Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
La femme est alors presque considérée comme une mineure tout le long de sa vie, passant de l'autorité de son père à celle de son mari. Mais à cette époque se répand aussi la théorie du libre consentement, nécessaire à la validité du mariage.
Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques.
Alors qu'elles étaient autrefois confinées aux tâches domestiques et reléguées au second plan, les femmes d'aujourd'hui ont conquis des droits et une place prépondérante dans tous les domaines de la vie sociale.
Même mariées, les femmes exercèrent de nombreux métiers au moyen-âge: en ville elles peuvent travailler dans le commerce, le secteur du textile et de l'alimentation (boulangerie, fabrication de la bière et industrie laitière) ou bien en tant que lingères, bonnetières, couturières, blanchisseuses, servantes.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
On trouve dans les textes de l'époque les termes de "chirurgienne", "mairesse" ou "vengeresse"… et aussi de "chevaleresse" ! Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge.
Les femmes ont longtemps été considérées comme des individus mineurs placés sous l'autorité de leur père ou de leur mari. La Révolution française, si elle leur confère le statut de citoyennes, ne leur donne cependant aucun droit politique. Napoléon consacre dans le Code civil la domination de l'homme sur la femme.
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
La femme ne pouvait pas travailler sans l'accord de son mari et avant 1907, elle ne pouvait pas percevoir de salaire. Pendant la guerre 14-18, le mari étant parti à la guerre, la femme prend conscience de ses capacités. Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout !
Les femmes du Moyen Âge n'avaient pas une vie simple. Majeures dès l'âge de 12 ans, leur futur était tracé en fonction du lieu où elles habitaient et de leur rang. Dans tous les cas, elles étaient inévitablement destinées au mariage et à l'éducation des enfants.
Selon certaines légendes juives, Lilith était la première femme d'Adam, issue de glaise et créée en même temps que lui. Elle se considérait comme l'égale d'Adam et refusait de se soumettre à lui. Au lit, elle rejetait la position du missionnaire.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
Fil d'ariane. Journée d'études organisée par les doctorants du Criham, sous la coordination de Tiémoko Diallo, Mélodie Lesven et Pauline Walkiewicz. Du Moyen Âge à nos jours les femmes ont eu un rôle dans le monde du travail. Elles ont toujours été présentes mais bien souvent dans l'ombre.
Les protections au Moyen-âge
Elles avaient donc des jupons de règles pour essuyer le flux qui s'écoulait le long des cuisses. Dans les familles les plus aisées, on avait des chiffons pour les règles, appelés chauffoirs et maintenus grâce à des ceintures de tissus… La majorité de leur protection étaient “faites maison”.
La femme est un être mineur placée sous la coupe de son mari ou bien encore de son père lorsqu'elle n'a pas accédé au rang d'épouse. La femme est avant tout une épouse et une mère. Elle est un ornement qui se doit de charmer son entourage par sa beauté et son esprit que l'on a pris soin de modeler.
La participation pleine et équitable des femmes dans tous les éléments constitutifs de la société est un droit humain fondamental. Pourtant, à l'échelle mondiale, que ce soit en politique, dans les divertissements ou sur le lieu de travail, les femmes et les filles sont largement sous-représentées.
Elle est le premier facteur du développement économique et humain. Elle est plus large que l'instruction. Ainsi, une entreprise, une communauté et un pays progressent et se développent proportionnellement à l'effort durable qu'ils consentent en faveur de l'éducation et de la recherche.
Donc, la femme est apparue il y a 300 000 années alors qu'à l'époque, le primate était du genre homo, sans que personne n'y trouve à redire et même homo sapiens quand on supportait sa petite laine. La femme apparaît il y a 300 000 années et de l'avis de tout le monde ça fait un bien fou.
La femme moderne est capable de solidarité et de créer une communauté. Elle est capable d'autonomie morale, que seule la participation pleine et entière au monde objectif et à la vie publique peut lui permettre d'atteindre.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
D'ailleurs, pendant un certain temps, au Moyen Âge, l'Église contrôle la prostitution qui est chose légale. Cependant, il est interdit aux femmes mariées, aux religieuses et aux enfants de s'y livrer.
Le latin fēmĭna était en concurrence sur le territoire gallo-romain avec les mots mulier (« femme ») et uxor (« épouse »). Ces deux derniers mots passeront en ancien français, sous la forme : moillier (« épouse, femme ») et oissour (« épouse »).
Résumé Elles vivent dans un monde d'hommes. Reines, favorites ou paysannes, peu importe leur statut : les femmes de la Renaissance connaissent la tutelle d'un père ou d'un mari, la pression d'enfanter, les difficultés du veuvage… Les femmes du siècle des humanistes sont facilement exposées aux dangers et à la vindicte.