La technique d'embolisation est réalisée sous anesthésie locale ambulatoire. Un petit cathéter est introduit dans l'artère fémorale jusqu'aux veines spermatiques dilatées, par lequel des substances sont injectées afin de boucher la veine. La disparition de la varicocèle à 3 mois est obtenue dans 98 % des cas.
La varicocèle n'a aucune conséquence sur la fonction érectile et la sexualité, et chez certains hommes, elle n'entraine aucune gêne ni complication. Lorsqu'elle est de volume important, elle peut occasionner une sensation de pesanteur, voire des douleurs qui risquent de s'accentuer au fil du temps.
Le traitement peut être médical – via la prescription de veinotoniques – ou chirurgical. " En dehors de la chirurgie, on peut utiliser la technique de l'embolisation – une pratique peu invasive – qui consiste à scléroser les veines dilatées sous contrôle radiologique ".
Le radiologiste d'intervention fait une petite incision (0,5 cm) dans la peau et insère un petit tube de plastique, appelé un cathéter, dans une veine de l'aine ou du cou. Le radiologiste introduit dans le cathéter une substance qui bloque la variocèle et qui détourne le sang vers d'autres veines.
Le traitement n'est nécessaire qu'en cas de grosse varicocèle entraînant une gêne (pesanteur, douleurs …), ou lorsque le patient rencontre des difficultés à procréer. L'objectif du traitement est de réduire la dilatation des veines du cordon spermatique.
Une varicocèle peut être le résultat de deux causes : Un dysfonctionnement au niveau des valves, situées dans les veines. Dans 90 % des cas, la varicocèle est due à l'absence de valvule au niveau de la liaison entre la veine spermatique gauche et de la veine rénale gauche.
-Récidive : le risque est faible, mais possible en raison de communications veineuses anormales. Dans ce cas une nouvelle embolisation peut être proposée, ou une ligature chirurgicale.
L'embolisation de la varicocèle est une alternative à la chirurgie. Elle peut vous être proposée lors d'une consultation avec votre radiologue interventionnel si votre bilan médical le permet. L'indication est posée de façon multidisciplinaire en accord avec votre urologue et/ou notre urologue référent.
L'embolisation est dans certains centres réalisée par voie fémorale, avec une ponction au niveau du creux inguinal droit, et rarement par voie jugulaire. Sous contrôle radiologique, le radiologue place le cathéter dans la veine testiculaire dilatée afin de pratiquer l'embolisation.
La varicocèle se présente principalement au coté gauche. Le retour veineux du testicule gauche est drainé vers la veine rénale, tandis que le retour veineux du testicule droit est drainé vers la veine cave. La pression de la veine cave est plus faible que dans la veine rénale.
La varicocèle est une dilatation variqueuse des veines (varices) du cordon spermatique (situées dans les bourses, au dessus et autour de chaque testicule).
Outre les causes organiques, hormonales et spermatiques, les causes environnementales peuvent également à l'origine de l'infertilité chez l'homme. Ainsi, le tabagisme, l'alcool, la pollution, le stress, une mauvaise hygiène alimentaire sont également responsables de l'altération de la qualité du sperme.
Ce peut être dû à une hydrocèle, une maladie bénigne qui se caractérise par une accumulation de liquide dans la bourse. Si elle peut se résorber spontanément, parfois une petite intervention s'impose.
Comment se diagnostique la varicocèle ? Une échographie scrotale sera réalisée après examen clinique, afin d'apprécier l'importance de la varicocèle et surtout déterminer les possibilités de traitements.
Les signes au niveau du testicule
Dans la grande majorité des cas, le cancer est suspecté par la découverte d'une masse palpable sur le testicule. Cette masse ne régresse pas au cours du temps. Elle est dure au toucher et le plus souvent indolore.
D'après l'expérience du Pr Desgrandchamps, chef de service d'urologie, les séances d'ostéopathie soulageraient les douleurs testiculaires dans la majorité des cas.
Cet examen peut aider à identifier certains problèmes, tels que : une inflammation du scrotum, un testicule absent ou non descendu, une torsion des testicules, des vaisseaux sanguins anormaux, une tumeur.
«Dans 90% des cas de douleur aiguë, il s'agit d'une torsion testiculaire», indique le spécialiste. Suite à un mouvement, un choc ou pour des raisons inconnues, il arrive que le cordon spermatique - contenant notamment les vaisseaux sanguins qui irriguent le testicule - s'entortille.
On ponctionne une artère ou une veine sous guidage échographique. On introduit ensuite des cathéters et des micro-cathéters dans les vaisseaux qu'on doit boucher, de manière indolore. Ils serviront à injecter le produit de contraste qui permet de visualiser la zone d'intervention.
A l'aide d'une ponction à travers la peau d'une des veines du bras droit, le radiologue introduit un cathéter afin de naviguer dans les vaisseaux et atteindre les veines ovariennes et pelviennes dilatées dans le bassin. La patiente reste habillée (port d'un pyjama stérile).
L'embolisation s'effectue en salle de radiologie interventionnelle. Le patient est installé sur le dos, et reste éveillé toute l'intervention (anesthésie locale du point de ponction).
La consommation de certains aliments et boissons peut aider à la diminution du volume de la prostate. La consommation de thé vert est efficace grâce aux catéchines qu'il contient et qui freinent les facteurs de risques.