Pour enrichir votre compost, vous pouvez utiliser de l'argile, du purin d'ortie et de consoude, des fougères, mais aussi des cendres de bois. Ces éléments sont riches en phosphore et en potasse. Ils jouent un rôle d'activateur qui est idéal pour obtenir un bon compost.
La nature est une bonne pourvoyeuse d'activateurs de compost ! Tout d'abord, il y a les plantes : elles sont plusieurs à être riches en éléments minéraux et plus particulièrement en azote. Au palmarès des plus utilisées : ortie, fougères et consoude.
La graisse, les huiles, la mayonnaise ne peuvent pas se décomposer facilement à des températures basses. Les arêtes de poisson et les os. Les mauvaises herbes montées en graines et les tontes contenant des plantes grainées, car ces graines résisteront au compostage et se retrouveront dans votre jardin l'année suivante.
Pour accélérer les fermentations, pensez à aérer régulièrement votre tas en le retournant à la fourche, tout en apportant de l'eau à chaque fois si nécessaire. En échauffant le tas, l'activité microbienne entraîne une forte évaporation.
À nous donc de donner un petit coup de main à la nature en découpant la peau de banane au couteau ou plus simple encore, avec une paire de ciseaux. Faites de petits morceaux, d'un à deux centimètres de côté, et ensuite seulement vous pourrez composter.
Quels sont les activateurs de compost naturels ? Certains végétaux broyés comme la fougère aigle, les orties, la consoude, la bardane donnent de très bon résultats lorsqu'ils sont incorporés au compost. Ces plantes peuvent aussi y être intégrées sous la forme de purins.
Ne les mettez surtout pas dans le compost. Comme pour les épluchures, les pommes de terre germées présentent des risques de verticilliose pouvant contaminer le compost et donc la terre du potager. Aussi, une pomme de terre germée peut continuer de pousser dans le compost et donc en consommer tous les nutriments.
Si les pelures d'oignons se décomposent très bien dans un bac composteur de jardin, il faut éviter d'en mettre dans un lombricomposteur. En effet, avec son pH compris entre 5 et 6, les vers de compost le trouvent trop acide et ne vont pas du tout apprécier l'ingrédient.
- Restes de repas d'origine végétale et périmé (pâtes, riz,…) Toute substance organique peut faire du compost.
Surveiller l'aération et l'humidité
Un compost ne doit pas être trop ni trop peu humide : il nécessite une surveillance régulière pour savoir s'il faut l'arroser légèrement ou y rajouter des matières humides comme des épluchures, ou plutôt l'assécher en rajoutant des déchets bruns ou secs.
Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse qui s'émiette. Sa texture est fine et friable. Dans un compost mûr, vous n'arrivez plus à identifier les déchets de départ ou difficilement (trognons de chou, morceaux de bois…).
Il est préférable de ne pas établir de rythme particulier pour arroser votre compost (1 fois tous les 15 jours, 1 fois par Mois …). Car selon les matières que vous apportez dans celui-ci. Le taux d'humidité sera différent d'un tas de compost à un autre.
- Un peu de bicarbonate de soude saupoudré directement sur le tas de compost évite que celui devienne trop acide. - Marc de café, épluchures de fruits et de légumes (hors oignons et agrumes) sont très apprécié des vers de terre. - Les journaux en noir et blanc feront le bonheur des vers de terre.
Si vous remarquez que votre compost ralentit son processus de transformation, cela vient sans doute soit d'un manque d'alimentation en déchets, soit d'un manque d'air nécessaire aux petites bêtes qui décomposent les déchets.
L'important est d'équilibrer et de varier les déchets. Ainsi, le compost nécessite des déchets humides (matières vertes), des déchets secs (matières brunes) et de l'eau. Vous pouvez y intégrer des épluchures des fruits et légumes, des coquilles d'œuf broyées, des sachets de thé, mais aussi des feuilles mortes !
Oui, vous pouvez composter mouchoirs et essuies-tout en papier.
Pour des pommes pourries :
La pratique du compostage est recommandée pour de petites quantités, en composteur, ou en tas pour de plus grandes quantités.
L'article sur le poireau paru dans le n° 208 des 4 saisons répond à votre question : « Vous pourrez alors déposer sans risque les feuilles abîmées dans le tas de compost.
Puis-je mettre ces végétaux particuliers dans mon composteur : ail / oignon, thuya, laurier, résineux, platane, chêne, végétaux parasités etc. ? Sachez que tout ce que la nature produit se composte, ces végétaux vont donc se composter, mais il faut être attentif, puisque leur compostage sera peut-être plus long.
En vertu de ces mêmes normes, les sacs « oxo-fragmentables » sont interdits, car ils ne sont pas biodégradables. Ces plastiques ne sont en effet pas dégradés par les micro-organismes, ils se fragmentent par oxydation en petites particules qui persistent dans l'environnement.
La phase active peut durer de 1 à 4 mois si l'andain est retourné fréquemment, de 4 à 8 mois si les retournements sont moins fréquents, et de 6 à 24 mois dans le cas d'un compostage passif sans retournement ni aération active.
Le compostage en tas peut souffrir des intempéries : il est donc utile de le couvrir d'une bâche quand le temps s'est mis à la pluie, ou de l'arroser légèrement s'il fait trop sec. * Le bac à compost : un simple cadre en bois, couvert pour éviter les infiltrations de pluie, peut suffire pour produire son compost.
Le compost peut être utilisé à mi-décomposition (on dit alors demi-mûr) ou quand il est suffisamment décomposé (on dit qu'il est mûr). Cela peut prendre entre 6 et 9 mois, selon le type de déchets et la température.