Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
La ville de demain aura plus de verdures. Il y aura même des immeubles-forêts, des maisons-conteneurs, des villes-îles, donc des cités flottantes. Il y aura moins de pollution grâce aux transports collectifs, aux taxis volants et aux voitures électriques.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
Ville en perpétuelle construction, les projets y sont florissants, et toujours plus ambitieux. La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
En 2050, deux êtres humains sur trois habiteront dans des villes, soit près de 6 milliards d'urbains. Les villes continueront à s'agrandir pour accueillir plus d'habitants. L'étalement urbain et les déplacements à l'intérieur des villes sont des enjeux importants de la ville de demain.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
La mobilité, un enjeu de taille pour la ville verte
De nombreuses villes développent la mobilité verte. Pour ce faire, les villes vertes tentent de réduire l'utilisation de la voiture en améliorant l'offre de transport en commun et en encourageant l'utilisation du vélo.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Paris en 2050 sera une ville conçue à énergie positive avec des tours végétales, solaires et hydrodynamiques, des ponts logements, des appartements énergétiquement solidaires et des tours d'appartements aux toits façon ruche.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
La ville idéale : une ville belle et ergonomique pour tous les usagers. C'est grâce à l'aménagement des espaces qu'il est possible de concevoir une ville à la fois esthétique et ergonomique. La beauté d'une ville est subjective, elle dépend de nombreux critères différents pour chacun.
La ville de demain tournera autour de trois axes forts : La durabilité, avec la construction de bâtiments a minima autosuffisants en énergie et a maxima Bepos, c'est-à-dire capable de produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Ils produiront de l'électricité et serviront de fermes urbaines.
L'idée est de partir d'un espace proche d'un marché où les producteurs locaux pourraient venir s'installer pour vendre leurs produits, ingrédients qui seront utilisés dans la cuisine adjacente. Les espaces seront intégrés à un projet végétal qui valorise l'agriculture urbaine.
1/ Les Pays-Bas.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
Favoriser les espaces verts en ville en limitant la circulation des véhicules pour dégager de l'espace. Créer des espaces verts dans les résidences autour des logements, créer plus de jardins publics. Laisser croître plus la nature en ville, à chaque pied d'arbre, des plantations à chaque place publique, des arbres.
C'est aussi le premier secret d'une ville écologique. Par espaces verts, il ne s'agit pas seulement d'implantation de parcs ou de jardins publics, on peut aussi sensibiliser la population à adopter la main verte à la maison afin de végétaliser les balcons et les terrasses, et ainsi, de rendre les bâtiments, plus verts.
La ville verte s'inscrit dans une logique de développement durable et de respect de l'urbanisme écologique. L'idée est de faire cohabiter les infrastructures de la ville et la nature et améliorer la qualité de vie des citoyens pour rembourser la "dette écologique".
Dans le détail, pour la catégorie des villes, Angers détrône Annecy, leader incontesté du classement 2021 des villes où l'on vit le mieux en France.