Le sentiment de rejet se construit autour d'un manque de confiance et d'estime de soi, résultat des expériences négatives qui ont jalonné notre vie. Parfois, il conduira à un isolement de la personne. Mais surtout, il va déclencher des mécanismes de défense que l'on appelle le masque du fuyant.
Une personne (bonne) est rejetée généralement car elle ne est pas intéressante ou elle dérange par ses questions ou ses attitudes. Essayez de comprendre ce qu on vous reproche. Ou peut être est ce simplement vous qui ne aimez pas leur présence que vous trouvez incipide, pleine de banalité.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
Les origines propres à nous-même du rejet comprennent
La perception de soi : si nous avons une faible estime de soi ou si nous pensons que nous ne sommes pas assez bien, nous sommes plus susceptibles d'interpréter les actions ou les paroles des autres comme du rejet.
Quand on ne réfléchit pas, on aura tendance à penser que c'est l'autre le problème, car il se heurte à nous. Vos émotions vous dominent à ce moment-là, et vous recherchez un coupable qui est tout trouvé dans votre esprit. On rejette alors la ou les fautes sur les autres, sur les circonstances ou encore sur vous-même.
Les stratégies qui peuvent vous aider à surmonter la peur du rejet comprennent le développement de la confiance en vos propres capacités, l'existence d'un système de soutien social et la prise en charge de vous-même. Validez vos sentiments : Même si la source du rejet est différente, cela fait toujours mal.
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
Ce sentiment est parfois lié à un manque de confiance en soi. On a du mal à s'accepter, à s'estimer, on ne comprend pas comment les autres pourraient nous aimer alors qu'on est comme « ça ». Il arrive également qu'on ait l'impression que si l'autre nous aime, on pourra s'aimer en retour.
L'incapacité à s'attacher et s'engager dans la relation apparaît en général après la période de lune de miel, commune à tous les couples. « Lorsque la relation s'approfondit, il y a activation du système d'attachement et donc réactions de défense », poursuit l'experte.
Les personnes atteintes du trouble de la personnalité histrionique cherchent continuellement à être le centre de l'attention et elles sont souvent déprimées lorsqu'elles ne le sont pas. Elles sont souvent vives, théâtrales, enthousiastes et séduisantes, et parfois charmantes pour les nouvelles connaissances.
Prendre conscience que votre blessure est activée et essayez de prendre du recul. C'est faire 50 % du trajet ! C'est faire des liens entre la sensation d'être rejeté et le comportement adopté. Demandez-vous si votre réaction est votre intérêt.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
Le rejet déstabilise notre «besoin d'appartenance»
Nous avons tous un besoin fondamental d'appartenir à un groupe. Lorsque nous sommes rejetés, ce besoin devient déstabilisé et la déconnexion que nous ressentons ajoute à notre douleur émotionnelle.
Quelles sont les 5 grandes blessures de l'âme ? Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Souvent, l'une de ces "blessures de l'âme" domine chez un sujet, mais elle peut se combiner à une autre (par exemple, la blessure de rejet est toujours présente derrière la blessure d'injustice).
L'hypersensibilité et la susceptibilité sont également des signes qui démontrent un besoin de guérison. Vos réactions aux situations de la vie en disent long sur vos blessures intérieures. Le rejet est souvent généré par l'abandon et peut donner lieu à une grande difficulté à ressentir l'amour.
Colère et accès de colère contre la personne qui les rejette. Faible estime de soi. Constamment vouloir faire plaisir / satisfaire autrui. Ne plus essayer de nouvelles choses.
Plutôt que de manipuler quelqu'un par peur d'être rejeté, il essaiera de l'aider. Cherchez des signes indiquant que vos amis et votre famille essaient d'encourager votre affirmation de soi , vous demandent d'être plus ouvert avec eux ou sondent vos vrais sentiments.
La personne humiliée se sent alors rabaissée, dévalorisée, et sa confiance en elle est remise en cause, parfois même détruite partiellement. On se repose la question alors : « Est-on une personne digne d'amour ? ». Des émotions négatives peuvent faire surface, comme la honte, la gêne, l'impuissance.
La peur du rejet est un sentiment douloureux qui pousse parfois les gens à se replier sur eux-mêmes appréhendant de ne pas plaire aux autres. Cette peur peut se transformer en véritable phobie et peut mener à éviter toutes relations interpersonnelles.
Aussi appelé pervers manipulateur, le pervers narcissique est une personne dont la personnalité est très fragile et qui a besoin de prendre le contrôle sur l'autre et l'assujettir pour se protéger, se rassurer et éviter d'être abandonné. Il le manipule pour l'empêcher de s'éloigner et de s'intéresser à autre chose.
« En psychanalyse, nous parlons de personnalités "obsessionnelles" : ce sont des sujets qui ne lâchent rien", qui, quand ils ont une idée, vont absolument vouloir la défendre et avoir raison, même si on leur prouve le contraire et qui ne se remettent pas en question », pointe la psychanalyste Natalie Bourgeois.
impassible
Qui ne se laisse émouvoir par aucune considération étrangère au devoir : Juge impassible.
Il y a différentes formules. On peut dire « j'aurais aimé venir, mais j'ai un empêchement » ou encore « j'ai déjà quelque chose de prévu » ou « j'ai trop de travail en ce moment » ou encore « je ne suis pas libre, ce jour-là ».