Dans un système de chauffage collectif, la facture de chauffage comprend la consommation personnelle de chauffage, à hauteur de 70%, et les frais communs à tout le bâtiment ( entretien, consommation électrique de l'appareil…) à 30 %.
70 % de la facture concerne les frais de chauffage individuels (établis sur la consommation réelle), propres à chaque résident ; 30 % des dépenses relèvent de frais de chauffage communs (maintenance de la chaudière, chauffage des parties communes…), divisés équitablement entre tous les occupants de l'immeuble.
Comment est facturé le chauffage collectif ? Depuis mars 2017, tous les logements profitent d'une facture individuelle de chauffage en fonction de leur consommation réelle, avec la répartition suivante : 70 % de consommation individuelle et 30 % de consommation collective pour les parties communes.
Comment marche le chauffage collectif ? Le chauffage collectif est un système qui permet de chauffer les radiateurs de plusieurs logements d'un immeuble ou d'un ensemble d'immeubles collectifs via un réseau de distribution vertical par colonnes montantes ou horizontal avec une boucle.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
Elle peut être prévue par le contrat avec le chauffagiste qui peut prévoir de la décaler. En copropriété, la période de chauffe peut être fixée par le règlement de copropriété ou par une décision prise en assemblée générale.
Limitation de température à 19°
La limitation de la température est fixée par la Loi à 19° pour les bâtiments collectifs équipés de chauffage central. Les articles R. 241-25 à R. 241-29 du code de l'énergie instaurent l'obligation de limiter la température de chauffage dans les bâtiments.
En règle générale, on considère qu'il faut que la température intérieure soit significativement inférieure à 19 degrés pour que la demande de remise en marche ou de maintien du chauffage collectif soit jugée acceptable.
À ce titre, l'Ademe recommande de régler le thermostat sur 19-20 °C en journée et 16-17 °C la nuit afin de limiter le gaspillage énergétique. C'est en moyenne le taux d'économies de chauffage réalisées pour 1 °C de température en moins dans le logement (source : Ademe).
La mise en route du chauffage collectif est pour autant souvent fixée au 15 octobre chaque année. Mais le chauffage collectif peut être allumé plus tôt ou plus tard selon la zone géographique dans laquelle le bien se situe.
Si la température moyenne en journée ne dépasse pas les 16 degrés pendant 5 jours consécutifs, alors on peut allumer le chauffage collectif. C'est au conseil syndical et à son syndic de convenir, avec l'exploitant de chauffage, des paramètres et donc des dates de démarrage et d'arrêt du chauffage.
Contactez votre syndic de copropriété. Il fera intervenir un expert en chauffage ou un plombier compétent pour débrancher la chaudière collective. Une telle réactivité est importante et se doit d'être réalisée en urgence.
Le chauffage collectif étant la propriété du syndicat des copropriétaires, sa suppression nécessite au préalable un vote en assemblée générale (AG).
Il suffit d'adopter chez vous quelques écogestes simples, comme par exemple : - Baisser le chauffage des pièces à vivre de 20 à 19°C, soit une réduction de 7 % de votre consommation4 d'énergie, et d'un à deux degrés supplémentaires dans votre chambre à coucher.
Fonctionnement d'un compteur de calories
Une mesure s'effectue en permanence et les consommations s'incrémentent toutes les 4 minutes si : La sonde radiateur dépasse les 23°C, L'écart de température entre la sonde radiateur et la sonde d'ambiance est supérieur à 4,5°C.
Comment calculer la puissance de chauffage nécessaire
On calculera alors le nombre de watts nécessaires ainsi : nombre de pieds carrés X hauteur des murs en pieds X 1,25 watts (par pied cube). Pour une pièce de 16 X 16 avec plafonds de 9 pieds, cela donnera ceci : 16 X 16 X 9 X 1,25 = 2 880 watts.
Si on laisse le chauffage allumer toute la journée, il est nécessaire de baisser de quelques degrés le thermostat pour maintenir la chaleur dans les pièces. La consommation est moins importante car elle se diffuse durant toute la journée.
Un risque de surchauffe et de surconsommation
Que ce soit en journée car vous êtes au travail, la nuit ou même le temps d'un week-end à la campagne, il est recommandé de la laisser en route, et plutôt de jouer avec les températures du chauffage. Pourquoi ?
Tant qu'il y a des occupants dans la maison, il est conseillé aux propriétaires de régler leurs thermostats entre 68 et 72 degrés pour favoriser un confort maximal . Une température agréable pour tout le monde dans la maison, quels que soient les vêtements qu'ils portent, se situe entre 68 et 72 degrés, ce qui n'est ni trop chaud ni trop frais.
Energy.gov suggère que 68 degrés est une bonne température ambiante lorsque vous êtes éveillé à la maison, mais recommande de la baisser lorsque vous dormez ou êtes absent . Abaisser votre thermostat de 7 à 10 degrés pendant huit heures par jour peut réduire vos dépenses annuelles de chauffage jusqu'à 10 pour cent.
L'Organisation mondiale de la santé recommande de maintenir la température intérieure entre 64 et 75 degrés pour les personnes en bonne santé . Mais pour ceux qui sont très jeunes, âgés ou qui ont des problèmes de santé, la température minimale ne doit pas descendre en dessous de 68 degrés, précise l'organisation.
Dans ses lignes directrices sur le logement et la santé , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) suggère une température ambiante de base de 18 °C pour les personnes en bonne santé et convenablement habillées . Pour les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes malades, la température ambiante recommandée est de 20 °C.
Selon la loi, dans les locaux d'habitation, « les limites supérieures de température de chauffage sont fixées en moyenne à 19 °C » pour l'ensemble des pièces d'un logement (article R 241-26 du code de l'énergie).
Dans un logement chauffé, la moyenne des températures mesurées au centre de chaque pièce est réglementairement limitée à 19°C. En conséquence, un chauffage ne permettant pas de dépasser la température moyenne de 19°C dans le logement n'est pas considéré comme défaillant.