Sur ce modèle, on écrira : de nouvelles amours, des amours mutuelles… Quand il s'agit des représentations du dieu Amour (en peinture, sculpture, etc.), « amour » est toujours masculin, au singulier comme au pluriel. Exemple : « des amours sculptés ».
Amour au pluriel
Au pluriel, amour, en règle générale, est aussi masculin. Que reste-t-il de tous ces amours passagers? Dans sa chanson, elle parle de ses premiers amours et de ses premiers rêves.
Amour au masculin singulier désigne le petit dieu, Cupidon, qui représente le sentiment amoureux. Ce qui explique que l'usage au singulier soit masculin. Amours au féminin pluriel a conservé son genre féminin et signifie relations amoureuses.
L'Académie française note ceci : « Gramm. Lar. 1964, § 249 écrit : “Amour, après avoir longtemps hésité entre les deux genres, est considéré par les grammaires classiques comme masculin au singulier et féminin au pluriel.
Amour, délice et orgue peuvent être masculins au singulier et féminins au pluriel. Amour (au sens de « sentiment passionné ; passion charnelle ») est souvent féminin au pluriel.
Amour n'avait, dans l'ancienne langue, que le genre féminin. C'est pour concilier l'usage ancien et l'étymologie (amor est masculin en latin) que les grammairiens ont établit une différence de genre d'après le nombre.
Il est possible qu'un adjectif qui se rapporte à plusieurs noms. Il faudra donc respecter certaines règles d'accord. Si ces noms sont coordonnés par une conjonction (et, ou…), alors l'adjectif se met au pluriel. Si au moins l'un des noms est au masculin, alors l'adjectif sera au masculin.
Ces trois mots dans la langue française ont une particularité assez étonnante : ils sont masculins au singulier et ils sont féminins au pluriel. Il s'agit des mots amour, délice et orgue. Et un exemple avec délice: Ce plat est un délice.
Au singulier, le mot est masculin : un amour fervent. L'emploi du féminin singulier (une belle amour) relève d'une recherche stylistique délibérée (effet d'archaïsme ou plaisanterie, notamment).
aguets, alentours, armoiries, arrhes, annales, archives, bestiaux, condoléances, confins, décombres, dépens, doléances, ébats, entrailles, environs, fonts, frais, fiançailles, funérailles, gens, gravats, honoraires, matines, menstrues, mœurs, obsèques, pierreries, prémices, représailles, rillettes, sévices, ténèbres, ...
Ainsi les mots matelot, camelot, médecin et marin devraient, suivant les règles traditionnelles, faire au féminin matelote, camelote, médecine et marine, tous des mots qui existent en français mais qui désignent tout autre chose. En conséquence, les formes matelot, camelot, médecin et marin sont jugées épicènes.
Pour suivre l'avis de l'Académie : un après-midi. L'Académie française a finalement opté pour la forme masculine, et ce pour deux raisons. D'une part, le masculin est d'usage plus courant ; d'autre part, le nom « midi » étant masculin, il semble logique que ce genre soit conservé dans le composé « après-midi ».
Lorsqu'un nom et un adjectif sont accolés, quel que soit leur ordre, les deux s'accordent (« des grands-pères », « des coffres-forts »). Seul le nom prend la marque du pluriel lorsqu'il est accolé à un adverbe ou à un adjectif qui a valeur d'adverbe (« des haut-parleurs », « des arrière-boutiques »).
affection, amitié, attachement, coup de foudre, tendresse. – Littéraire : entichement, flamme, piété, sentiment. Contraire : animosité, antipathie, aversion, haine.
En général, on forme le pluriel d'un nom en ajoutant « s » au nom singulier. Pour certains noms, « x » est la marque du pluriel. En général, «s» est la marque du pluriel à l'écrit.
Les noms funérailles et obsèques s'emploient tous deux uniquement au pluriel. Le nom funérailles désignerait une cérémonie solennelle, tandis que le nom obsèques serait plus général. Mais, comme le souligne le Multidictionnaire de la langue française, cette distinction n'est pas toujours observée.
Il y a des noms ou des adjectifs qualificatifs qui sont invariables. Ce sont des noms qui s'écrivent de la même façon au singulier et au pluriel. Ils ont en commun de se terminer tous par la lettre –s ou la lettre –x ou la lettre -z. Exemples : le bras, le tas, le mois, la souris, la noix, le nez…
Cependant, il peut prendre un « s » dans deux cas : – s'il s'agit du nom français ou francisé de certaines familles royales ou princières ou de dynasties illustres. > La mort d'Élisabeth Ire marque la fin de l'ère des Tudors.
Certains noms de métiers ne changent pas au féminin car ils se terminent par un -e. Exemples : un/une journaliste, un/une libraire, un/une interprète, un/une ministre… Certains noms de métiers autrefois réservés aux hommes n'existent qu'au masculin.
Le nom amour est généralement masculin au singulier et parfois féminin au pluriel, surtout dans la langue littéraire : un amour inconditionnel. de belles amours immortelles.
Orgue au pluriel
Au pluriel, le nom orgue est masculin s'il désigne plusieurs instruments. Le féminin pluriel reste toutefois vivant pour désigner un seul instrument d'impressionnantes dimensions, notamment dans l'expression figée les grandes orgues.
Les participes passés des verbes suivants ne s'accordent donc jamais : se téléphoner, se parler, se mentir, se plaire (complaire/déplaire), se sourire, se rire, se nuire, se succéder, se suffire, se ressembler, s'en vouloir.
La règle est la suivante : quand un participe passé est employé avec l'auxiliaire avoir, il ne s'accorde pas. On écrit, par exemple : « J'ai fait des gâteaux. » On reconnaît l'auxiliaire avoir sous la forme « ai », « fait » reste bien invariable.
Mais depuis le XVIIe siècle, l'attribut peut s'accorder en genre et en nombre avec la ou les personnes que « on » représente, dès lors qu'elles sont identifiables. Si des petites filles se réjouissent d'être ensemble, elles pourront s'exclamer « On est contentes ! » ; l'accord se faisant au féminin pluriel.