L'animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n'est plus considéré comme un bien meuble (article 528). Ainsi, il n'est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale mais par sa valeur intrinsèque.
Aujourd'hui, l'animal n'est pas considéré comme une personne : parmi les êtres vivants, seuls les êtres humains peuvent accéder à la personnalité juridique. L'animal, fût-il un être vivant, en est privé (A. Marais, Droit des personnes, Dalloz, coll. « cours », 4e éd., n° 4).
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
La loi modernisant le statut juridique de l'animal dans le Code civil a été publiée au Journal officiel le 17 février 2015. L'animal est donc officiellement reconnu par le Code civil comme « un être vivant doué de sensibilité » et non plus comme un « bien meuble ».
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
La pensée animale
Il ne fait guère de doute que les animaux réfléchissent. Leur comportement est trop sophistiqué pour n'être qu'instinctif. Mais il est extrêmement difficile de déterminer avec précision ce à quoi ils pensent. Notre langage humain n'est pas adapté à l'expression de leurs pensées.
L'éléphant est réputé comme étant l'un des animaux les plus sensibles et les plus mystérieux qui existent. En effet, en plus d'interagir avec ses congénères de façon incroyablement complexe, il semble comprendre tout ce qu'il se passe autour de lui.
Le détenteur, c'est celui chez qui vit l'animal. Et la loi est assez bien faite: en cas de problème, parce exemple si votre chien mord quelqu'un dans la rue ou saccage un jardin, ce n'est pas le propriétaire de l'animal qui est responsable, mais le détenteur au moment des faits.
Ne bénéficiant ni de la personnalité juridique, ni d'un régime juridique nouveau, les animaux demeurent néanmoins, sous réserve des lois qui les protègent, soumis au régime des biens.
LE DÉVELOPPEMENT DES SENS CHEZ LE CHIEN
Savoir aussi que la hiérarchie de ses sens est inversée par rapport à la nôtre: si, pour l'homme, le sens le plus important est la vue, suivie de près par l'ouïe et de très loin par un odorat souvent considéré accessoire, le principal des sens du chien est l'odorat.
Comme chez les humains, la conscience animale pourrait être décrite au mieux comme le produit émergent de l'interaction de différentes couches fonctionnelles, constituées par des compétences percepti- ves, attentionnelles, mnésiques, émotionnelles et évaluati- ves.
Les devinettes des animaux de la forêt
La grenouille parce qu'elle dit toujours quoi, quoi.
Les non-humains sont clairement exclus de ces définitions, qui impliquent qu'un animal non humain est un être inférieur (n'étant pas un « être supérieur humain ou céleste ») et qu'il ne peut pas être quelqu'un, avec les connotations valorisantes qui se rattachent à cette expression.
Reste qu'aujourd'hui, l'animal est malgré tout considéré comme un « bien meuble » par le droit français puisque « sous réserve des droits qui les protègent, les animaux demeurent soumis au régime des biens ». Le régime actuel semble assez confus et les animaux ne bénéficient pas de toute la cohérence souhaitée.
Loyal, intelligent, dévoué et affectueux ; découvrez pourquoi les chiens sont des animaux de compagnie idéaux. Pas étonnant que le chien soit le meilleur ami de l'homme. Sa loyauté, son intelligence, son dévouement et son affection sont incroyablement gratifiants.
Souvent ils font peur et sont incompris malgré eux. L'agressivité chez le chien traduit un mal-être qu'il ne peut exprimer autrement. Au contraire, votre chien pourrait alors avoir peur de tout le monde. Là aussi il pourrait s'en montrer agressif pour se défendre, ou devenir dépressif.
Le chien partenaire n'a pas à avoir un ou plusieurs « maîtres » dans la famille, parce que le mieux pour lui est de n'en avoir aucun. Tout au contraire, il pourra développer avec chacun des membres autant de « relations partenaires » plus ou moins spécifiques ! Pour le plus grand bonheur de tous, le sien y compris !
La longueur de la chaîne doit être d'au moins 2,50 mètres pour une chaîne coulissante, 3 mètres pour une chaîne fixée à un autre point d'attache. Il est interdit d'attacher un chien qui n'est pas adulte.
Chez l'espèce australienne Sepia plangon, la tromperie va plus loin que le camouflage. Lorsqu'un mâle nage entre sa concubine à sa gauche et un concurrent mâle à droite, il produit deux jeux de signaux contenant des informations contradictoires.
Les orangs-outans. Les orangs-outans sont les animaux les plus intelligents du monde ! Tout comme les chimpanzés, l'orang-outan est capable d'utiliser des outils, d'apprendre la langue des signes et d'avoir des structures sociales complexes impliquant des rituels.
En outre, certains animaux souffrent de maladies dégénératives. Les terriers, par exemple, entendent très mal. Les serpents ont également une mauvaise ouïe. Ils n'ont pas d'oreilles externes.
Une étude hongroise révèle que les chiens ont une conscience corporelle et comprennent les conséquences de leurs actions. Dans une récente étude, des chercheurs hongrois révèlent que les chiens ont conscience de leur corps. Ils comprendraient également les conséquences de leurs actions.
C'est pourquoi, la reproduction entre nos deux espèces n'est pas envisageable. Si une expérience tentait de féconder in vitro un ovule de chimpanzé et un spermatozoïde humain ou l'inverse, personne ne peut dire ce que cela produirait.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.