Une radiothérapie est généralement composée de 15 à 40 séances qui s'étalent sur 3 à 7 semaines, au cours desquelles des contrôles sont réalisés, afin de s'assurer que le traitement effectivement réalisé correspond au traitement planifié.
Un traitement de radiothérapie en 5 jours au lieu de 3 à 5 semaines : c'est le pari réussi par Gustave Roussy pour proposer aux femmes de plus de 60 ans avec un cancer du sein localisé un nombre réduit de séances de radiothérapie après leur opération, avec la même efficacité thérapeutique.
En général, on administre une seule séance pour traiter une tumeur primitive au cerveau ou des métastases cérébrales.
L'administration des rayons est effectuée à petites doses tous les jours ; les rayons passent ainsi à travers le corps mais ils ne restent pas, vous n'avez donc rien à craindre, vous ne serez pas radioactif. Elle peut être associée à d'autres traitements du cancer comme la chirurgie et la chimiothérapie.
Par ailleurs, les effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie peuvent entrainer une perte d'appétit.
Le suivi comprend le plus souvent un examen clinique régulier, des bilans sanguins et des examens d'imagerie (IRM, scanner, échographie, etc.).
Lors de la radiothérapie, le corps utilise plus d'énergie pour se guérir. La fatigue est plus fréquente lorsqu'on traite de grandes régions du corps. L'anémie peut apparaître quand la radiothérapie est dirigée vers des régions du corps où il y a de la moelle osseuse, comme le bassin. L'anémie peut engendrer la fatigue.
Les effets secondaires des rayons
Ils se manifestent par des nausées, des vomissements, une diarrhée, une cystite, une gêne respiratoire ou une somnolence. La fatigue est aussi liée à la douleur physique lorsque des métastases osseuses se sont développées par exemple.
Ce traitement n'est pas obligatoire dans le cadre du cancer du sein et dépend de multiples facteurs. Votre médecin, en concertation avec une équipe pluridisciplinaire, juge des bénéfices et risques de chaque traitement pour ses patientes.
les troubles cutanés (démangeaisons, rougeur, sécheresse…) la perte d'appétit. les troubles gastriques (nausées, vomissements…) les troubles buccaux (sécheresse buccale, difficulté à avaler…)
Les soins de support et d'accompagnement peuvent également pallier la fatigue physique et psychique (par exemple : l'acupuncture, le yoga, l'hypnose). L'équipe médicale pourrait également orienter le patient vers la pratique d'une activité physique adaptée à sa convalescence (marche, natation, Pilate…)
Les effets secondaires les plus fréquents de la radiothérapie sont la fatigue et la diminution de l'appétit. Les effets secondaires de la radiothérapie varient fortement et dépendent de la zone du corps traitée. Deux personnes recevant le même traitement peuvent y réagir différemment.
Si le PSA reste indétectable, pendant sept à dix ans en postopératoire, il n'y a plus de risque de récidive et la guérison est affirmée [15,16]. Après radiothérapie, le taux du nadir du PSA peut atteindre une valeur inférieure à 1 ng/ml.
Le tarif est fixé à: 754 euros par séance conventionnelle pour un traitement VMAT (Irradiation avec Modulation d'intensité Volumétrique par Arc Thérapie) soit 18 850 Euros pour 25 séances et 24 882 euros pour 33 séances. 2 906 euros par séance stéréotaxique, soit 14 530 euros pour 5 séances.
Après la séance de rayons, et en cas d'irritation, appliquez une compresse d'eau thermale et après avoir séché soigneusement la peau, déposez généreusement une crème réparatrice et protectrice.
Les rayons boostent l'immunité
Non seulement la radiothérapie tue certaines cellules cancéreuses mais elle influe sur les cellules de défense de l'organisme, situées dans la tumeur et autour d'elle.
Les nouveaux enjeux de la radiothérapie sont de permettre à l'organisme de développer une réponse anticancéreuse à distance des zones irradiées, en plus de détruire localement et sans effet secondaire significatif une tumeur ou ses métastases.
En effet, plusieurs études ont déjà prouvé l'intérêt d'une consommation de bananes pour réduire l'apparition de cancers. Une étude menée en Suisse sur 61 000 femmes âgées de 40 à 76 ans et publiée en 2005 a pu établir un lien entre la consommation de bananes et l'apparition du cancer du rein.
Eviter les boissons trop chaudes ou trop fraîches qui peuvent provoquer des douleurs. Eviter les aliments agressifs (épices, moutarde, pain sec, croûte du pain, biscottes…) et les aliments acides (vinaigre, agrumes, tomates, cornichons…). Faire des repas fractionnés et faciles à avaler, éviter de manger trop chaud.
La marche à pied, la bicyclette, la gymnastique douce, la relaxation, le tai chi, le yoga ou encore la natation. Des associations proposent des cours en petits comités permettant aux personnes atteintes ou ayant été atteintes d'un cancer de pratiquer des activités physiques et sportives.
On parle de rémission lorsqu'une affection cède du terrain et que l'état du patient s'améliore temporairement. Si tous les signes de la maladie ont disparu, il s'agit d'une rémission complète.
Les mécanismes de la rechute
La rechute peut se manifester de deux façons : la récidive locale ou loco-régionale, qui siège sur le lieu même ou dans le proche voisinage de la tumeur primaire. Ou les métastases, qui siègent à distance de la lésion initiale et souvent dans un organe tout à fait différent.
Le risque global de récidive à long terme allait de 13 à 41% (13 à 34% pour les tumeurs de grade T1, 19 à 41% pour les tumeurs de grade T2).