Pour les familles dépourvues de moyens financiers suffisants, appelés aussi les « indigents », les frais d'obsèques sont pris en charge par la commune du lieu du décès. À ce titre, il revient à la commune de prendre en totalité les frais engendrés par les funérailles.
Si la famille du défunt n'a pas des ressources suffisantes, la commune du lieu de décès doit prendre en charge les frais d'obsèques. Dans ce cas, c'est la mairie qui choisit l'organisme de pompes funèbres. C'est le maire qui évalue l'insuffisance de ressources.
L'enterrement est pris en charge par un établissement de pompes funèbres, qui signe un bon de commande avec le maire. Le défunt est inhumé sur le terrain commun du cimetière. Il constitue le lieu d'inhumation par défaut des défunts dont le corps n'est pas réclamé.
Si la personne disposait d'argent sur son compte bancaire ou avait souscrit un contrat obsèques, les frais relatifs à son enterrement seront prélevés directement par les pompes funèbres. À défaut, c'est la commune qui prendra en charge ses obsèques.
Le parisien : Caractérisé par un couvercle plat, le parisien est le modèle le moins cher. Le lyonnais : Marqué par un couvercle en pente continue, le lyonnais est peu répandu par rapport au parisien ou au tombeau. Le tombeau : Il s'agit du cercueil traditionnel par excellence.
Le cercueil en carton est bien moins cher que le cercueil traditionnel. Son prix se situe entre 600 € et 800 €. En comparaison, un cercueil traditionnel peut coûter entre 600 € et plus de 2000 €.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Le coût moyen des obsèques en France est de 3 815 € pour une inhumation et de 3 986 € pour une crémation. Afin que ce coût ne pèse pas sur vos proches, il est possible d'anticiper ses frais d'obsèques.
La fosse commune n'existe plus depuis un certain temps : on parle désormais de Carré des indigents. On y enterre les personnes sans ressource mais aussi les corps non réclamés, par exemple ceux des SDF.
Un cadavre non réclamé peut être remis à une entreprise de services funéraires pour qu'elle en dispose conformément à la présente Loi. Le ministre doit tenir à jour un registre des cadavres non réclamés.
Si le défunt n'avait pas de concession, il est inhumé en terrain communal, dans un emplacement individuel. Cet emplacement est fourni gratuitement pour au moins 5 ans. La sépulture est aménagée selon les souhaits du défunt ou de ses proches et dans le respect du règlement du cimetière communal.
un enfant n'est pas tenu de payer les frais funéraires de son parent si celui-ci a gravement manqué à ses obligations envers lui. Si le solde bancaire est insuffisant, leur part est calculée à hauteur de leurs ressources. Si les membres de la famille ne sont pas d'accord entre eux, il faut saisir le JAF.
Le carré des indigents est, à l'origine, une parcelle de terrain réservée, dans certains cimetières, aux défunts dont le corps n'avait pas été réclamé par ses proches. A l'époque, déjà, l'appellation de « carré des indigents » était non-officielle et péjorative. Il fallait lui préférer le nom de « fausse commune ».
Le coût d'une crémation en France est de 3 986€ en moyenne en 2022. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, les frais de crémation ne sont pas moins onéreux que ceux d'inhumation. Le crématorium coûte en moyenne 690€ en 2022. Le prix de la crémation approche donc les 4 000€.
Qui paie les factures en cours ? C'est le notaire en charge de la succession qui règle les factures du défunt à payer. Pour cela, il est autorisé à puiser sur le ou les comptes en banque de la personne décédée.
Aujourd'hui, les appellations “fosse commune” et “carré des indigents” sont à proscrire. En effet, elles ne sont plus d'actualité puisque le terrain commun n'accueille pas exclusivement les défunts anonymes ou les personnes n'ayant pas les moyens.
D'après l'article L 2223-7 du Code général des collectivités territoriales « Le service est gratuit pour les personnes dépourvues de ressources suffisantes ». La dépouille sera alors enterrée sur un terrain commun au cimetière, dans une tombe individuelle.
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
Et cela engendre des coûts : Le transport du défunt vers une chambre funéraire varie entre 150 et 250 euros (selon la distance et la région) ; Les frais d'admission coutent entre 60 et 170 euros ; La conservation du défunt coute en moyenne 100 € la journée en chambre funéraire.
Pour le décès d'un salarié du secteur privé , les ayants droit du salarié décédé peuvent demander à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépendait le défunt au moment du décès, le versement d'un capital décès.
Aujourd'hui, 30% des Français optent pour la crémation. D'après le récent rapport de la cour des comptes (Février 2019) le prix moyen des obsèques s'élève à 3 350 € pour une inhumation (avec simple ouverture et fermeture du caveau) et 3 609 € pour une incinération.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Les corps, qu'ils soient exposés aux veillées funéraires, ou pris en photo, sont plus présentables. Ainsi, cette pratique combinée à une soigneuse mise en scène d'une personne décédée, permet de rendre la mort plus tolérable pour les proches de la victime.