».
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a officiellement proscrit l'utilisation de l'écriture inclusive via une circulaire, expliquant que sa "complexité" et son "instabilité" constituent des "obstacles à l'acquisition de la langue comme de la lecture".
Bonjour à tous ! – Salutation informelle, utilisée pour s'adresser à un groupe de personnes.
Bonjour et bonsoir prennent un s au pluriel : de timides bonjours, de gais bonsoirs.
Pour bien faire la différence entre tout et tous, que l'on parle d'un adverbe, d'un adjectif ou d'un nom, une règle simple permet de ne jamais se tromper. Il faut identifier dans quel cas suivant on se trouve : Tout : masculin singulier. - Tout le vin a été bu.
Formule de politesse d'une femme à un homme
- Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée. - Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes respectueuses salutations.
Je vous prie d'agréer mes plus respectueuses salutations. Veuillez croire en mes respectueux sentiments. Veuillez croire, cher Monsieur, à mes sentiments cordiaux. Veuillez recevoir l'assurance de ma considération distinguée.
Allemagne. En Allemagne, l'administration encourage l'usage de l'écriture inclusive à partir de 1987 et la fédération des länder publie un guide pratique en 2002. Les formulations avec un slash sont utilisées depuis les années 1980 dans les universités allemandes.
Depuis les années 1990, l'administration suisse encourage l'utilisation dans les trois principales langues nationales (allemand, français et italien) de l'écriture non sexiste et épicène.
Exemples d'utilisation
« Saon directeur·rice est vraiment très agréable » en inclusif. « Saon directeur·rice·x est vraiment très agréable » en non binaire. « Saon directeurice est vraiment très agréable » en neutre.