Une évaluation des risques consiste en une inspection approfondie du lieu de travail en vue d'identifier entre autres les éléments, situations et procédés qui peuvent causer un préjudice, en particulier à des personnes.
On distingue différents types de risques : financiers : coût supérieur à l'estimation, manque de budget, etc. humains : manque de compétences, absentéisme, démission au cours du projet, conflits au sein de l'équipe, etc. temporels : retards des sous-traitants ou des fournisseurs, mauvaise estimation des délais, etc.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Un indicateur de risque est une évaluation de risques particuliers. De nombreux indicateurs de risque sont utilisés dans différents domaines, notamment la santé publique, l'assurance, les maladies professionnelles, les transports, l'aviation, les sports extrêmes, et les finances.
L'évaluation des risques professionnels (EvRP) relève de la responsabilité de l'employeur, et s'inscrit dans le cadre de son obligation générale d'assurer la sécurité et de protéger la santé des salariés. L'EvRP constitue l'un des principaux leviers de progrès dans l'entreprise.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
L'objectif d'une analyse de risques consiste à éliminer ou réduire le niveau de risques en mettant en place des mesures de prévention adéquates. Elle fait partie intégrante d'un bon système de gestion de la santé et sécurité, et permet d'assurer un lieu de travail sain et sécuritaire pour tous.
L'expert en diagnostic des risques professionnels respecte les règlementations en vigueur et aide les responsables à établir un document unique d'évaluation des risques professionnels (DUE ou DUEVRP). Pour y parvenir, il faut établir un état des lieux et un plan d'action adapté.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
L'identification des risques. L'évaluation des risques. Le traitement des risques.
Parmi d'autres risques, on peut trouver : les risques environnementaux, y compris les catastrophes naturelles. la gestion des risques des employés, telle que la conservation d'un nombre suffisant de membres du personnel et de remplaçants, la sécurité des employés et des compétences à jour.
Qui est responsable de l'analyse de risques ? L'analyse de risques incombe à l'employeur et à la ligne hiérarchique, assistés par les services interne et externe pour la prévention et la protection au travail. Les conseillers en prévention de ces services ont un rôle de conseil et de coordination.
Il est possible d'attribuer une note sur 5 pour la gravité et une autre note sur 5 pour la probabilité. La criticité sera donc une note sur 25 obtenue en multipliant la gravité par la probabilité. Il est possible de pousser l'analyse des risques en ajoutant un troisième critère, le risque de non détection.
On évalue la criticité, parfois appelée IPR (Indice de Priorité du Risque), par le produit : C = F × G × D. Plus C est grand, plus le mode de défaillance est critique. Lorsque les indices sont notés sur 10, les entreprises fixent généralement une criticité maximale (sans action corrective) autour de 100.
Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement (SdF) et de la gestion de la qualité, la criticité est définie comme le produit de la probabilité d'occurrence d'un accident par la gravité de ses conséquences : criticité = probabilité × gravité.
Pour l'identification des risques, deux méthodes sont principalement pratiquées : l'Analyse Préliminaire des Risques (APR) et la Méthode Organisée Systémique d'Analyse des Risques (MOSAR).
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.