Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
Ces deux faces partent du principe que la raison, par nature et du fait de sa dynamique propre, tend vers et n'est satisfaite par rien de moins qu'une connaissance définitive et complète - la sagesse - sur ce qui a vraiment de la valeur dans la vie humaine.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Pour être heureux, il faut que l'homme vive par l'intelligence et selon l'intelligence ; il faut qu'il ait a la fois la vertu contemplative qui fait le philosophe, et cette vertu d'un ordre inférieur, qui soumet ses actions à la loi de l'esprit et que l'on appelle pratique 4).
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Concernant le bonheur, selon Spinoza, chaque être vivant fait un effort constant pour persévérer dans son être. La loi fondamentale de la vie, c'est de persévérer et grandir. Grandir nous met en joie. Ainsi, joie, tristesse et désir sont les clés de toute notre existence.
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit en général : Je suis heureux de vous voir. 4. Qui est favorisé par le sort dans une activité, un domaine, qui a de la chance : Être heureux au jeu, en amour.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
Pour Aristote, philosophe grec de l'Antiquité (IVe siècle av. J. -C.) représentant de l'eudémonisme, le bonheur est le « souverain bien », le but ultime de toutes nos actions.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière. C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Rares sont les personnes heureuses qui ne sourient pas ! C'est pourquoi, si vous avez tendance à sourire ou à rire souvent, alors, il y a fort à parier que vous êtes une personne joyeuse et heureuse. Le bonheur, la joie, la sérénité, le contentement, sécrètent de l'endorphine, la fameuse hormone du bonheur.
Le bonheur est un état d'âme.
C'est un comportement, une attitude, une façon de voir les choses, une façon d'être présent dans la vie. Vu de cette façon, on peut choisir d'être heureux. Encore plus, on peut se créer son bonheur soi-même. Beaucoup de gens se compliquent la tâche pour être heureux.
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Le pouvoir de rendre les gens heureux
Vous avez un pouvoir immense entre vos mains. Vous pouvez l'ignorer ou en prendre conscience, mais il est là : vous pouvez rendre des gens heureux aujourd'hui. Il vous suffit de parler avec bienveillance, de dire plus souvent oui, ou simplement de sourire aux gens que vous croisez.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Or la joie n'est autre que l'augmentation de cette puissance d'agir, l'accroissement de cette vie en nous (la tristesse est sa diminution). Le bien n'est donc pas une valeur qui transcende la vie, et permet de la juger : il n'est autre que ce qui est bon, ce qui nous donne la puissance de persévérer en notre être.