Palissade. Les palissades, qui ressemblent à des poteaux de section assez fine, sont placées côte à côte verticalement, avec une partie enterrée et scellée dans du béton afin qu'elles ne bougent plus. Elles permettent ainsi de retenir la terre.
L'idéal pour fleurir durablement un talus, ce sont des végétaux à port rampant, s'étalant rapidement, résistant à la sécheresse, se débrouillant seuls sans entretien dans un sol pauvre, avec si possible un feuillage persistant ! Une grande variété de vivaces répond totalement ou partiellement à cette définition.
Les gabions sont une solution très en vogue. Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.
Les talus à 2 pour 1, à 50 % de pente, sont préconisés pour les accès des engins de tonte. La mise en place de végétation et d'engazonnement est facilitée avec une telle pente. Les talus à 3 pour 1, à 33 % de pente, sont essentiellement destinés aux talus paysagers.
Si le terrain présente un dénivelé, vous pouvez utiliser un mur de soutènement. Il s'agit d'une paroi solidement ancrée, qui est spécialement conçue pour résister à la poussée des terres.
Si la pente est un peu forte, le milieu doit être planté de couvre-sol. Tels des corbeilles d'argent, des oreilles d'ours, des sédums, des érigerons, des gypsophiles ou même des heuchères qui possèdent une souche charnue. Leurs feuilles colorées s'associent à merveille aux fines herbes des graminées.
L'utilisation des géogrilles pour la stabilisation de talus est la solution la plus efficace pour éviter les problèmes causés par l'érosion.
Une rocaille pour habiller la butte de terre
Entre minéral et végétal, les plantes se hissent entre les enrochements. Ce type d'aménagement convient tout à fait à une butte dont le relief évoquera l'altitude. En termes de plantes, misez sur des végétaux méditerranéens et alpins qui s'épanouissent en sol sec.
Les raisons pour bâcher un talus sont nombreuses : dompter un terrain en pente, aménager un parterre, habiller et fleurir un jardin en dénivelé.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Pour cela, vous devrez percer le mur de parpaings tous les 1m30 environ, à une hauteur de 30 cm au-dessus du sol. Dans le cas où votre mur fait 2 mètres de hauteur, nous vous invitons à placer une rangée de ferraillage à mi-hauteur et une autre tout en haut du mur afin d'en assurer la solidité.
Plantez de préférence en automne ou au printemps et ne tardez pas pour épandre, entre les touffes, un épais paillis de 7 cm d'épaisseur.
Niveler, tasser et laisser respirer
Comme expliqué plus haut, pour niveler le sol, il faut toujours ramener la terre du niveau le plus haut pour aller vers le plus bas avec une pelle ou un râteau. Vient ensuite le temps du passage du rouleau à gazon afin de tasser le sol et de réparer les imperfections.
L'aménagement se fait idéalement de haut en bas. Installez les plantes progressivement, en descendant jusqu'au pied du talus. Ainsi, vous ne risquez pas d'abîmer vos nouvelles plantations. Pour que votre talus soit réussi, il est conseillé de placer sur la partie haute de petits arbustes et de grandes plantes.
Les bordures de soutènement ou muret de soutènement sont une solution idéale pour retenir la terre d'un talus. Cela permet par exemple de créer un accès en réduisant la largeur d'un talus tout en le stabilisant.
Donc, dans ces cas, la haie, le grillage, le talus, le fossé ou la clôture (quelle que soit sa nature) appartiennent communément aux deux propriétaires qui doivent mutuellement les entretenir ou les remplacer si nécessaire.
Les juges considèrent, par exemple, qu'un talus appartient au propriétaire du terrain supérieur dont il retient la terre. A noter aussi : la présomption de mitoyenneté doit être écartée si l'un des propriétaires peut invoquer la prescription trentenaire.