Eviter également l'eau douce, susceptible de « faire éclater les cellules venimeuses », prévient le site santemagazine.fr et lui préférer l'eau de mer.
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris, « ce n'est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c'est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements.
Comment les éviter ? Évitez les zones très fréquentées par les méduses en vous renseignant au préalable auprès des sauveteurs-nageurs du poste de secours. Soyez également attentif aux signaux d'avertissements et panneaux d'informations présents sur les plages.
Utiliser des vêtements anti-UV ; S'abriter sous un parasol ; Aller à la plage en dehors des heures les plus chaudes de la journée ; Mettre une crème solaire d'indice de protection élevé.
En effet, le venin de la méduse est thermolabile : il se se dissout à la chaleur. Le vinaigre constitue aussi une solution, surtout qu'on en trouve assez facilement dans les postes de secours des plages.
À force de tuer les méduses, elles vont disparaître et leur écosystème sera détruit. Tout être vivant est utile et sert à quelque chose pour la planète.
La solution, c'est de consulter la carte des méduses, qui répertorie la présence de cet animal marin gélatineux et bien souvent translucide aux terribles filaments urticants.
Les blooms de méduses sont souvent un phénomène naturel, se produisant chaque année, voire plusieurs fois par an. Ce phénomène est connu dans le golfe de Gascogne au printemps et en automne mais aussi au sud de la Grande Bretagne où il se produit en général de mai à septembre.
Commencez par rincer la partie atteinte avec de l'eau de mer. Si la partie touchée se trouve sur votre visage ou sur votre poitrine, préférez les sérums physiologiques. Après quoi, appliquez du sable sur la plaie afin d'ôter les restes de cellules urticantes de votre peau.
Une fois les premiers gestes effectués immédiatement après la piqûre, vous pouvez soulager la douleur avec du paracétamol. Pour calmer les brûlures et démangeaisons, appliquez localement de la Biafine, une pommade à base de cortisone ou du gel d'aloe vera.
En effet les méduses font preuve d'aucune agressivité, elles n'attaquent pas donc ne piquent pas. Certaines espèces injectent du venin grâce à des cnidocystes, sortes de petits harpons. Les baigneurs malchanceux ressentent alors une vive brûlure, semblable à une décharge électrique.
Une fois la reproduction assurée, les méduses meurent. Ce cycle de vie est une sémelparité qui est favorisée par la courte durée de la forme libre, ce qui peut correspondre à une stratégie énergétique spécifique.
Ces méduses effectuent des migrations verticales la nuit. Et lorsqu'elles sont prises par un vent soufflant de la mer vers la terre alors elles se retrouvent poussées à la côte.
Or, cette idée reçue est complètement fausse. L'urine, de même que l'eau douce, facilite la propagation du venin si elle est versée sur la plaie. Elle fait éclater les résidus de tentacule encore présents sur la peau et, de fait, amplifie l'effet de la morsure.
Parmi ses principaux prédateurs, on trouve de gros poissons comme le poisson-lune et le thon rouge, certaines anémones de mer, mais leurs plus gros prédateurs restent les tortues marines, comme la tortue caouanne ou la tortue Luth.
Les méduses prolifèrent aussi bien dans les eaux chaudes que dans les eaux froides. Bien qu'elles préfèrent les profondeurs marines, elles peuvent parfaitement se retrouver au niveau des côtes. Depuis 600 millions d'années, ces créatures ont su s'adapter à tous les biotopes.
Comme le confirme le site collaboratif meduse.acri.fr, les méduses sont bien présentes sur le littoral. Il y a plusieurs explications à ce phénomène : la température de la mer est élevée, il fait encore chaud et surtout, il y a eu du vent ces deux derniers jours, le vent qui pousse les méduses près des côtes.
La température de l'eau augmentant, les précipitations se faisant plus rares et les vents d'est ou sud-est se levant, elles sont portées vers les plages par le courant. La chaîne alimentaire et ses cycles entrent aussi en jeu, puisque les méduses sont des mets appréciés, notamment par les poissons-lunes.
Il n'est pas rare qu'un nageur se noie sous l'effet combiné de la panique et de la douleur. Rincez la plaie avec de l'eau de mer, si possible de l'eau de mer légèrement chauffée (au dessus de 40°C, le venin perd de son efficacité). N'utilisez jamais de l'eau douce, car celle-ci stimulera la libération du venin.
Avec la hausse des températures, elles se développent le long du littoral, affectionnant particulièrement les bords de plage. Et elles ne se cantonnent plus aux eaux chaudes de la mer Méditerranée, même si elles y font souvent l'actualité.
Les départements les plus touchés par la présence de méduses sont les Bouches-du-Rhône, le Var, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse et les Alpes-Maritimes. Si vous craignez la présence de méduses, il vaut mieux pour vous que vous optiez pour la côte atlantique, la Bretagne ou la Normandie cet été.
Dans la série des méduses qui ne piquent pas, la Rhizostoma appelée également "poumon de mer". On la trouve sur les côtes de la Méditerranée, de l'Atlantique et de la mer du Nord. Et si sa taille peut faire peur aux phobiques (elle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre), elle est pourtant parfaitement inoffensive.
Inutile de paniquer dès que vous voyez une méduse dans l'eau. Toutes les espèces ne sont pas urticantes.
Elles sont très urticantes.
"Elles ont des filaments transparents assez longs qui peuvent faire un ou deux mètres et ces filaments on ne les voit pas dans l'eau. Et en fait, c'est cette partie là qui est très urticante, qui libère des capsules avec des espèces de petits crochets qui s'accrochent à la peau.