Pour être soi-même, il faut pouvoir avoir des mots, des références pour exprimer cette individualité. Or ceux-ci sont donnés par la société dans laquelle évolue l'individu. L'identité d'un individu est bien singulière, au sens où l'individu est unique.
Être soi-même c'est connaître ses imperfections mais surtout assumer ses qualités et ses points forts. Accepte ce que tu aimes, que tu vibres pour des choses impopulaires. Être soi-même c'est vivre une passion qui semble ringarde aux yeux des autres, c'est accepter d'aimer des choses que les autres n'aiment pas.
Devenir soi est l'aspiration implicite de chacun d'entre nous. Un long cheminement sur une route balisée d'interrogations, d'obstacles, d'illusions… Il exige que l'on s'accommode de nos données "de base" – un sexe, un nom, une famille, un inconscient – avant de pouvoir laisser s'épanouir le plus intime de soi.
S'accepter soi-même, c'est s'aimer, se faire confiance et croire en soi. Cela vous aide avant tout à découvrir et à exploiter vos potentialités. Et lorsque celles-ci sont bien exploitées, vous avez de la facilité à impacter d'autres personnes.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
À vous de choisir votre entourage, ayez confiance en vous, faites grandir votre estime de vous, soyez indulgent avec vous-même. Entre un ego surdimentionné et un regard juste sur soi, l'équilibre n'est pas toujours facile à trouver, mais patience, le temps travaille avec vous !
La première raison de notre incapacité à être nous est donc notre inconscience. Nous marchons dans ce monde sans conscience, sans savoir réellement qui nous sommes. La deuxième raison est notre conditionnement. Don Miguel Ruiz appelle cela la domestication dans son livre les Quatre Accords Toltèques.
C'est ce que nous révèle la psychothérapeute Philippa Perry avec les quatre piliers d'un esprit sain : s'observer soi-même, examiner ses relations avec les autres, sortir de sa zone de confort, trouver de nouvelles manières de définir sa personnalité.
Oser être soi-même peut permettre d'être plus heureux, car vous allez pouvoir toucher à votre rêve, être mieux accompagné et entouré. Assumer ses choix, vivre ce que l'on a envie de vivre et avancer vers ses rêves sont autant de facteurs qui rendent heureux et épanoui.
Conflits internes, renoncements à contrecœur, colère refoulée, compromis peu satisfaisants… Identifier les signes de ses désaccords intérieurs permet d'en comprendre les causes profondes. Et de retrouver l'équilibre.
Par conséquent, on peut ne pas être soi-même au sens où la connaissance que nous avons de nous-même est insaisissable. C'est pourquoi, pour parvenir à nous définir dans le monde, il est nécessaire de prendre conscience que notre identité ne s'élabore jamais d'elle-même mais fait appel à tout ce qui lui est extérieur.
Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
Mais l'être soi-même, ce n'est pas l'identité personnelle, dit Claude Romano. Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous. Et cela passe par les conduites, les manières d'exister.
Si tu fais trop de compliments, alors force toi à en faire moins pendant un certain temps, et petit à petit ça deviendra toi. Si tu n'as pas l'habitude de regarder dans les yeux pour flirter avec une fille, alors force toi à le faire un certain temps aussi, et tu te sentiras à nouveau toi-même en le faisant.
Qu'est-ce que l'estime de soi ? (définition)
Elle possède des composantes : Comportementales car elle va influencer le passage à l'action en fonction des réussites ; Cognitives en modulant positivement ou négativement le regard porté sur soi ; Émotionnelles (ou affectives) car l'humeur va également moduler l'estime.
Prendre du temps pour/avec Soi, s'arrêter pour sortir du tumulte quotidien, ne rien faire, sont autant d'opportunités d'entrer en contact avec Soi, d'apprendre à s'écouter, de répondre à une situation bloquée, ou à une nécessité du corps ou de l'esprit…
S'entraîner avec patience et persévérance jusqu'à bien maîtriser le geste. Rester vigilant sans jamais négliger la qualité long terme au bénéfice de la quantité court terme. Remettre à jour et en question son savoir en restant en recherche. Accepter de se faire contrôler même -et surtout- si l'on pense être un expert.
Admettre que l'on est (trop) impulsive
La première étape avant d'être moins impulsive, c'est de savoir quand on l'est avec excès. En effet, un peu d'impulsivité ne fait pas de mal de temps en temps. Cela devient même une qualité : la spontanéité.