Renforcez positivement (par des éloges, des gestes, des câlins, etc.) les comportements positifs de votre enfant. Ne faites pas attention à ses crises de colère ou à ses comportements agressifs. Attendez plutôt qu'il se calme pour parler avec lui et le faire raisonner sur ce qu'il s'est passé.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Essayez de ne pas trop prêter attention aux crises de colère ou aux comportements agressifs de votre enfant. Attendez plutôt qu'il se calme pour lui parler et l'aider à réfléchir à ses actions. Souvenez-vous, la crise des 7 ans est passagère et est souvent synonyme de réaffirmation de la personnalité pour votre enfant.
La crise des 7 ans découle de la crise des 3 ans du couple. En effet, passé le cap des 3 ans, le couple va suivre le modèle du « 1+1=2 » et s'éloigner donc du modèle fusionnel « 1+1=1 ». Chacun va prendre du temps pour soi, pour ses projets individuels ou pour ses amis, sa famille.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Le manque de respect au travail peut être lié à des émotions comme la colère, la tristesse, mais également la joie ou la peur. En effet, la colère conduit une personne à ne pas se sentir respectée. La tristesse traduit un état de manque.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Pourquoi n'écoute-t-il pas ? Bien souvent, on finit par crier lorsqu'on a dû répéter plusieurs fois la même chose sans être entendu. Mais si l'on part du principe que l'enfant fait toujours du mieux qu'il peut, s'il ne répond pas à une demande malgré la répétition, il faut considérer qu'il ne peut pas.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Commencez par quelques minutes par jour à écouter de la musique, à lire, à méditer, à prendre une marche, à faire un peu de stretching entre deux tâches. Tous les moyens sont bons pour montrer à votre mental que vous voulez prendre du temps pour vous dans le but de rester calme et patient avec vos enfants.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Le manque de respect, c'est aussi un manque de confiance
Lorsque vous respectez quelqu'un, vous ne pouvez pas ne pas lui faire confiance. Cependant, si votre conjoint a du mal à vous faire confiance, c'est l'un des signes les plus courants de manque de respect dans une relation.
Le fait de lever les yeux au ciel, la condescendance, les sarcasmes et les ricanements face à un partenaire contrarié sont autant de signes que vous témoignez du mépris (ou qu'on vous en témoigne). Il s'exprime par le rejet, le dénigrement, la moquerie. L'antidote, c'est l'empathie.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.