Pour empêcher les grands-parents de voir leurs petits-enfants, il faut apporter la preuve qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'enfant de fréquenter ses grands-parents. Il faut toutefois savoir que rien n'est figé dans le temps après le jugement : si de nouveaux éléments surviennent, le juge doit réexaminer le dossier.
Les père et mère ne peuvent sans motifs graves faire obstacle aux relations personnelles de l'enfant avec ses grands-parents. À défaut d'accord entre les parties, les modalités de ces relations sont réglées par le tribunal.
Dans certaines familles, l'arrivée du petit-enfant bouleverse la relation des grands-parents avec leur propre enfant. La relation peut alors devenir "toxique". "Elle devient toxique, quand l'un devient l'objet de l'autre, quand l'autre n'existe plus. C'est un empoisonnement involontaire.
La grand-mère occupe souvent une place importante dans la vie de ses petits-enfants, avec lesquels elle noue un lien privilégié. Disponible, tolérante et affectueuse, elle fait office de confidente et parfois même de deuxième maman.
Quel est le droit de visite minimum ? En théorie, la loi ne prévoit pas de temps minimum pour ce droit de visite. Cependant, en cas de conflit, une procédure de médiation ou une saisie du tribunal permettra de mieux définir les modalités de visite.
Pour empêcher les grands-parents de voir leurs petits-enfants, il faut apporter la preuve qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'enfant de fréquenter ses grands-parents. Il faut toutefois savoir que rien n'est figé dans le temps après le jugement : si de nouveaux éléments surviennent, le juge doit réexaminer le dossier.
Il convient de saisir le juge aux affaires familiales du tribunal judiciaire dont dépend le domicile de vos petits-enfants (www.annuaires.justice.gouv.fr).
Etre une confidente, pourvoyeuse de bons conseils. Transmettre l'histoire familiale. Apporter des espaces de tranquillité dans la vie trépidante des Petits-Enfants (et de leurs parents) Faire avec les Petits-Enfants ce que les parents ne font pas, souvent faute de temps.
Les branchouilles : encore et toujours les noms tout doux en « ou » ou en « a » comme poupa-mouma, papoune-mamoune, dadou-nanou, mais aussi papily-mamily, papita-mana, papinou-mamina… Les internationaux : grappy-granny (qui veut dire « grand-mère » en anglais, mais aussi « pomme verte très acidulée »…
Mais si leur grande présence vous envahit, il est souhaitable de mettre rapidement vos limites. Même chose si les grands-parents se mêlent de tout et se prennent pour les parents. Si vous ne dites jamais rien, votre sentiment de frustration risque d'augmenter et un conflit pourrait éclater.
Un parent toxique s'immisce dans la vie de son enfant, quitte à violer son intimité. Il ne se sentira jamais de trop et ne pensera pas un seul instant que son enfant peut se passer de son avis ou de ses conseils. En règle générale, un parent toxique est incapable de faire confiance à son enfant.
Le mieux, c'est d'utiliser la carte de l'humour qui permet de faire passer beaucoup de messages et de dédramatiser, dit-elle. Cela permet aussi de dire quelles sont les règles valables chez les parents. Elles seront peut-être différentes de celles chez papy-mamie, mais ce n'est pas grave.
Quelles attitudes avoir pour éviter d'être un parent toxique ? Plus vous irez vers une attitude aimante, plus votre enfant le ressentira. Il sera alors plus réceptif et plus à même de gérer les attitudes blessantes des parents. Surtout si ces attitudes ont fait place à une communication bienveillante.
Enfant qui ne veut plus aller chez ses grands-parents
La loi ne prévoit pas d'âge auquel il est possible que le juge aux affaires familiales l'auditionne. Le critère principal est que l'enfant doit être capable de discernement.
L'héritage qu'un grand-parent peut transmettre à ses petits-enfants par testament, appelé la quotité disponible, est limité à la moitié de ses biens s'il a un enfant, au tiers s'il en a deux et au quart s'il en a trois ou plus.
Les surnoms les plus fréquents aujourd'hui en France, pour les grands-parents sont Mamie (ou Mammy) et Papi (ou Papy), éventuellement suivi du prénom de l'ancêtre concerné, comme dans "Mamie Muriel", par exemple.
Vous pouvez le fixer de manière amiable ou, en cas de désaccord, faire appel au juge aux affaires familiales. Dans l'intérêt de l'enfant, le juge peut refuser le droit de visite et d'hébergement au parent qui n'exerce pas l'autorité parentale.
Quelle est la distance maximum pour l'exercice d'un DVH ? En France, la loi n'impose pas de limite de distance légale pour exercer un droit de visite et d'hébergement. Néanmoins, il subsiste des cas par cas régis par le Juge aux Affaires Familiales en fonction de la situation.
La décision du Juge aux affaires familiales sera prononcée sur la fixation de l'autorité parentale, le lieu de résidence de l'enfant, les droits de visite et d'hébergement du parent n'ayant pas la résidence et la contribution de celui-ci sur l'éducation et l'entretien de l'enfant.
Le tiers qui désire obtenir la garde de l'enfant doit démontrer au juge que c'est l'intérêt de l'enfant qui rend cette décision nécessaire. Ce n'est pas facile, car les parents sont les plus susceptibles d'assurer le bien-être d'un enfant.