Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de
Timide et colérique à la fois, Candide est un héros contrarié, voire un antihéros dont la naïveté se confond avec son personnage devenu un type. Son nom décrit son caractère, et son bon sens, mis à rude épreuve, lui fait découvrir la sagesse.
Candide est présenté comme un bâtard parce que son père n'a « pu prouver que soixante et onze quartiers » ce qui révèle la force et la sottise des préjugés aristocratiques. Enfin, le baron se complaît dans l'illusion d'être plus riche et puissant qu'il ne l'est vraiment.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Candide est représenté principalement sous forme d'un caractère qu'il incarne. Ce caractère fait de lui l'homme qu'il est jusqu'à lui donner son nom : « Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple : c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide » (chap.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Enfin Pangloss est décrit en dernier, le ton est administratif, il est assimilé à un « oracle ». « admirablement » => présentation dans le discours de Pangloss. L'évocation de ce contexte s'apparente donc beaucoup à celle du conte.
Avec Candide, les élèves découvrent la société du XVIIIe siècle, les combats des Lumières, les débats philosophiques de l'Europe moderne. Ils se familiarisent avec l'argumentation indirecte, l'apologue, le conte philosophique.
15 et 20) pour désigner Candide et Pangloss. Le narrateur paraît adopter un point de vue (ou une focalisation) externe par rapport à l'histoire racontée : les événements et les personnages sont vus de l'extérieur et présentés de façon apparemment neutre et objective.
Candide est donc un exemple typique du genre littéraire qu'est le conte philosophique.
bonhomme, crédule, ingénu, innocent, jeune, naïf, pur, simple. – Littéraire : frais, virginal. Contraire : astucieux, cynique, déluré, dissimulé, faux, fourbe, hypocrite, incrédule, malicieux, retors, rusé, sournois, vicieux.
Candide est le héros éponyme d'un conte philosophique de Voltaire. Dans ce conte, l'auteur se moque de la philosophie de Leibniz à travers le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, et fait également de son récit une leçon de morale. Cette œuvre a donc un aspect philosophique.
Candide manifeste l'œuvre de philosophe de Voltaire : l'auteur y livre une lutte acharnée qui vise à la fois la métaphysique et l'esprit de système, ainsi que les différents maux qui touchent le monde : le fanatisme, l'intolérance, la guerre et l'esclavage.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Le personnage de Candide est double. À la fois pur, car dénué de tous préjugés et naïf, devenant une cible pour tout bon orateur en quête de public à abreuver de ses idées. Tout l'enjeu de ce roman d'apprentissage est que Candide parvient à se défaire de sa naïveté sans perdre sa pureté.
Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu'un d'autre que lui et est très dépendant de Pangloss.
Raison du choix (1 minute) :
Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
Par cette phrase, il explique que l'on veut absolument qu'un monde parfait existe, mais que ce n'est qu'un rêve. - Voltaire insiste sur le fait qu'un monde parfait tel que l'Eldorado ne peut exister, ce n'est qu'un rêve.
Chapitre 9
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce.