Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
Tous les hydrocarbures (le pétrole brut et le gaz naturel) sont créés à partir d'un processus de décomposition de plantes et d'organismes microscopiques qui vivaient dans les océans il y a des millions d'années.
En tant qu'énergie fossile, le pétrole est enfermé dans la roche. Par conséquent, trouver de l'or noir nécessite une enquête minutieuse menée, d'abord, par des géologues en surface, puis par des géophysiciens en profondeur.
Une grande partie du pétrole et du gaz naturel que nous utilisons aujourd'hui trouve son origine dans un temps où les dinosaures peuplaient notre planète, il y a 150 millions d'années. Environ 15 m3 de pétrole continuent à se former chaque jour, mais nous en utilisons quotidiennement 15 millions de m3.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années. Aussi appelé « huile » ou « pétrole brut », il provient de la décomposition d'organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des bassins sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
Le Venezuela, l'Arabie saoudite, le Canada, l'Iran et l'Irak ou encore la Russie font partie des pays possédant les plus importantes réserves de pétrole.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie. Il s'inspire pour cela des techniques de forage des puits de sel.
Les premiers puits furent forés en Allemagne, en 1857. L'initiative qui rencontra le plus grand retentissement fut cependant celle d'Edwin L. Drake, le 27 août 1859, à Titusville, en Pennsylvanie. Drake procéda à des forages pour trouver la « nappe mère », origine des affleurements de pétrole.
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le pétrole est un grand générateur d'énergie et l'économie mondiale évolue avec l'énergie. Parmi les hydrocarbures, le pétrole est sans aucun doute la source d'énergie la plus utilisée dans l'économie mondiale. De ce fait, le prix du pétrole est déterminant pour la performance économique de tous les pays du monde.
On distingue trois grandes références commerciales de pétrole brut au niveau mondial : le Brent, exploité en mer du Nord ; le WTI (West Texas Intermediate), exploité aux États-Unis ; le Dubaï Light pour l'Asie.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Les GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfié (butane, propane), issus du raffinage du pétrole ou du traitement de gaz naturel, sont utilisés en bouteilles pour la cuisson des aliments ou le chauffage domestique. Le fioul, qui est également issu du raffinage du pétrole, est encore beaucoup utilisé pour le chauffage.
Soit autant que l'Irak, l'Iran, les Émirats arabes unis et le Koweït réunis. Cette zone géographique concentre 30 % des puits de pétrole mondiaux.
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.