Par opposition au dénouement tragique, le dénouement d'un comédie est généralement heureux (souvent un ou plusieurs mariages). Il doit en principe découler logiquement de tout ce qui précède (c'est ce qu'on appelle un dénouement « nécéssaire ».
Le dénouement, c'est tour à tour la mort du héros principal ou son triomphe, l'achèvement d'une œuvre ou la consommation d'une catastrophe, c'est la vertu récompensée ou malheureuse, l'innocence sauvée ou opprimée, ce sont toutes nos sympathies trompées ou satisfaites par l'événement définitif.
Le dénouement au théâtre est la dernière scène, celle dans laquelle tous les nœuds dramatiques se défont et toutes les intrigues de la pièce se résolvent.
La comédie présente les travers de l'être humain dans le but de faire rire. Pour ce faire, ce genre met en évidence un trait de caractère, une situation injuste, à travers un jeu d'acteur dans lequel tout est grossi, exagéré.
Le dénouement : la dernière scène d'une pièce de théâtre. Le nœud se dénoue : la situation est résolue.
Les stichomythies désignent des répliques courtes qui s'enchaînent voire, dans le cadre de vers, d'un vers partagé entre différents personnages.
C'est parce que l'issue des comédies est en règle générale constituée par un mariage que le schéma de la comédie est «presque toujours » union, désunion (ou sépara¬ tion), réunion. En d'autres termes, si le nœud de la comédie est la séparation des amants, c'est parce que le dénouement doit conduire au mariage.
Le comique
Si les comédies peuvent n'avoir pour simple but que de faire rire (farces, théâtre de boulevard), elles ont le plus souvent une visée plus profonde. En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains.
Ecrite en 1962 pendant une maladie, Le Roi se meurt, cette oeuvre, devenue classique de Ionesco, est une tragi-comédie dans laquelle il est question de l'homme face à sa mort. « Non. Je ne veux pas mourir. Je vous en prie, ne me laissez pas mourir.
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules. 3. Genre littéraire, théâtral, cinématographique, etc., dont le propos est d'amuser.
Tragédie (nom féminin) : contrairement à la comédie, la tragédie se termine (en principe) mal.
Quiproquo : erreur, malentendu consistant à prendre une personne pour une autre ; par extension, confusion portant sur un objet, une situation… Il a le plus souvent un effet comique (comique de situation).
« Un bon dénouement doit briller par sa clarté, jusqu'au dernier mot. La narration doit se terminer d'elle-même, sans artifices. Vous pouvez réserver une certaine surprise à votre personnage ou explorer un détail laissé de côté afin de surprendre et satisfaire votre lecteur.
– Littéraire : terminaison. Contraire : début, introduction.
Le dénouement doit permettre la résolution de toutes les questions posées par le spectateur, que la fin soit heureuse (comédie) ou malheureuse (tragédie). La résolution permet au spectateur de méditer sur un enjeu de la pièce, philosophique ou narratif, ou sur lui-même par projection.
Traditionnel, le dénouement-résolution apporte une solution aux problèmes rencontrés par les personnages. Celle-ci peut être heureuse (la comédie, le mélodrame) ou tragique (la tragédie classique, le drame).
A la fin de la pièce, "il n'y a plus rien sur le plateau, sauf le Roi sur son trône dans une lumière grise. Puis le Roi et son trône disparaissent également". Ainsi la pièce Le Roi se meurt nous amène à une réflexion sur notre propre mort, et sur nos réactions face à notre propre fin.
Le roi représente l'être humain face à la mort. D'abord, il refuse d'admettre qu'il va mourir. Puis il se révolte, il s'indigne contre la mort, contre l'inéluctabilité de sa fin. Il se révolte aussi contre lui-même, car il n'a pas réfléchi suffisamment à sa condition d'homme.
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Autodérision (rire de soi-même et de ses propres défauts) 2. Comique de caractère (comique fondé sur l'exagération d'un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4. Comique de l'absurde ou nonsense (humour fondé sur l'absence de logique) 5.
C'est une technique qui doit disparaître au moment où le comédien joue, explique-t-il. La comédie ou la tragédie, c'est la même base de théâtre. Il faut rendre le comédien le plus sincère et le plus crédible dans ce qu'il fait. Quelqu'un qui ne joue pas de manière sincère se voit tout de suite».
Les personnages de la comédie classique sont en général issus d'un milieu bourgeois. N'étant ni héros, ni roi, ni prince, ils ont des préoccupations banales, comme la santé, l'argent, la vie de famille, qui fournissent l'intrigue. Ils s'expriment dans un langage ordinaire et parfois ridicule.
La Comédie-Française a été créée le 21 octobre 1680 à la demande de Louis XIV, qui souhaitait rassembler les deux troupes qu'on retrouvait à Paris à cette époque : la troupe du théâtre du Guénégaud dirigée par La Grange, et la troupe de l'hôtel de Bourgogne.