Évitez les phrases négatives telles que « Si tu ne fais pas tes devoirs, tu ne réussiras pas ! » ou bien « Qu'est-ce que tu vas devenir ? ». Au contraire, valorisez-le, montrez- lui que vous croyez en ses capacités scolaires et que même s'il a des difficultés, il pourra les surmonter.
Encouragez-le à expliquer sa pensée. Petit à petit, invitez l'enfant à estimer lui-même le temps qu'il pense nécessaire pour faire tel exercice ou apprendre telle leçon et à se challenger lui-même pour y parvenir. Il pourra être alors maître du Time Timer. À lui de remporter le défi qu'il se sera lancé.
Aidez toujours votre enfant sans vous montrer trop intrusif ou agacé. Si l'ambiance est trop conflictuelle avec votre ado, déléguez l'aide aux devoirs à des spécialistes. Vous lui offrez ainsi la chance d'être accompagné par une personne neutre et de confiance avec qui il peut se sentir plus à l'aise.
- Communiquer ! N'hésitez pas à communiquer avec votre enfant pour qu'il comprenne ce que vous dites, parce que votre inquiétude pour son avenir est souvent secondaire pour lui ! Il faut essayer de lui donner envie de travailler, car il saura que ça lui apporte quelque chose.
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
Essayez de cibler avec lui ses pensées négatives et aidez-le à les remplacer par des pensées positives. Par exemple, vous pouvez prendre une feuille sur laquelle vous écrirez ce que votre enfant peut faire de plaisant à l'école (p. ex. : apprendre de nouvelles choses, se faire des amis, jouer à de nouveaux jeux…).
Invitez votre enfant à se fixer des objectifs clairs et réalistes. Un objectif imprécis donne des résultats tout aussi imprécis, et un objectif irréaliste pourrait produire l'effet contraire, c'est-à-dire le démotiver. De plus, associez ses objectifs de vie à ce qu'il fait et apprend à l'école.
L'aspect psychique. La deuxième raison qui pousse un enfant à ne pas travailler à l'école peut tout simplement être liée à l'aspect psychique. Cela signifie tout simplement qu'il peut être perturbé par un événement extérieur à l'école. Cela peut être des disputes entre ces parents, par exemple.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Essayez de partager au maximum avec lui ce qu'il vit en classe. Vous n'y comprenez rien ? Peu importe, demandez-lui ce qu'il apprend, ce qu'il comprend ou ne comprend pas. Soyez curieux de ce qu'il fait, ce sera plus efficace pour maintenir sa motivation que de commenter les notes du bulletin une fois par trimestre.
La circulaire du 29 décembre 1956 supprime les devoirs à la maison, précisant qu'« aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe ». Les devoirs écrits à la maison sont donc interdits !
Les devoirs de 6ème peuvent être des exercices de maths, d'anglais ou de français. Cela peut aussi simplement consister à relire son cours ou bien lire un livre. En tant que nouveau collégien, il ne faut cependant pas se laisser aller en se disant que les professeurs sont indulgents.
L'élève qui refuse de travailler
- Ignorez et évitez les confrontations avec l'élève. - Appréciez l'effort. - Évitez le favoritisme. - Réduisez les attentes et acceptez les petites améliorations.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Encourager son autonomie. Un enfant qui n'obéit pas se sent souvent freiné dans ses envies. Laissez-le agir seul : se laver, s'habiller… Et continuez à lui faire confiance, malgré les échecs, les ratés.
Un élève motivé sera disposé à s'engager et à consentir des efforts, ce qui lui permettra de faire des apprentissages plus durables, d'avoir de meilleurs résultats scolaires et de persévérer davantage.
Faire un lien direct entre les actions et les échecs ou les réussites permet à l'élève de garder confiance en ses capacités et de se motiver à tenter de nouvelles méthodes pour réussir. Actions possibles pour l'enseignant : Associer l'échec à une mauvaise stratégie et non aux capacités.
La motivation extrinsèque provient d'une pression extérieure ou interne qui pousse à la réalisation de la tâche : celle de l'enseignant, des parents, avoir une bonne note, une récompense, le besoin de reconnaissance, la peur de la punition, le sentiment de culpabilité...
Dès qu'il a l'âge, procédez par étapes pour l'apprentissage du tricycle. Décortiquez les efforts (pédalage, guidon), faites-lui parler de sa stratégie : «Comment as-tu fait ?» Et s'il tombe, il remonte ! Dites-lui tout ce que cela va lui apporter. Imposez-lui au moins un sport.
Rappelez-lui aussi l'objectif final et aidez-le à diviser ses tâches en étapes lorsque c'est possible. Voir qu'il progresse vers son objectif le motivera. Une fois l'objectif atteint, prenez le temps de souligner sa persévérance. Incitez votre enfant à reconnaître et à exprimer ses pensées et ses émotions.