En Occident, la non-violence est un concept qui s'est propagé à partir de combats pacifistes (qui n'utilisent pas le recours à la violence) contre les discriminations par des figures politiques tels que Mahatma Ghandi (1869-1948) ou Martin Luther King (1929-1968).
La Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l'indépendance de l'Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.
La non-violence est à la fois un mode de vie respectueux de l'être humain, de l'animal et de la nature ; un mode de relation respectueux de l'autre ; un mode d'action voire de lutte (sociale, politique, etc) respectueux de l'adversaire.
la stratégie non-violente. Car même une part infime d'action violente dans une action non-violente de masse suffit pour que l'ensemble de l'action apparaisse comme violente. Le danger étant ensuite que la logique de la violence l'emporte dans les moyens d'action et au final dans la définition des objectifs.
La non-violence de Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King était inspirée de l'enseignement du Christ, et notamment du Sermon sur la montagne.
Il leur dit que la loi de la non-violence ne se résume pas au fait de s'abstenir de tuer, ainsi qu'on l'entend généralement. Pour lui, il s'agit aussi de cesser d'avoir des ennemis et même d'aimer ceux qui nous veulent du mal tout en ne pas tolérant que du mal leur soit fait.
Développer une culture de non-violence, c'est apprendre à réguler les inévitables conflits qui surviennent, à l'école, dans l'entreprise, dans les quartiers, mais aussi sur le plan international, par des moyens excluant clairement la violence."
Il s'agit de jouer dans la rue une scène de théâtre de quelques minutes qui puisse faire passer un message aussi condensé, aussi simple et aussi clair que celui qui est exposé dans un tract bien fait. · Le sit-in. Il s'agit d'une manifestation assise dans un lieu symbolique.
Pour la promouvoir, il faut intervenir dans l'éducation, défendre un développement durable, le respect des droits de l'homme, l'égalité entre hommes et femmes, favoriser la participation démocratique, la tolérance et la solidarité, la libre circulation des connaissances et agir en faveur de la paix internationale.
Godse reproche à Gandhi d'être trop favorable à la cause des indiens musulmans. Durant 78 ans, Mohandas Karamchand Gandhi, dit le Mahatma Gandhi (Mahatma signifiant «Grande Âme»), aura professé la non-violence radicale, "l'ahimsa" et la résistance passive contre l'occupant britannique.
La non-violence n'est pas une idéologie, mais plutôt une philosophie à adopter dans nos attitudes et nos actions quotidiennes ; Elle est une manière d'être dans le sens où elle vise un mode de vie en société dans lequel les relations entre les personnes sont fondées sur les principes de solidarité et de respect.
Pour lui, la désobéissance civile est une force créative et positive, résolument tournée vers l'avenir. Le pasteur, qui sera assassiné le 4 avril 1968, ne cédera jamais aux sirènes de la violence. « La haine est un fardeau trop lourd à porter », disait-il.
Après l'Inde, d'autres colonies ont acquis l'indépendance à la suite d'une lutte non-violente : le Congo belge et le Ghana en 1960 sont deux exemples de ces succès. Dans plusieurs démocraties, des luttes non-violentes ont été organisées contre des injustices.
La paix n'est pas simplement l'absence de conflits, mais est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération.
La résistance non violente ou action non violente ou résistance passive est l'utilisation du pouvoir de la non-violence pour accomplir des objectifs socio-politiques au travers de protestations symboliques, de non-coopération économique ou politique, de désobéissance civile ou d'autres méthodes.
Tout en menant des campagnes dans tout le pays pour soulager la pauvreté, élargir les droits des femmes, établir l'harmonie religieuse et ethnique et éliminer les injustices du système de caste, Gandhi a appliqué de manière admirable les principes de la désobéissance civile non violente en Inde pour la libérer de la ...
Pour mettre en évidence cette mobilisation publique, nous allons : • Compiler sur une carte interactive l'ensemble des événements • Partager via Facebook les films et photos de l'ensemble des événements • Essayer d'obtenir une couverture médiatique à la fois locale et nationale des actions organisées.
Les Britanniques confient alors la direction d'un gouvernement intérimaire à Nehru, compagnon de Gandhi. Puis, en février 1947, Londres dépêche lord Louis Mountbatten comme vice-roi pour négocier les modalités de l'indépendance. Ce sont donc deux États séparés qui ont accédé à l'indépendance.
La lutte de Gandhi pour l'indépendance de l'Inde avait comme objectif la création d'un état nouveau, libre de toute entrave pour la réalisation de son destin.
Gandhi a mené l'Inde à l'indépendance sans recourir à la violence. il a inventé pour cela une forme d'action fondée sur la résistance passive, sur la force des symboles et sur l'exemplarité du leader. Plus de 2 millions de personnes se pressent, le 12 février 1948, aux funérailles de Gandhi.
Selon Luther, le salut de l'âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l'Église. Il défie l'autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d'autorité chrétienne.
La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
Elle permet ainsi de vivre les conflits comme des occasions de construire des relations plus justes et plus équilibrées. En faisant face au conflit et en refusant la légitimité accordée à la violence ou en dénonçant ses causes, la non-violence s'oppose à la lâcheté.
La tradition philosophique s'interroge prioritairement sur l'origine de la violence. Alors qu'elle est naturelle aux yeux de Machiavel ou de Hobbes, elle provient de l'organisation sociale et de l'histoire pour Rousseau ou Marx.