l'hiatus. ► La pause à l'intérieur d'un vers est appelée... la césure.
L'enjambement
Quand la pause finale n'accomplit pas le sens du vers et que l'on doive le continuer dans le vers suivant, on dit qu'il y a enjambement.
Un hémistiche est proprement la moitié d'un vers à césure. On peut aussi désigner la position médiane d'un vers comme étant à l'hémistiche : ainsi, une coupe à l'hémistiche signifie que la coupe se trouve au milieu du vers.
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
Renvoi au vers suivant d'un ou plusieurs mots utiles à la compréhension du premier vers.
❯ On parle d'enjambement quand un groupe syntaxique déborde sur le vers suivant de façon symétrique. Cela crée un effet de continuité. ❯ On parle de rejet quand un groupe syntaxique se termine au début du vers suivant. Cela crée un effet de rupture.
Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
En poésie, le pied est l'unité rythmique d'un vers ou d'une phrase. Il en permet la scansion et comprend deux ou plusieurs syllabes dont les quantités s'opposent et/ou se subordonnent les unes aux autres et où les temps sont tantôt levés tantôt baissés.
L'enjambement crée un effet d'allongement du vers. Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi.
Vers pairs et impairs
Un vers qui contient un nombre de syllabes pairs (12, 10, 8, 6, etc) est appelé « vers pair ». Un vers qui contient un nombre impair de syllabes (11, 9, 5, etc) est appelé « vers impair ».
– Disposition : on distingue les rimes plates ou suivies (deux par deux, aa, bb, cc…), les rimes croisées (abab, cdcd…), les rimes embrassées (abba).
Limite rythmique à l'intérieur d'un vers, théoriquement suivie d'un repos. (La césure coupe le vers alexandrin en deux hémistiches : « Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. » [Boileau]).
m. Il se dit du vers français de douze syllabes. Les vers alexandrins sont aussi appelés vers héroïques.
alexandrin
Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
La césure est la coupe1 placée dans un vers entre deux groupes rythmiques. La césure médiane est la coupe placée au milieu d'un vers. La césure joue un rôle de repère dans le décompte rythmé des syllabes.
Le rythme brisé peut servir à donner une autre résonance au texte en lui donnant une résonance poétique beaucoup plus forte.
Fait de refuser, de ne pas admettre ; abandon : Le rejet d'une requête. 4. Jeune essaim d'abeilles qui abandonne la ruche natale.
Le contre-rejet n'existe que s'il est constitué par un élément bref (quelques syllabes précédées d'une coupe marquée) lié syntaxiquement au vers suivant mais mis en relief en jouant sur l'atténuation forte de la pause attendue à la fin du vers.
Procédé consistant à placer en fin de vers un mot ou un groupe de mots appartenant, par la construction et le sens, au vers suivant.
Se dit d'un vers qui a six syllabes.
Le vers est un alexandrin, celle compte pour une seule syllabe. Le vers est un octosyllabe, ge, suivi d'une consonne, compte pour une syllabe, voile compte pour une syllabe.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse. Ces divergences s'expliquent par le latin et par l'histoire de la langue.
I) Hiatus & euphonie : ? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
Décalage, coupure. Exemple : Il y a un hiatus entre ce qui était écrit et la réalité. En anatomie, nom donné à certains orifices. Exemple : Les hiatus du diaphragme, l'hiatus œsophagien, etc.