Quand la perturbation arrive sur le continent ou sur une surface d'eau plus froide, elle se désagrège et disparaît, faute d'énergie suffisante. L'autre grande cause de la mort des cyclones est l'apparition d'un "cisaillement" vertical du vent au-dessus du tourbillon de surface qui contribue à désactiver le phénomène.
La tempête rencontre un cisaillement vertical du vent. Un faible cisaillement du vent est nécessaire à la formation d'un cyclone tropical. Par contre, un fort cisaillement du vent entrave les processus de soutien de la tempête qui s'affaiblit et meurt.
Les cyclones observent ensuite une trajectoire générale dictée par la rotation de la terre qui consiste à glisser des zones les plus chaudes proches de l'équateur où ils se sont formés, vers les mers plus froides dans lesquelles ils se dissiperont après une durée de vie qui n'excède pas 3 semaines en général.
Comment se forment les cyclones ? Un cyclone se forme toujours sur l'eau. Ainsi, ils naissent au-dessus de l'océan près de l'équateur sous l'effet d'une forte évaporation qui déclenche des vents convergents. L'air froid s'insinue sous l'air chaud qui se soulève : la dépression se creuse, une tempête tropicale se forme.
Mur de l'œil : Formé de cumulonimbus, on y retrouve les mouvements convectifs les plus puissants. Il est accompagné des intempéries les plus intenses du cyclone (vents, précipitations, onde de tempête et tornades).
Quel est le cyclone de dimension la plus grande ? Au niveau mondial, on retrouve le super-typhon TIP d'octobre 1979 dans le Pacifique du Nord-Ouest. On a estimé que son diamètre de vent dépassant la force de " grand-frais " ou 60 km/h était de 2 200 km !
Le cyclone de Bhola fut le cyclone tropical le plus meurtrier de l'histoire écrite, en plus d'être parmi les catastrophes naturelles les plus importantes des temps modernes. Il s'abattit sur le Bangladesh, alors Pakistan oriental, et l'État du Bengale-Occidental en Inde les 12 et 13 novembre 1970 .
C'est une énorme masse de nuages pouvant s'étendre sur un diamètre de 300 à 500 km (ALLEN en 1980 mesurait même plus de 600 km !), organisés en bandes spiralées qui semblent s'enrouler vers un centre de rotation, plus ou moins visible d'ailleurs.
Le risque cyclonique peut causer d'importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu'ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d'eau, crues torrentielles…).
Les amas de nuages nécessaires à la formation des cyclones se trouvent en particulier entre les tropiques, au niveau d'une vaste zone de mauvais temps, qu'on dénomme « zone intertropicale de convergence » ou « zone de convergence intertropicale » (ZIC ou ZCIT).
Les records de vents violents en France
Lorsque le vent souffle, il peut atteindre 150 km/h dans les plaines françaises. Au-delà, on peut parler d'événements exceptionnels. Le record est détenu par le Mont Ventoux, à 1912 m, dans le Vaucluse. Le 19 novembre 1967, le vent y a soufflé à 320 km/h.
La chaleur « stockée » dans l'air à la surface de l'océan est libérée dans l'atmosphère en hautes altitudes où l'air ascendant refroidit et provoque la condensation de la vapeur d'eau. Ce réchauffement en hautes altitudes cause l'ascension de l'air, car il est alors plus chaud que l'air ambiant.
Formation d'un cyclone
Il se forme sur les eaux tropicales supérieures à 27 ou 28 °C. Lorsque des vents, provenant de toutes directions, convergent vers les eaux chaudes, ils entraînent une forte évaporation. Cette vapeur d'eau se condense dans l'atmosphère, et forme des nuages chargés de pluie.
Dans le sud-ouest de ce même océan, ce sont simplement des « cyclones tropicaux ». Pour être considérée comme un ouragan, un typhon ou un cyclone, une tempête doit atteindre des vitesses de vent supérieures à 119 km/h. Si les vents d'un ouragan dépassent les 179 km/h, il se classe en « ouragan intense ».
La liste des noms est proposée par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) des Membres de l'OMM d'une région donnée, puis approuvée par les organismes régionaux compétents en matière de cyclones tropicaux lors de leurs sessions annuelles ou biennales.
Dépression tropicale, si ces vents ne dépassent pas 63 km/h; Tempête tropicale, lorsque ces vents dépassent 63 km/h. On lui donne alors également un prénom; Ouragan, typhon, cyclone tropical ou tempête cyclonique très violente, selon le bassin, lorsque ces vents dépassent 116 km/h.
Les cyclones tropicaux, malgré leurs effets dévastateurs, jouent un rôle crucial dans l'équilibre énergétique de la planète. Ils transfèrent l'excédent de chaleur de la surface vers l'atmosphère déficitaire.
Les tornades ont des diamètres de quelques centaines de mètres et sont produites à partir d´une cellule convective unique (i.e. orage ou cumulonimbus). Un cyclone tropical en revanche, a un diamètre de quelques kilomètres et est constitué de plusieurs voire de douzaines de cellules convectives.
C'est le typhon qui est le plus violent. D'ailleurs certains sont même qualifiés de super-typhons lorsqu'ils dépassent les 241 km/h.
Wilma est l'ouragan le plus intense jamais observé sur le bassin cyclonique de l'océan Atlantique nord, avec une pression barométrique centrale de 882 hPa ( 18 octobre 2005 à 8 h EDT). Le record précédent avait été atteint par l'ouragan Gilbert en 1988 (888 hPa ).