Elle est constituée d'un ou plusieurs satellites qui sont recouverts d'une coiffe à la forme aérodynamique qui les protège tant que la fusée traverse l'atmosphère et qui est larguée par la suite pour réduire la masse propulsée.
Les moteurs des fusées produisent beaucoup de gaz très chaud, envoyé à grande vitesse vers l'arrière. La fusée avance alors vers l'avant. Elle décolle et s'élève dans le ciel.
Les principaux propergols utilisés dans les fusées et les satellites sont l'hydrazine, qui est le carburant, et le peroxyde d'azote, la substance qui provoque la combustion. Ces substances sont performantes dans les propulseurs, mais elles présentent cependant des inconvénients.
« Un lancement de fusée pour quatre personnes représente entre 200 à 300 tonnes de CO2. Dans ce cas de figure, chaque passager dépense en moyenne 4,5 tonnes de CO2 au cours d'un seul vol ».
En 1893, le Russe Konstantin Tsiolkovski imagine le fonctionnement de la fusée spatiale : son mode de propulsion, son carburant et le fait qu'elle doit compter plusieurs étages. En 1926, l'Américain Robert Goddard lance une fusée qui s'élève à 12 m de hauteur, à la vitesse de 96 km/h.
Diamètre : environ 5,40 m ; Poids : environ 750 tonnes au moment du décollage, soit un dixième de la Tour Eiffel ; Carburant : Propulseurs d'appoint (EAP) : 480 tonnes de poudre (propergol solide), répartis dans les deux étages d'accélération à poudre mis en place dans le bâtiment d'intégration lanceur.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.
En un quart d'heure, 3.630.000 litres de carburant partaient en fumée. Une telle quantité de carburant permettrait à une voiture (sur une base de 7 litres aux 100 kilomètres) d'effectuer 51 850 000 km, soit 1296 fois le tour de la Terre au niveau de l'Equateur.
Le lanceur a accumulé une énorme énergie cinétique pour placer en orbite sa charge utile. Pour pouvoir revenir sur Terre cette énergie cinétique doit être dissipée, c'est-à-dire que la vitesse acquise (environ 7,5 km/s s'il a atteint l'orbite basse) doit être annulée.
Le lanceur imprime une vitesse de rotation plus ou moins importante à la charge utile pour lui donner une certaine stabilité. Celle-ci se sépare alors du lanceur.
La fabrication des moteurs utilisés par des lanceurs comme Ariane 5 se fait chez le constructeur Snecma (filiale de Safran), à Vernon, dans l'Eure. C'est ici que les moteurs sont testés pour la première fois avant le vol. Les essais sont très courts puisqu'ils ne durent que quelques centaines de secondes.
Ce panache de fumée est en fait de la vapeur d'eau expulsée des réservoirs de l'engin en très grande quantité et de manière très rapide. Selon le principe de mécanique d' « action-réaction », l'expulsion de la vapeur d'eau produit une poussée très grande et permet le décollage de la fusée.
Avec 96,5% de taux de réussite de ses lancements, la fusée Ariane 5 est la plus fiable au monde et après 22 ans de service, elle va effectuer mardi soir son 100ème lancement depuis la base de Kourou, en Guyane.
L'étage principal d'une fusée chinoise va retomber sur Terre de manière incontrôlée. La fusée pourrait rentrer dans l'atmosphère entre samedi soir et dimanche, aux premières heures, dans une zone comprenant une immense partie de l'Amérique et de l'Australie, toute l'Afrique, le sud de l'Asie et de l'Europe.
La tuyère du moteur, va alors canaliser les gaz dans la direction opposée de celle où l'on veut faire aller la fusée. Donc les gaz en s'appuyant sur la tuyère vont pousser la fusée, et ceci quel que soit le milieu dans lequel elle se trouve : dans l'atmosphère ou dans le vide de l'espace (c'est la "réaction").
Pourquoi ne s'écrasent-ils pas sur la Terre ? Parce qu'ils tournent autour, bien sûr. La force d'inertie qui permet à la station ISS de rester en orbite autour du globe s'annule avec la gravitation (le mot qui désigne la gravité dans l'espace) qui l'attire vers son centre.
Le 28 janvier 1986, la navette spatiale américaine Challenger explose après seulement 73 secondes de vol. La tragédie, télévisée en direct par la chaine CNN, cause une réelle onde de choc aux États-Unis : les sept membres de l'équipage sont les premiers Américains à mourir en mission spatiale.
Parce qu'avec un seul étage, une fusée ne peut lutter contre l'attraction terrestre. En larguant un à un ses étages, elle s'allège à chaque fois et peut ainsi aller de plus en plus vite !
Une fusée sera stable si : Son centre de gravité est au dessus de son centre latéral de poussée, Sa marge statique est comprise entre 1 et 3 fois son diamètre moyen (2 fois idéalement).
Masse combustible : 2 750 tonnes, Hauteur : 105 mètres. Le SpaceX Starship/Super Heavy pouvait mesurer 122 mètres de haut et peser 5 000 tonnes à pleine charge (LOX et méthane).
Elles montrent que la vitesse associée à un maximum de décès est de 0,82 mètre par seconde (2,85 kilomètres par heure). Ce serait donc la vitesse de croisière de la Grande Faucheuse... Plus encore, aucun homme marchant à plus de 1,36 mètre par seconde (4,9 kilomètres par heure) n'est mort pendant la durée de l'étude.
La méga fusée de la Nasa devait décoller le lundi 29 août 2022 à 14h33, heure française. Finalement, le lancement a été annulé à cause d'une fuite dans le moteur numéro 3 de la station de lancement. La date de report tombait ce samedi 3 septembre 2022, à 20h17 heure française.
La vitesse maximale d'une fusée aujourd'hui
Jusqu'alors, l'objet spatial le plus rapide du monde est la sonde Parker, embarquée par la fusée Delta IV Heavy en 2018. La sonde solaire Parker a ainsi atteint une vitesse proche des 600 000 km/h. Et les records risquent de pleuvoir encore dans les années à venir.