Prendre du temps pour soi. Entrer en analyse, c'est décider de prendre du temps pour soi. Toutefois, « les premiers effets thérapeutiques peuvent être très rapides, et même immédiats, quand il s'agit de calmer des angoisses », rassure Olivier Douville.
Lorsque vous décidez de commencer une psychanalyse vous devez vous préparer à un parcours prenant (1 à 3 séances par semaine durant 20 à 45 minutes) et long. Il faut aussi que vous soyez prêt(e) à accepter des phases de régressions, de stagnations et des tensions intérieures douloureuses.
La psychanalyse intervient soit quand on a déjà consulté un psychiatre ou un comportementaliste et que ça n'a pas marché, soit parce qu'on éprouve le désir de mieux se connaître. Certains font une analyse parce qu'ils ont le sentiment qu'une partie d'eux-mêmes ne parvient pas à s'exprimer.
Le psychanalyste est un thérapeute qui aide une personne à mieux vivre grâce à une cure psychanalytique. Inventée par Freud, cette technique permet au patient d'explorer son inconscient pour essayer de résoudre les conflits qui remontent à son enfance et pèsent sur son existence.
La psychanalyse se pratique pendant des séances individuelles dans le cabinet d'un psychanalyste, et débute par des entretiens préliminaires durant lesquels l'analysé explique les raisons qui l'amènent. C'est l'occasion pour le psychanalyste de voir si et comment et il peut aider.
Savoir mobiliser ses ressources. L'auto-thérapie revient à prendre soin de soi-même en mobilisant ses ressources intérieures. Hélène Romano note : bien souvent, nous les méconnaissons alors qu'elles "nous évitent de rester bloquer sur des croyances négatives".
On pourrait dire que c'est à ce moment qu'il s'agirait pour lui d'aller voir un psychanalyste pour redéployer ses questions et sa liberté d'y répondre. Autrement dit c'est quand sa solution de compromis est mise à mal qu'elle lui apparaît comme un symptôme qui bride sa liberté.
pour une psychanalyse, le prix d'une séance varie de 30 à 100 euros, la moyenne se situant autour de 50 euros.
Lors d'une cure analytique classique, les séances durent chacune 45 à 50 minutes. Elles se déroulent trois, quatre, voire cinq fois par semaine sur une durée de quelques mois à quelques années, mais cela dépend bien sûr des difficultés et du vécu de l'analysant.
Le remboursement s'effectue par l'organisme d'assurance maladie obligatoire (à hauteur de 60 % du tarif de la séance) et le reste par la complémentaire/mutuelle) (à hauteur de 40 % du tarif de la séance) (1).
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
La psychanalyse classique préconise en effet un patient allongé sur un divan, tandis que son psychanalyste se trouve derrière lui et le laisse parler sans vraiment intervenir.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c'est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. L'EMDR est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d'expériences de vie traumatisantes, perturbantes.
Pour soigner une dépression, la psychothérapie peut être recommandée. Seule, si elle est légère ou associée à des antidépresseurs, si sa forme est plus sévère. La plus pratiquée: la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
« Le paiement a pour avantage de moduler la relation analytique, il permet d'inverser cette relation de dépendance ; sous cet aspect c'est l'analyste qui dépend du patient », indique le psychanalyste Alain Gibeault.
La psychanalyse se différencie de la psychothérapie du fait que l'analysant exprime un désir de savoir. Savoir comment il fonctionne, comment son histoire l'a façonné, et comment vivre avec cela. C'est ce désir qui est le moteur de la cure analytique, et non le souhait d'aller mieux comme en psychothérapie.
De manière pratique, le psychanalyste travaille à la guérison du patient grâce à une cure par la parole. Ainsi, un psychologues comme un psychiatre peut également être psychanaliste, la psychanalyse étant une spécialité que l'un comme l'autre peut décider d'acquérir.