Votre chirurgien pratiquera une petite incision dans une artère au niveau d'une ou des deux aines. Il insérera une prothèse synthétique, appelée une endoprothèse, par l'intérieur de l'artère jusqu'à l'aorte. Puis, la prothèse sera déployée de façon à exclure l'anévrisme de la circulation sanguine.
Selon l'emplacement de l'anévrisme, l'utilisation de médicaments comme des bêtabloquants peut servir à ralentir la progression de l'anévrisme, en particulier ceux de l'aorte. Le traitement principal d'une rupture d'anévrisme est une intervention chirurgicale d'urgence.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Lorsque l'anévrisme dépasse les cinq centimètres de diamètre, il faut absolument opérer car il grossit inéluctablement et menace de rompre à tout moment. Une rupture d'anévrisme est bien évidemment dramatique car elle est mortelle dans plus de 80% des cas.
Un traitement chirurgical ou endovasculaire en urgence
La chirurgie permet de limiter l'hémorragie et ses complications et d'éviter une récidive. Elle repose sur la mise à l'écart de l'anévrisme de la circulation sanguine. Deux méthodes peuvent être employées : la chirurgie ou le traitement endovasculaire.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Une surveillance échographique régulière est mise en place par un spécialiste (cardiologue, médecin de médecine vasculaire, chirurgien vasculaire) et la chirurgie est prescrite si : le diamètre de l'anévrisme est supérieur à 5 cm ; ce diamètre croît de plus de 1 cm par an.
Il est souvent provoqué par une faiblesse du tissu vasculaire, mais il peut aussi survenir plus tard dans la vie en raison d'une maladie, d'un traumatisme crânien, de la prise de contraceptifs oraux ou de certaines habitudes de vie (tabagisme, consommation excessive d'alcool).
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
Le clipping de l'anévrisme se fait sous anesthésie générale. Le crâne est ouvert à un endroit bien précis par une incision cutanée. L'intervention de microchirurgie se déroule en utilisant un microscope opératoire. Il permet un éclairage et un agrandissement de grande qualité du champ opératoire.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
Si votre médecin observe des signes d'anévrisme aortique abdominal, il vous prescrira des examens pour confirmer le diagnostic, notamment la visualisation de votre abdomen par imagerie par résonance magnétique (IRM), par tomodensitométrie (scanographie) et par échographie.
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
Pourquoi peut-on mourir d'une rupture d'anévrisme ? Souvent, l'hémorragie a provoqué une sorte de caillot qui empêche le liquide de s'écouler.
Les anévrismes des artères du cerveau
Une rupture d'anévrisme dans le cerveau provoque une hémorragie qui va exercer une pression sur les zones voisines et entraîner des lésions du cerveau. Les anévrismes du cerveau sont responsables d'environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
L'échographie de l'aorte est l'examen le plus simple pour faire le diagnostic d'anévrisme de l'aorte abdominale. Le scanner de l'aorte étudie plus précisément l'anévrisme, ses dimensions et son extension.
Peut-on prévenir les anévrismes du cerveau ? La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
La plupart des anévrismes cérébraux sont très petits et ne causent aucun symptôme. Il peut être découvert par hasard lors d'un examen diagnostique pour un autre problème de santé, par exemple. Les maux de tête fréquents ou chroniques ne sont pas liés à la présence d'un anévrisme cérébral.
L'anévrisme cérébral : définition
Le plus souvent, l'anévrisme cérébral intervient à la suite d'une rupture d'un vaisseau qui se produit dans l'espace entre le cerveau et les tissus, appelés méninges, couvrant le cerveau. Ce type d'accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé hémorragie sous-arachnoïdienne.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.