Le choix du temps est un choix stylistique
On entend parfois que le passé donne un récit plus noble, plus travaillé, alors que le présent serait pour les romans plus légers, « moins littéraires ». Et à l'inverse, certains méprisent l'utilisation du passé.
L'astuce consiste donc à définir le sujet et l'angle le plus précisément possible et de ne pas varier d'un iota au moment de l'écriture. Cela présente – au moins- deux avantages: Vous restez centré sur le sujet de votre livre, celui annoncé dans le titre et donc celui que le lecteur s'attend à découvrir dans vos pages.
Développez les bases du récit dans des fiches séparées : personnages, lieux de l'action, époque et intrigues principales. Ces fiches seront à compléter au fur et à mesure de vos recherches. Vous pouvez ensuite créer un premier sommaire contenant des notes sur les scènes d'ouverture et de fermeture de chaque partie.
On les appelle soutiens littéraires, accompagnateurs littéraires, assistants de rédaction, conseillers en écriture, prête-plume, écrivains publics, biographes. C'est à eux qu'il faut s'adresse pour écrire un livre.
Votre début de roman doit donner quelques éléments clés de votre histoire, planter un univers, une ambiance, poser les premiers jalons de l'intrigue. Pour autant, ce n'est pas la peine d'écrire pour tout déballer du monde dans lequel se déroule l'histoire ou des enjeux de l'intrigue.
– Oui, tout le monde peut écrire un livre. Nous sommes tous des raconteurs d'histoires. Et techniquement, vous n'aurez besoin que d'un crayon et d'un cahier pour commencer à écrire. – Tout le monde devrait écrire un livre, car l'écriture fait du bien.
Écrivez un premier paragraphe dynamique
Le début doit donc préciser les trois dimensions du récit : quand, où, et qui. Pour captiver le lecteur, il est conseillé d'entrer directement dans le vif du sujet avec une première péripétie qui présente le contexte de l'histoire (son intrigue, ses personnages, etc;).
A partir de 40.000 mots, un texte peut être qualifié de roman. Toutefois, le minimum admis se situe plutôt à 50.000 mots (en-dessous, la publication par un éditeur traditionnel est difficile), ce qui constitue un petit roman. La majorité des romans pèsent aujourd'hui entre 60.000 et 100.000 mots.
Une première phrase parfaitement soignée
Celle-ci doit être un concentré de votre récit, elle doit le refléter au maximum, c'est pourquoi il ne faudra pas hésiter à la réécrire jusqu'à la rendre à la fois simple, dynamique, avec quelques éléments concernant le contexte ou même votre personnage principal.
Ces premières phrases, également appelées des incipit, sont essentielles. Elles servent à capter l'attention du lecteur et lui donnent envie de continuer sa lecture… ou pas. On parle souvent de la phobie de la page blanche mais il peut être encore plus difficile de trouver comment commencer son roman.
Trouver un prête-plume n'est pas si difficile. Vous pouvez vous y prendre de plusieurs manières : Contactez un écrivain, un journaliste ou un rédacteur dont vous aimez le style. Publiez une annonce (anonyme) sur Facebook ou Twitter, par exemple.
Il y a parfois des rémunérations par pallier : 8% sur les 3000 premiers exemplaires, 10% ensuite. Si vous co-écrivez le livre (plusieurs rédacteurs ou un rédacteur et un dessinateur), il faudra partager les 10%.
Si c'est votre cas, vous avez la possibilité de faire appel à un biographe qui recueillera la matière de votre récit à partir d'entretiens. Vous aurez juste à lui raconter votre histoire et à apposer votre signature comme auteur lorsque le livre sera terminé.
Un livre qui se vend, c'est en général un livre avec du bon contenu. Donc il faut savoir écrire, ne pas faire de fautes d'orthographes, savoir argumenter, avoir une expertise sur le sujet principal du livre.
Écrire un livre autobiographique : pour se raconter, se faire du bien et pour inspirer les autres. Le témoignage consiste à raconter une expérience que vous avez vécue, afin de la partager avec vos lecteurs. Il y a dans le témoignage une volonté de remplir une “mission”.