Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Dès qu'un talus présente 100% de pente, il faut réaliser des protections anti-éboulements ou des consolidations suivant la nature du sol. Présentant de grands risques d'érosion, il aussi est nécessaire d'y planter des végétaux rapidement et d'ancrer la terre végétale à l'aide de grillage ou de filets.
Cas 1 : Aménagez un terrain en pente douce
Un grand choix de vivaces, en particulier les espèces couvre-sol, satisfont à de telles conditions. Pensez aussi aux rosiers couvre-sols. Aménagez éventuellement une partie de votre pente en rocaille, avec des végétaux adaptés.
Les plantes couvre-sol adaptées aux talus en pente
plantes aux racines traçantes et puissantes : millepertuis (Hypericium spp.), pervenche (Vinca major et Vinca minor), hémérocalle, iris, ainsi que dans les régions méditerranéennes, agave, yucca, opuntia…
Il suffit de créer un muret ou un mur. Là encore, plusieurs solutions sont possibles : En pierre naturelle avec des barrettes / des petits moellons, plus ou moins calibrés selon l'effet voulu. Il peut s'agir d'un muret en pierres sèches (celles-ci ne sont pas scellées entre elles) ou maçonnées.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Les préalables à la réalisation d'un mur de soutènement
Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²
Privilégier les plantes grimpantes comme le lierre ou les rosiers lianes, et les encourager à partir à l'assaut des parois. À leur pied, laisser retomber les rameaux souples de certains arbustes et plantes vivaces tels que desmodium, pérovskia, valérianes et euphorbes.
Si la pente est un peu forte, le milieu doit être planté de couvre-sol. Tels des corbeilles d'argent, des oreilles d'ours, des sédums, des érigerons, des gypsophiles ou même des heuchères qui possèdent une souche charnue. Leurs feuilles colorées s'associent à merveille aux fines herbes des graminées.
Vous pouvez tout à fait choisir entre différentes essences de bois comme le pin, le chêne ou l'acacia, pour des murs ou une clôture avec un design qui vous plaira.
Creusez un trou à l'horizontale, en dégageant la terre dans le sens de la pente pour façonner une sorte de petite terrasse. Plantez au fond d'un trou plus profond que d'ordinaire : ajoutez 3 à 5 cm car il y aura un petit déchaussement, surtout si la terre est meuble.
Si vous observez des paysages alpins ; vous remarquerez que les grosses pierres sont situées dans le bas des pentes, et les plus petites en haut. Respectez cette disposition. Orientez toutes les pierres dans la même direction, l'effet sera plus naturel. Faites toujours reposer les roches sur leur face la plus stable.
Des bordures colorées et idéales pour un terrain en pente
Optez pour ces bordures incurvées qui retiendront la terre sur un terrain pentu. Une fois bien installées dans le sol, elles ne bougent pas et garantissent une bonne stabilité.
Pour ce faire, il faudra déposer les graviers sur le lit de stabilisation. Ils doivent recouvrir entièrement le fond sur 10 cm. Il faut se servir ensuite d'un film géotextile pour contrer la repousse des racines. Enfin, il faut utiliser la terre évacuée pour faire le remblai et tenir le tout compact.
Bordure en ardoise : un matériau à recycler
Pour ce faire : Creusez un fin sillon autour du parterre ou de l'allée à délimiter en suivant les contours à l'aide d'un éventuel cordeau. Insérez en léger quinconce chaque tuile d'ardoise en laissant dépasser du sol le sommet de la tuile sur quelques centimètres.