Un graphothérapeute ? Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
L'orthophoniste pour un bilan complet
L'orthophoniste est un professionnel de santé qui prend en charge différents troubles tels que la déglutition primaire, les troubles du langage ou la dyslexie. La rééducation de l'écriture fait également partie des compétences de cet expert des troubles de la communication.
L'ergothérapeute apporte par exemple des conseils sur l'usage du clavier d'ordinateur (possible dès le plus jeune âge). En cas de dysgraphie, il travaille sur la coordination œil-main et propose des exercices graphiques ludiques, adaptés à l'âge de l'enfant.
L'orthophoniste, au spectre d'interventions large
Intervenant sur prescription médicale, l'orthophoniste peut s'occuper de la rééducation de tous les troubles DYS.
Dépister systématiquement une dyslexie, dysorthographie ou dysgraphie. Le dépistage correspond à la recherche systématique d'un trouble des apprentissages et particulièrement du langage écrit, par un médecin formé (médecin traitant ou de protection maternelle et infantile, médecin scolaire, pédiatre).
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Comme pour la dyslexie, la recherche d'une dysgraphie nécessite un bilan. Ce bilan est généralement passé chez un ergothérapeute, un psychomotricien ou chez un graphothérapeute.
Des troubles moteurs, visuels ou auditifs ; Certaines maladies pouvant perturber l'écriture comme la maladie de Parkinson et la maladie de Dupuytren ; Un choc physique ou émotionnel comme un accident, le divorce des parents ou la perte d'un être cher, etc.
Inciter l'élève à associer le geste formateur de la lettre au son qu'il est en train d'écrire, en le faisant écrire à voix haute. Ce travail peut être fait dans le cadre de l'APC dans un premier temps, pour habituer l'enfant à synchroniser son geste et sa voix.
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/ du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.
En général, votre médecin généraliste ou pédiatre vous orientera vers : Un orthophoniste pour la dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ou dysphasie. Un psychomotricien ou un ergothérapeute pour la dyspraxie. Un psychologue spécialisé en neuropsychologie pour le TDAH ou d'autres troubles DYS.
La graphothérapie avait à l'origine pour champ d'action la dysgraphie (troubles de l'écriture qui ont pour résultat l'illisibilité relative) et certains troubles du comportement chez les enfants. Elle consistait donc à rééduquer l'écriture afin de la rendre plus lisible et facile à réaliser.
La dysorthographie est un dysfonctionnement de l'écriture dû à un trouble d'apprentissage persistant de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe, également appelé trouble de l'acquisition de l'expression écrite (altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée).
Contrairement aux autres troubles “dys”, la dysgraphie peut se soigner, à condition que la prise en charge se fasse rapidement et sur le long terme et que l'enfant ne soit pas un cas dit “sévère”.
Des causes cognitives peuvent aussi être suspectées. Cela peut être lié à la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie ou la dysorthographie. Les problèmes affectifs de l'enfant avec les parents, les frères et sœurs, les amis ou même l'instituteur peuvent être impliqués également.
C'est un trouble d'origine neuro-développemental, au même titre que la dyslexie. La dysorthographie, ou difficultés d'orthographe : du fait de la mauvaise orthographe, les enfants peuvent aussi avoir du mal à écrire. Cela les ralentit.
Un bilan orthophonique permet de faire le diagnostic de dysorthographie. Celui-ci comprend un test de conscience phonologique et un test visuo-attentionnel. Ce bilan permet de faire le diagnostic du trouble dys mais aussi d'en évaluer la gravité.
Astuces. Quand vient le temps d'écrire des textes, faire des phrases courtes aide à rendre claire sa pensée et à se sentir moins perdu(e) lors de l'étape de révision-correction. Relire ses textes à voix haute permet de mieux repérer les phrases qui brisent le sens du discours écrit et qui doivent être reformulées.
Pour vous entrainer, le moyen le plus simple est d'écrire des phrases dans l'air avec votre doigt. Cela vous forcera à utiliser les groupes de muscles de votre bras et de votre épaule qui vous permettront de développer une écriture plus lisible et plus fluide. Ajustez la prise de votre stylo.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
Elles peuvent se manifester par une lenteur, un manque d'endurance, une difficulté à automatiser le geste graphomoteur, ainsi que par un manque de lisibilité (distorsion des lettres, formation inadéquate des lettres, espacement inadéquat entre les lettres ou entre les mots, alignement variable des lettres sur le ...