Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques.
En théorie comme dans la pratique, les femmes au Moyen Âge devaient donc être soumises aux hommes, car elles étaient jugées inférieures à eux. Mais un examen plus fin des sources dévoile qu'en privé, voire en public, elles ont pu revendiquer et exercer une certaine influence, et même un pouvoir manifeste.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
Même mariées, les femmes exercèrent de nombreux métiers au moyen-âge: en ville elles peuvent travailler dans le commerce, le secteur du textile et de l'alimentation (boulangerie, fabrication de la bière et industrie laitière) ou bien en tant que lingères, bonnetières, couturières, blanchisseuses, servantes.
Le Code civil de 1804 place les femmes sous l'autorité de leur père, puis de leur mari. Considérées par la loi comme mineures, elles ne disposent pas des mêmes droits que les hommes, malgré l'égalité proclamée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1789.
Un grand nombre de femmes travaillaient déjà avant la guerre, surtout en France, mais elles étaient le plus souvent cantonnées dans des tâches considérées comme secondaires : « Les femmes du peuple ont, elles, toujours travaillé : les ménagères populaires étaient aussi des lingères, des couturières, des blanchisseuses, ...
D'ailleurs, pendant un certain temps, au Moyen Âge, l'Église contrôle la prostitution qui est chose légale. Cependant, il est interdit aux femmes mariées, aux religieuses et aux enfants de s'y livrer. De plus, les femmes doivent être de l'extérieur de la ville afin d'éviter l'inceste.
La « demoiselle » est d'abord un équivalent de « dame », il désigne une jeune femme noble, même si on lui préfère le mot « dame ». Le sens change, une « demoiselle » devient une jeune femme de rang inférieur à la « dame ». Le mot évolue en faisant disparaître la noblesse du sens.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
1791 : La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est publiée : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits ». 1836 : L'ordonnance du 23 juin organise l'enseignement primaire pour les filles. 1861 : Julie DAUBIE est la première femme autorisée à se présenter au baccalauréat.
Néfertiti, plus belle femme de l'antiquité (Secrets.
Certains avancent des explications psychologisantes : l'homme serait naturellement jaloux des femmes parce qu'elles seules peuvent avoir des enfants, ce qui l'entraînerait à vouloir dominer les femmes pour s'approprier leur pouvoir.
Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent.
Du Moyen Âge à nos jours les femmes ont eu un rôle dans le monde du travail. Elles ont toujours été présentes mais bien souvent dans l'ombre. Afin d'obtenir une place réelle et reconnue, de nombreuses femmes ont au cours de l'histoire lutté pour l'égalité.
Définitions de « seigneuresse »
fém.,rare. Épouse du seigneur.
Jeanne d'Arc (1412-1431) est une héroïne de l'histoire de France de la fin du Moyen Âge ayant eu une influence majeure dans la guerre de Cent Ans.
Le latin fēmĭna était en concurrence sur le territoire gallo-romain avec les mots mulier (« femme ») et uxor (« épouse »). Ces deux derniers mots passeront en ancien français, sous la forme : moillier (« épouse, femme ») et oissour (« épouse »).
Ainsi on découvre que les femmes ne peuvent pas vendre d'alcool en Argentine, travailler dans la production de gaz en Angola ou conduire un car de plus de… 14 places en Moldavie. En Chine, les femmes ne peuvent travailler dans le domaine du froid quand elles ont leurs règles.
La raison ? Elles sont trop faibles physiquement et elles doivent s'occuper des enfants ! C'est ainsi que, peu à peu, les femmes sont exclues du travail. Bien sûr, il y a toujours des femmes qui ont une activité.
Elles sont placées dans d'autres familles de leur village comme salariées pendant la moisson ou comme servantes chez les paysans les plus riches. Le statut des femmes des campagnes au Moyen Âge fait que leur salaire est toujours inférieur à celui des hommes.
Les femmes et les filles jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, et elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l'ensemble de la société, afin que s'y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir et celui de l'avancement ...
La loi du 13 juillet 1965 a autorisé les femmes mariées à travailler sans l'autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre. Retour sur une révolution rendue possible grâce à un vote presque "en catimini".
Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout ! Elles remplaçaient les hommes absents dans toutes ses distributions, en occupant des emplois civils ou dans des usines de fabrication de munitions tout en continuant les tâches ménagères et l'éducation des enfants.