Comment comptabiliser les amortissements d'immobilisations ? On le comptabilise donc au débit du compte 681 (compte de charge) par le crédit du compte 28 (compte de bilan). Il apparaît ainsi au compte de résultat et au bilan comptable.
La règle est ainsi : le compte d'amortissement utilisé pour un bien a le même numéro que le compte d'immobilisation auquel il est rattaché, en ajoutant un 8 en seconde position. Par exemple, le compte 2183 est dédié au matériel informatique immobilisé par l'entreprise.
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
La déduction de l'amortissement est limitée, ce qui signifie qu'il n'est pas possible d'imputer plus d'amortissements que de loyers perçus. A l'inverse des charges traditionnelles, l'amortissement ne vous permet pas de générer un déficit.
Par exemple, si la durée d'utilisation de l'immobilisation est de 5 ans, le taux d'amortissement linéaire est de 100/5, soit 20%. Si l'immobilisation vaut 10 000 €, l'amortissement de chaque année d'utilisation, appelé annuité d'amortissement, s'élèvera à 10 000 x 20% = 2 000 €.
En effet, il est rappelé qu'aux termes du 2° du 1 de l'article 39 du CGI, seuls sont déductibles les amortissements réellement effectués par l'entreprise, ce qui implique que ces amortissements doivent faire l'objet d'une comptabilisation effective.
La notion d'amortissement en comptabilité
Cette technique permet de répartir le coût des immobilisations sur leur rythme d'utilisation. L'objectif consiste à assurer le renouvellement des immobilisations, c'est pourquoi il représente une charge.
L'amortissement affecte également le bilan en réduisant la valeur de l'actif sur sa durée d'utilité. L'amortissement cumulé est enregistré comme compte de contre-actif, compensant ainsi le coût initial de l'actif. En conséquence, la valeur nette comptable de l'actif diminue avec le temps.
La charge d'amortissement a un impact sur le bénéfice avant impôt de l'entreprise car elle réduit la valeur de l'actif au bilan. La diminution de la valeur de l'actif est reflétée en charge dans le compte de résultat, ce qui réduit le résultat imposable de l'entreprise.
La comptabilisation d'amortissement s'avère obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat comptable d'un exercice se traduit par une perte.
Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation. Il faut ensuite y ajouter le compte 44562 TVA déductible sur immobilisations et le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations.
Le compte 6811 est donc un compte de charges qui reflète l'effet de l'amortissement sur le résultat de l'exercice comptable.
Les différents types d'amortissement sont : l'amortissement linéaire. l'amortissement dégressif. l'amortissement variable.
Si l'on devait faire le tableau d'amortissement pour un bien de cette valeur, il débuterait comme suit, en appliquant donc un taux dégressif de 35% correspondant à 5 années d'utilisation du bien : première année de l'amortissement : 10 000 x 35% = 3 500€. La valeur nette comptable est de 10 000 - 3 500 = 6 500€
Les provisions pour dépréciation à l'actif, encore appelées le plus souvent « Dépréciations», constatent une perte de valeur accidentelle et non définitive d'un élément de l'actif. Elles se distinguent ainsi des dotations aux amortissements qui constatent, elles, une dépréciation inéluctable et irréversible.
Si elle ne respecte pas cette obligation, l'entreprise perd définitivement le droit à déduction des dotations correspondantes du résultat fiscal. C'est notamment le cas lorsque : l'amortissement minimal n'a pas été comptabilisé ; ou qu'a fortiori aucun amortissement n'a été comptabilisé.
L'amortissement réduit le montant des impôts qu'une entreprise doit payer car il s'agit d'une dépense non monétaire. Cela réduit le revenu imposable d'une entreprise, ce qui réduit son impôt à payer. En conséquence, cela augmente le montant de trésorerie disponible pour une entreprise.
Les charges non-décaissables, elles, n'impliquent pas de sortie d'argent. L'entreprise n'effectue pas de dépense. Les charges non-décaissables sont typiquement les dotations aux amortissements, les provisions et les diminutions des stocks.
L'amortissement fait partie des charges de l'entreprise et n'affecte pas la comptabilité de l'entreprise pendant la durée de l'amortissement d'une immobilisation. Les amortissements constituent des charges non décaissables, appelées charges calculées.
L'objectif de l'amortissement est la constitution progressive d'un montant qui pourra servir à acheter de nouveaux actifs pour remplacer les actifs usés ou obsolètes. L'amortissement permet à l'entreprise de constituer un capital pour le remplacement des immobilisations amorties.
Dans la pratique, la règle fiscale est alors appliquée : lorsque des biens sont inférieurs à 500 euros, ils peuvent être considérés comme consommés dans l'exercice et donc comptabilisés en charges. Au-delà, ils pourront être immobilisés, s'ils répondent bien entendu aux critères définis plus haut.
Pour le fisc, seulement trois modes d'amortissement sont autorisés : linéaire, dégressif et exceptionnel. En comptabilité, l'amortissement économique peut être le mode linéaire ou l'amortissement en fonction des avantages économiques consommés.
L'immobilisation entièrement amortie n'est pas obligatoirement sortie de l'actif du bilan. Sortir une immobilisation de l'actif du bilan consiste à créditer le compte 21 concerné, par le débit du compte d'amortissement pour le montant des amortissements pratiqués.
Quels sont les différents types d'amortissement possibles ? Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.