Seul le 1er mai est obligatoirement non travaillé sauf exception. n'est pas travaillé, la rémunération ne peut pas être diminuée. Si le salarié travaille un jour férié, le salaire reçu pour cette journée de travail sera doublé.
La boulangerie-pâtisserie industrielle
Si le jour férié est chômé par votre salarié, vous devez le payer. S'il est travaillé, il sera majoré de 115%. Soit un repos d'une durée égale au temps qu'ils ont passé dans l'entreprise durant le jour férié, accompagné d'une majoration horaire de 15 %.
1er mai travaillé = rémunération doublée
Les personnes qui travaillent le 1er mai ont alors droit, en plus de leur salaire habituel pour leur journée travaillée, à une indemnité égale au montant de ce salaire. En clair, l'employeur est dans l'obligation de verser pour cette journée une rémunération doublée.
En prin cipe, le 1er mai est obligatoirement chômé et payé. C'est d'ailleurs le seul jour férié dont le caractère chômé est obligatoire en vertu de la loi. Contrairement à beaucoup d'idées reçues, il n'est absolument pas interdit de travailler les jours fériés, sauf légalement le 1er mai.
Le 1er mai et le 8 mai tombent cette année un dimanche. Pour les salariés qui ne travaillent pas habituellement ce jour-là, le code du travail n'accorde aucune compensation pour cette journée « perdue » du point de vue du salarié.
Le 1er mai se distingue des autres jours fériés puisqu'il est le seul jour férié systématiquement payé s'il tombe un jour habituel de travail. si votre salarié travaille ce jour-là, la rémunération est doublée (rémunération majorée de 100 %), s'il ne travaille pas, vous devez le rémunérer sans majoration de salaire.
Rappels concernant le 1er mai
C'est une règle absolue : contrairement aux autres jours fériés, le 1er mai doit obligatoirement être chômé (et payé) pour tous les salariés de toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d'activité.
S'il tombe un dimanche, le 1er mai, comme tout autre jour férié ne sera pas rattrapé, sauf accords de branche. Néanmoins, le 1er mai est un jour à part parmi les jours fériés en France. C'est le seul jour chômé obligatoire pour tous les salariés.
La majoration de 100 % du salaire est une obligation et ne peut, en aucun cas, être remplacée par un repos compensateur (Cass. soc., 30 nov. 2004, no 02-45.785) et ce, même si ce repos est prévu par accord collectif (Cass. soc., 2 mai 2006 nº 04-43.042).
Le 1 mai 1886, des centaines de milliers de travailleurs américains ont obtenu du patronat la journée de 8 heures, deux ans après que les syndicats revendiquaient ce droit. Les manifestants avaient alors comme slogan « 8 heures de travail, 8 heures de loisir et 8 heures de repos ».
Les juges considèrent que les heures payées au titre des jours fériés chômés dans une entreprise, ne doivent pas être prises en compte afin de déterminer si le salarié réalise des heures supplémentaires dans la semaine. Concrètement : Un salarié travaille 35h/semaine, du lundi au vendredi à raison de 7h/jour.
Oui, le salarié est rémunéré le 1er mai mais aussi les autres jours fériés. Mais seul le travail le 1er mai donne droit à une majoration de salaire de 100%. Les autres jours sont rémunérés normalement. Le salaire est maintenu le jour férié à condition d'avoir au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise.
Le salaire médian pour les emplois vendeur en boulangerie en France est € 21 352 par an ou € 11.73 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 20 512 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 25 000 par an.
Que dit la convention Boulangerie-pâtisserie (entreprises artisanales) ? Le salarié qui travaille le dimanche a droit à une majoration de 20%. Cette majoration est calculée sur le produit du salaire de base par le nombre d'heures effectuées le dimanche.
Lorsque le jour férié ordinaire du 8 mai est travaillé dans l'entreprise, l'employeur rémunère ses employés à leur salaire normal. Aucune majoration de salaire ni rémunération spéciale n'est prévue par la loi, sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles qui affirment le contraire (Cass.
Cependant, lorsque vos salariés travaillent le 8 mai et pour l'Ascension, le salarié n'a pas le droit à une majoration de salaire contrairement à ce qui est applicable pour le 1er mai. L'employeur doit en effet considérer ces journées de fête comme les autres jours fériés légaux (hors 1er mai) (6).
Neuf morts et une trentaine de blessés sont à déplorer dans la commune de Fourmies, dans le Nord. La portée du 1er mai devient alors encore plus importante en France. Et c'est en avril 1919, suite au vote par le Parlement de la journée de huit heures, que la journée du 1er mai devient officiellement une journée chômée.
Ainsi, le salarié ou l'employeur agricole bénéficie, de par sa convention collective particulière, de dispositions plus favorables : le 1er mai, le salaire est majoré de 100%. Lors des autres jours fériés, deux possibilités : le salaire est majoré de 50%, ou le temps de repos en majoré de 50%.
Les jours fériés : être payé sans travailler
Votre employeur doit vous payer une indemnité en argent. Pour avoir droit à l'indemnité, vous ne devez pas vous être absenté, sans l'autorisation de votre employeur ou sans raison valable, le jour de travail avant ou après le jour férié.
Le salarié n'est pas obligé de récupérer les heures de travail non effectuées pendant un jour férié non travaillé. Un jour férié chômé peut tomber un jour habituellement non travaillé (le dimanche, par exemple). Dans ce cas, le salarié ne peut prétendre à aucun jour de congé supplémentaire.
Toute heure de travail accomplie, à la demande de l'employeur, au-delà de la durée légale de 35 heures (ou de la durée équivalente) est une heure supplémentaire.
Dans le cas où le jour férié tombe un jour qui doit être normalement travaillé, l'employé doit être payé comme tout autre jour. Lorsque les salariés travaillent le 8 mai et le jour de l'Ascension, ils n'ont pas droit à une majoration de salaire, contrairement aux règles applicables pour le 1er mai.
Il faut garder à l'esprit que refuser de travailler un jour férié non chômé peut constituer une absence irrégulière, et donc passible de sanction. L'employeur peut se permettre de retenir sur le salaire mensuel la fraction correspondant aux heures non travaillées pendant l'absence.