En France aujourd'hui, frapper un adulte, c'est puni par la loi, frapper un animal, c'est de la torture, mais frapper son enfant au sein de son foyer, ça serait de l'éducation. C'est tout sauf de l'éducation. Les enfants ne doivent pas recevoir de coups, quels qu'ils soient.
Ce genre de punition est souvent acceptable, du moment qu'elle n'est pas extrême ou excessive. S'ils vous frappent pour passer leurs nerfs, c'est de la maltraitance. Il en va de même s'ils vous frappent trop fort. Vos parents vous ont-ils frappé pour que vous arrêtiez de faire quelque chose qu'ils n'aimaient pas ?
– Hématome, Griffures, Brulures, Morsures, Fractures – Maux de ventre, vomissement – Fatigue – Maux de tête – Eruptions cutanées – Plaies, Lésions Des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l'âge chronologique ou développemental.
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Que ce n'est jamais lui qui provoque votre colère, mais votre réponse à une frustration et à des émotions que vous ne savez pas gérer ! Dites-lui que vous l'aimez et que vous vous en voulez. Dites-lui qu'il ne mérite pas ce que vous avez dit ou fait et que vous lui promettez de tout faire pour changer.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
On fait le geste qu'on refuse que l'enfant fasse." L'alternative : "Le mieux est de passer par la parole. S'il dit des gros mots, on exige qu'il les remplace par des mots qui ne sont pas vulgaires. Quand il ne dit pas "bonjour" ou "au revoir", on lui demande le "mot magique"."
Établissez des limites raisonnables. Acceptez les comportements appropriés pour leur âge. Imposez les conséquences immédiatement pour les jeunes enfants. Autant que possible, évitez les émotions quand vous imposez des conséquences.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
Le premier niveau, c'est lorsque la mère n'est pas disponible psychiquement pour son petit. Elle a du mal à se projeter en tant que maman. Elle n'est pas maltraitante, mais elle n'est pas maman, elle est juste mère. Souvent cela s'explique par le fait que cette femme souffre, suite à un vécu compliqué.
Ceci dit, d'après les statistiques, certaines catégories de personnes, comme les hommes, les personnes rencontrant des difficultés financières ou qui sont d'origine étrangère par exemple, sont plus fréquemment mises en cause dans les cas de maltraitance envers les enfants.