Demeurer attentif, mais ne pas fixer son interlocuteur outre mesure. Se concentrer sur ce qui est dit. Ne pas faire d'autres activités en même temps, comme surveiller ses courriels ou répondre au téléphone. Écouter son interlocuteur pour lui permettre de s'exprimer.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Fausser l'écoute, c'est utiliser des mot-clés, utiliser une bonne gestuelle, reformuler les fins de phrases ou en posant une question. Avoir le bon ton de voix.
Quelles sont les deux techniques de l'écoute active ?
Les techniques de l'écoute active
* Utiliser les questions miroirs, c'est-à-dire, répéter dans la question le dernier propos de l'interlocuteur. * Laisser à l'interlocuteur le temps de formuler ses réponses. * Ne pas hésiter à formuler ses réponses en termes de « sentiment ».
La reformulation est un des outils de l'écoute active. Cette dernière repose sur plusieurs approches telles que la confirmation, l'amplification et la congruence. L'écoute active permet d'intégrer une attitude positive vis-à-vis d'autrui, sans jugement. Elle invite aussi à créer une co-responsabilisation.
Respecter son interlocuteur, l'écouter sans à priori et considérer ce qu'il dit est vrai et important pour lui, quelle que soit la situation – même si elle peut nous sembler choquante. C'est la base de cette démarche humaniste.
C'est une posture qui consiste à aller au-delà de ce qui est dit explicitement pour pouvoir capter les signaux émotionnels de l'autre et leur donner un sens. Cela réclame d'être totalement présent à soi et à l'autre.
Ainsi, être à l'écoute améliore le bien-être, permet de rester près des besoins de la personne et de son vécu, en plus de favoriser de nouvelles pistes de solutions et d'atteindre une relation de qualité où règne la confiance réciproque.
Le profil narcissique, des personnes qui n'écoutent pas parce qu'elles n'écoutent qu'elles-mêmes. La personnalité narcissique est à l'origine de bon nombre de nos frustrations en matière de communication. Ce sont des profils qui n'écoutent jamais le point de vue des autres.
Savoir créer un espace d'écoute, c'est donner à l'autre de se reconnecter à lui-même, de faire le point, de se construire et d'avancer. C'est un élément essentiel de l'approche centrée sur la personne qu'il développe dans son ouvrage “Le développement de la personne” (1).
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).