Si le 1er-Mai est chômé, il doit être payé intégralement par l'employeur, que le salarié soit à l'heure, au rendement, saisonnier… et ce sans aucune condition d'ancienneté.
Cette indemnité est à la charge de l'employeur », explique l'article L3133-6 du Code du travail. Pour les employés décidant de chômer ce jour, ces derniers bénéficient d'une « indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage » précise cette fois l'article L3133-5.
En résumé, le salarié est au moins payé double s'il travaille le 1er mai. "Cela peut être plus que ça dans certaines entreprises, là aussi ça dépend de la convention collective", souligne Me Vercheyre-Grard. Le 1er mai est aussi le seul jour chômé, comme le rappelle le ministère du Travail sur son site.
En réalité, d'un point de vue légal, un seul jour férié doit être payé double en France : le 1er mai, communément appelé fête du Travail.
Le 1er mai, un jour férié à part
S'il tombe un dimanche, le 1er mai, comme tout autre jour férié ne sera pas rattrapé, sauf accords de branche. Néanmoins, le 1er mai est un jour à part parmi les jours fériés en France. C'est le seul jour chômé obligatoire pour tous les salariés.
Regarder la convention collective de l'entreprise
Selon la convention collective de l'entreprise, il est aussi possible que le salarié qui travaille un 1er-Mai bénéficie d'un jour de repos supplémentaire ou même qu'il soit payé triple.
Soit la journée du 1er mai travaillée est récupérée. Récupération Le temps de récupération est égal à la durée des heures effectuées, sans majoration particulière.
Si le jour férié chômé tombe un jour qui aurait dû être travaillé : Pour le 1er mai, le salaire habituel est maintenu quelle que soit l'ancienneté des salariés ; Pour les autres jours fériés, le salaire habituel est maintenu lorsque le salarié totalise au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise ou l'établissement.
Si les jours fériés ordinaires sont chômés, ils doivent être rémunérés lorsqu'ils tombent sur un jour habituellement travaillé et que votre salarié a travaillé le jour de travail qui précède et le jour de travail qui suit le jour férié (selon le contrat de travail ou le planning remis au salarié).
Dans le cas où le jour férié tombe un jour qui doit être normalement travaillé, l'employé doit être payé comme toute autre journée de travail. Lorsque les salariés travaillent le 8 mai et le jour de l'Ascension, ils n'ont pas droit à une majoration de salaire, contrairement aux règles applicables pour le 1er mai.
Le 1er mai, jour férié chômé, donne lieu à une rémunération complémentaire égale au montant du salaire correspondant au travail accompli (article L. 3133-6 du Code du travail).
Dérogations pour les commerces de détail alimentaire
Les commerces de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure 400 m2, les salariés privés du repos dominical bénéficient d'une rémunération majorée d'au moins 30 % par rapport à la rémunération normalement due pour une durée équivalente.
Une rémunération majorée de 100%
Pour les autres jours fériés, le salarié ne peut refuser de travailler que si l'accord, la convention collective ou l'employeur a prévu que ces jours soient chômés.
S'agissant d'un jour férié qui tombe un dimanche, si les salariés ne travaillent pas habituellement ce jour-là, aucune compensation pour cette journée n'est prévue. Rien ne particulier ne se passe donc.
Quelle est la particularité du 1er mai ? Le 1er mai est un jour obligatoirement chômé, ce qui se traduit par une interdiction de travailler à l'exception des services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre leur travail.
1 Que commémore-t-on le 1er mai ? Historiquement journée de revendication salariale et syndicale, le 1er mai fait référence à la date anniversaire, en 1886, de l'appel de syndicats ouvriers américains pour revendiquer la journée de huit heures.
Salaire minimum conventionnel horaire net 10 % congés payés inclus : 10,41 € Salaire minimum conventionnel horaire sans congés payés inclus : 9,47 €
Le coût de l'heure de ménage variera en fonction des agences entre 25 et 36 euros de l'heure selon l'expérience et le niveau de qualité de votre intervenant. Ce tarif est donné avant crédit d'impôt de 50%, soit 12,5 à 18€ de l'heure net.
L'idéal serait deux passages hebdomadaires, le premier en début de semaine et le deuxième le vendredi par exemple.
Indexé sur l'évolution de l'indice national des prix à la consommation, le montant du SMIC horaire brut est fixé, à compter du 1er mai 2023, à 11,52 €, soit un montant mensuel de 1 747,20 € sur la base de la durée légale du travail de 35 heures par semaine (151,66 heures/mois) (arrêté du 26 avril 2023).
En résumé, les jours fériés sont des jours déterminés par la loi pour célébrer des événements spécifiques, tandis que les jours chômés sont des jours non travaillés durant lesquels les salariés ne sont pas tenus de se rendre au travail.
35 heures réalisées + 7 heures considérées comme temps de travail effectué (mardi férié)= 42 heures ; 42 heures réalisées – 35 heures (semaine normale) = 7 heures supplémentaires ; 35 heures travaillées – 7 heures supplémentaires = 28 heures à payer au taux horaire de base.
En ce mois de mai 2023, quatre jours fériés tombaient un jour de semaine. Pour certains, c'est l'annonce de week-ends à rallonge, pour d'autres d'un salaire augmenté. Le 1er et le 8 mai, l'Ascension et la Pentecôte sont les quatre jours fériés du mois de mai qui sont tombés en semaine cette année.
Une rémunération exceptionnelle le 1er Mai
Pour les autres jours fériés, en revanche, le salarié ne peut refuser de travailler que si l'accord, la convention collective ou l'employeur a prévu que ces jours soient chômés. Si ce n'est pas le cas, un refus injustifié de venir travailler est passible de sanctions.
Après cette date, les salariés ne pourront plus bénéficier des jours de congés payés acquis au titre de la période de référence « 1er juin 2020 – 31 mai 2021 » et le reliquat des congés payés sera définitivement perdu.