Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir. Peut-être qu'on n'aimera pas forcément ce que l'on voit, mais c'est un grand réconfort et une grande aide de se connaître soi-même.
- En conséquence le « soi-même » dont il est question ici est à distinguer de moi-même. Si l'homme doit chercher à se connaître soi-même c'est parce que l'humanité en nous, ce qu'il y a d'universel dans notre condition, le sens de l'existence, n'est ni donné immédiatement, ni définitivement découvert.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
Ne pas dire la vérité c'est également s'exposer au risque de voir la personne la découvrir par elle-même, peut-être de manière plus brutale, et de perdre sa confiance.
La première cause de la difficulté à reconnaître la vérité semble bien être la difficulté intrinsèque d'y accéder. La vérité réclame un effort ; elle ne se présente pas toujours à nous sous la forme d'une évidence, et même quand c'est le cas, les évidences peuvent être trompeuses.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Puis-je me connaître moi même ? La connaissance de soi même ne semble pas problématique, en effet si il y a bien une chose que je pense véritablement connaître c'est bien moi même : J'ai conscience de moi et de mes actes et je connais mes goûts, mes émotions.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Il semble que la quête de Soi est le lien qui relie les philosophies depuis l'antiquité à travers le monde. C'est une démarche philosophique qui permet de trouver la force d'être un soi qui coïncide avec Soi.
Vouloir se connaître c'est donner un sens à sa vie. Dès lors « se connaître » se présente davantage comme un idéal que comme une réalité. Le sujet ne se laissant pas objectiver, la connaissance de soi ne peut être du même ordre qu'une connaissance scientifique, expliquant un objet extérieur, ou distinct du scientifique ...
Donc si la conscience de soi se définit comme une présence à soi médiatisée par la compréhension de l'objet, elle est une connaissance. Le sujet prend conscience qu'il est et se donne à lui-même une représentation de ses actions. Il apprend au fur et à mesure à se connaître et à se comprendre.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
Développer sa personnalité revient d'abord à mieux se connaitre. Évaluez les qualités que vous possédez ainsi que vos faiblesses. Définissez et cernez les aspects positifs de votre personnalité qui renforcent votre confiance en vous, votre gentillesse, votre persévérance, votre ouverture d'esprit et votre humilité.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Pour le sens commun, une proposition ou une théorie est « vraie » lorsqu'elle est conforme au réel et qu'elle peut être attestée par l'observation ou par l'expérimentation.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
On peut donc mentir en ne disant rien. Mais on peut aussi mentir en disant la vérité. Ce sera le cas si on la dit, mais en en cachant une partie, laquelle serait essentielle pour que notre interlocuteur comprenne pleinement ce que j'ai dévoilé. On peut même mentir en disant toute la vérité.