Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Beaucoup de patients soignés pour un lymphome sont traités soit par chimiothérapie, radiothérapie ou thérapie biologique, soit par une association de toutes ces thérapies. Une greffe de cellules souches autologus ou allogénique est parfois nécessaire.
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Ce type de trouble est habituellement héréditaire, ce qui veut dire qu'il est transmis des parents aux enfants.
Les lymphomes se caractérisent par la prolifération excessive des lymphocytes (B le plus souvent ou T) au niveau des ganglions, du foie, de la rate, plus rarement d'autres organes. Ils provoquent une augmentation de leur taille. Les principaux symptômes consistent donc en une augmentation de la taille des ganglions.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d'une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Ainsi, les nouveaux traitements tendent globalement à améliorer les pronostics des lymphomes et, pour ce qui est de ce type de lymphomes, en fonction du stade auquel on diagnostique la maladie, de 60 à 95 % des personnes atteintes peuvent espérer une rémission complète.
"Une fièvre inexpliquée supérieure à 38°C et qui dure plus de 8 jours peut faire partie des signes annonciateurs d'un lymphome et nécessite de consulter un médecin. On peut également observer une fatigue importante, mais ce signal est difficile à appréhender car il reste subjectif", explique le médecin.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
La cause de cette maladie est inconnue, même si certains liens sont connus avec la présence de titres élevés d'anticorps contre le virus d'Epstein Barr (EBV). Les LNH sont des affections malignes qui surviennent habituellement au sein des tissus lymphoïdes (ganglions lymphatiques, rate, moelle osseuse).
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
• Le lymphome et ses conséquences
Des recherches tendent à montrer que les cancers entraînent la production de différentes molécules, des cytokines* en particulier, favorisant au sein de l'organisme un état inflammatoire, ce dernier contribuant à la sensation de fatigue.
L'association gingembre-citron. Le jus de citron est mondialement réputé pour ses vertus antioxydantes et alcalinisantes. Il contient aussi de la vitamine C. Les antioxydants (flavonoïdes) présents dans l'agrume sont très actifs et peuvent ralentir la progression des cellules cancéreuses dans le corps.
Chaque année, environ 30.000 Français sont atteints du lymphome, un cancer peu connu qui s'attaque au système lymphatique. Pour se soigner, la chimiothérapie, la radio-immunothérapie, les anticorps monoclonaux ou encore la greffe de moelle osseuse ont une place de choix.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
La survie relative est de 85% à 5 ans chez l'homme et 92 % chez la femme, selon l'Association France Lymphome Espoir.
Type de cancer qui attaque le système lymphatique, à savoir la moelle osseuse, les cellules sanguines et les plaquettes. Exemple : Le lymphome bénin fait baisser les défenses immunitaires des personnes qui en sont atteintes.